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mise à jour le 16 décembre 2012
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les RANDONNEURS - Philippe Harel, 1997 Embarquez quatre français et un belge égoïste dans un voyage de marche à pied à travers les alpes et ça donnera probablement un résultat proche de cette comédie de situations qui, par moments, ennuie. Tout le monde a ses problèmes, patati patata. Tout le monde il veut draguer, tout le monde il sait être drôle, et Philippe Harel nous propose des personnages que l'on pourrait retrouver dans n'importe quel film français moyen. Il fallait dutalent pour rendre le tout intéressant et puisque le réalisateur - qui a aussi un rôle dans le film - en a un peu, eh ben ça passe. Standard. Orloff |
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La REINE MARGOT - Patrice Chéreau d'après Alexandre Dumas avec Isabelle Adjani, Daniel Auteuil, Jean-Hugues Anglade, Vincent Perez, Virna Lisi, Asia Argento, 1994, France/Italie/Allemagne, version vidéo 138m (la version allemande fait 174m) Margot fait un mariage strictement politique avec Henri De Nevers. Mais cette alliance factice entre elle, catholique et lui, protestant, est mise à rude épreuve au lendemain du massacre de la St Barthélemy ou des milliers de protestants sont massacrés par les français catholiques. Adapter Dumas ne doit pas être facile, ne serait-ce qu'à cause de la longueur de ses récits. Résumer ici quelques 600 pages en un peu plus de deux heures est pratiquement impossible et périlleux. Chéreau privilégie tous les aspects dramatiques de l'histoire, gommant les épisodes plus joyeux ou il fait quand même bon vivre en ces temps tourmentés. Exit la camaraderie de La Môle et Coconnas, leur torture, les bons repas et les rendez-vous amoureux secrets de ceux-ci avec Margot et Henriette. D'un autre côté Margot devient assoiffée de sexe, ce qui est nouveau, mais peut-être plus réaliste, l'écrivain mélangeant habilement l'histoire et la fantaisie romanesque. Tous les personnages y sont cependant présents, ce qui donne un récit très télégraphié, pour qui se rappelle des intrigues multiples et rocambolesque du roman. La reconstitution historique est remarquable. J'ai été surpris par la promiscuité incessante d'un Paris ou tout le monde est collé sur son voisin, les fêtes et manifestations comme dans un métro bondé. Le sang coule à flot et pas de ce sang rouge éclatant presque orange des films de cape et d'épée. La maladie du roi, qui transpirera le sang, est prenante. Les acteurs sont formidables. On ne reviendra pas sur la beauté d'Isabelle Adjani, mais sur son jeu tout en finesse et sur la terrible Catherine de Medicis, interprétée magistralement par Virna Lisi, glaçante. J'aimerais bien voir un jour la version la plus longue. À voir. Mario Giguère |
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RENAISSANCE - Christian Volckman, 2006, France/Royaume Uni/Luxembourg, 105m, Noir & Blanc Paris 2054. Le flic Barthélemy Karas enquête sur le cas d'une généticienne mystérieusement disparue. Celle-ci travaillait pour Avalon, une firme tournée vers les "sciences de la beauté". Ni le vice-président de cette société, ni ses collègues ne pouvant fournir le moindre indice, le limier Karas va progresser pas à pas, la soeur de la belle introuvable finissant même par lui apporter son concours. Mais ils doivent néanmoins se hâter car les cadavres ne tardent pas à s'amasser autour d'eux, tandis qu'en filigrane, un passé jusque là soigneusement dissimulé, menace de refaire surface ... et de leur exploser au visage ! On ne peut pas dire que créer un univers à la BLADE RUNNER en images tridimensionnelles noir et blanc n'était pas un pari sans risque. Le résultat s'avère pourtant ici détonnant dans tous les sens du terme. L'utilisation du noir et blanc, associée au très bon rendu technique des personnages, confère à l'ensemble un charme indéniable. La minutie des détails, l'intelligence dans la conduite du récit et l'ambition du propos n'auront de cesse d'alimenter un spectacle de toute beauté. Et si les personnages sont forts et intenses, les scènes d'actions à couper le souffle (Ahhhh la scène de poursuite sur les quais de la Seine), c'est la ville de Paris où se déroule l'histoire, qui s'avère être un personnage à part entière auquel les créateurs de RENAISSANCE ont accordé toute leur attention.... Et si malgré la force indéniable de l'épilogue, l'émotion peine à se frayer un chemin, c'est que la froideur qui plane sur ces cruels lendemains nous aura, nous aussi, totalement submergé. Une incroyable réussite (la création de RENAISSANCE s'apparente à une longue aventure étalée sur plus de 6 années), qui mériterait, en ce qui me concerne, de trôner non loin du panthéon du Septième Art. Une "Renaissance" dans l'histoire du cinéma.. à n'en pas douter... Marc Evil Paris, 2054. La disparition d'une chercheuse de la compagnie Avalon amène l'inspecteur Karas au centre d'une intrigue complexe ou la compagnie Avalon s'avère moins innocente que prévue. Belle expérience cinématographique que ce film animé strictement en noir et blanc, en haut contraste, à partir de mouvements d'acteurs replacés dans des décors virtuels, La construction du Paris futur est impressionnante, l'architecture y étant fascinante. Les personnages qui, au premier degré, semblent très clichés, s'avèrent différents, en fait on apprécie le travail scénaristique qui sait garder notre intérêt tout le long avec des surprises régulières. Évidemment on pense à Blade Runner, pour le film noir dans un futur rapproché, mais Renaissance a sa propre saveur. Si les images sont dans un premier temps étranges à l'oeil, on s'habitue rapidement et le tout laisse une forte impression lorsqu'on termine l'expérience. C'est peut-être un peu long, mais fort recommandé. Mario Giguère |
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REQUIEM - Hervé Renoh, 2001, France REQUIEM, c'est peut-être le moins connu des rejetons de l'éphémère boîte de production bis française Bee Movies. La raison est probablement que c'est aussi l'un des plus mauvais qui en est sorti. On y croise une bande de cinq truands masqués au service d'un mystérieux Goliath et qui foire son coup en beauté à cause des envies de viol d'un des leurs. La scène se termine sur l'exécution de la femme violentée, de son mari et de leur petite fille, malgré l'opposition de Christian, seul membre du gang à témoigner d'un minimum d'humanité. Treize ans plus tard, alors que Christian sauve son âme en servant les ordres dans un monastère, ses anciens acolytes s'évadent de tôle avec l'aide de Goliath pour atterrir bien malgré eux dans ce même monastère où ne résident que trois curetons (les autres étant partis en séminaires) et une jeune fille en détresse. Dès lors, les choses vont s'envenimer, la tension monte rapidement, les criminels se dressent les uns contre les autres et laissent éclater au grand jour leurs instincts les plus primaires... qui, a tout bien y réfléchir, n'ont jamais vraiment été dissimulés. REQUIEM est une sorte de polar hybride mêlant ésotérisme à deux balles, gunfight hong-kongais (grosse influence de John Woo), épouvante discrète et dialogues plus ou moins référentiels à la Tarantino (on retient cette superbe sortie: "pourquoi on n'y va pas à quatre?" demande l'un des truands - "Parce qu'on n'est pas les Beatles" rétorque son chef) entremêlé de prêchi-prêcha bizarrement politiquement correct du style "la religion il faut la respecter même si ce n'est pas la notre" etc. Un message noble, certes, mais qui trahi la fausse audace du projet qui ne se permet finalement jamais de dépasser les bornes de peur de froisser quelques spectateurs et qui ne va jamais là où il devrait aller. Du coup, le scénario prend le parti pris de la retenue: lorsqu'un curé est sur le point de se faire crucifier dans son monastère, son bourreau est interpellé juste trop tôt; lorsque la jeune fille est à deux doigts de se faire violer sur l'autel de l'église, l'action est interrompue de justesse... Voila qui ne manque pas d'agacer et qui achève un film qui n'avait déjà pas grand chose pour lui. Kerozene |
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Le RETOUR DE DON CAMILLO - Julien Duvivier avec Fernandel, Gino Cervi, Edouard Delmont, Paolo Stoppa, 1953, France/Italie Débutant immédiatement après le premier film, Don Camillo arrive dans son nouveau village, perdu dans les montagnes. Ayant pour tout pratiquant que des femmes et des vieux, troquant le soleil pour la neige et assommé par le silence de Jesus, il jouit déjà d'une réputation peu enviable. Triste, il ne tarde pas à venir faire un tour au village de Peppone, un Peppone qui de son côté ne tardera pas non plus à aller visiter le curé. Sur fond de drame pour construire une digue visant à éviter les inondations, se mêleront des fantaisies, voir le clocher, des écarts de conduite et des bagarres mémorables. Évidemment que Don Camillo sera appelé à revenir dans sa paroisse, mais rien n'est simple. À la fois émouvant et d'une drôlerie constante, ce retour semble encore plus savoureux que le premier film. La mise en scène est d'une justesse surprenante, frôlant l'expressionnisme par certains éclairages, misant sur un timing toujours parfait. Les acteurs sont d'un naturel étincelant, les jeunes comme les vieux. Camillo, censé réprimander le fils de Peppone, passera plutôt la journée à profiter de la vie avec lui et finira par sermonner le père ! Pendant ce temps, un vieux refuse de mourir s'il n'a pas reçu les derniers sacrements du curé qui n'est plus sur place. On le croit mort à plus d'une reprise, tordant ! Sans parler du combat de boxe organisé pour que la population n'accueille pas en triomphe le retour de l'homme de foi, j'étais plié en quatre. C'est comme ça tout le long, remplit de perles et finalement d'un humanisme qu'il fait bon voir. Mario Giguère |
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La REVANCHE DES MORTES VIVANTES - Pierre B. Reinhard, 1987 A la fin de ce film, un message apparaît nous demandant de bien vouloir ne rien raconter sur cette oeuvre ô combien merveilleuse. Alors vous êtes prévenu, si vous ne voulez pas lire, vous lisez pas, pis de toute façon, je dévoilerai pas la fin. Un pilote de camion laitier prend une blondasse en stop, s'arrête et va lui faire sa fête pendant qu'un mystérieux motard verse un produit bizarre dans la réserve de lait. Trois jeunes filles en perdront la vie. Par la suite on découvrira que c'est un coup monté, mais à la limite on s'en fout. Toujours est-il que le boss de l'usine de produit chimique charge un gars afin de se débarrasser des déchets, chose qu'il fait avec joie dans le cimetière. Ce qui réveille les trois filles citées précédemment. Celles-ci se vengent de façon peu ragoûtante, bouffant littéralement la bite d'un gars avant de l'étriper, enfonçant un talon de chaussure dans l'oeil d'une femme, en enfonçant une épée dans le sexe d'une autre.... Le film est un peu lent, mais les excès de gore et de sexe tiennent en haleine sans difficulté. Les filles sont tout le temps à poil, même les femelles zombies se foutent à poil et ont gardé un corps superbe malgré la face ravagée. Sommet du crade: une femme enceinte qui prend sa douche a soudain son ventre qui s'ouvre, mettant à nu son foetus qu'elle caressera en hurler "Mon bébéééééé!!!". C'est franchement ignoble. Les dialogues sont superbement débiles et ont au moins le mérite de faire rigoler. Film idiot, film dégueulasse, film chaud, on se fout de la qualité des images et de la mise en scène et on apprécie le fait qu'en France, quelqu'un a osé faire pareille ineptie. Vive la France ! Kerozene Attention au départ du film avec ce M. Camionneur qui prend une dame en auto-stop et qui ne se gêne pas pour faire des massages dans l'entre-jambe, question d'enlever son mal à la cheville.... Des maquillages plutôt intéressants, des meurtres bien gore (dont une épée entre les cuisses d'une dame!), de mauvais acteurs, une mise en scène douteuse, etc... On s'y amuse et c'est tout. C'est de Pierre B. Reinhard et ça date de 1986. Oh! Et c'est Français! Bad Feeble |
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La RIVIÈRE DES TROIS JONQUES - André Pergament, 1965 Réalisé par André Pergament, ce film de 1956 réunit Howard Vernon, Dominique Wilms (La môme vert-de-gris) et son mari Jean Gaven. Il s'agit d'un "thriller" d'aventures comme les Français en réalisaient beaucoup à l'époque. Tourné en Indochine, le film relate les aventures d'une espionne (Wilms) qui se fait passer pour une secrétaire afin d'observer les louches manoeuvres d'un couple de trafiquants d'armes (Vernon et Lise Bourdin). Vernon tourne bien entendu autour de la pulpeuse Wilms et celle-ci entend bien utiliser l'intérêt que lui manifeste notre bon vieux Howard afin de mener son entreprise à bon terme. Ce petit film de série s'avère plaisant et plutôt audacieux pour l'époque : vision fugitive de seins dénudés dans le cadre d'une séance de torture chinoise, exhibitions multiples de Dominique Wilms en petite tenue (soutien-gorge et culotte, maillot de bain révélateur, etc.), quelques dialogues corsés et des violences pas trop méchantes... On voit même ce bon vieux Vernon en maillot de bain " grand-père " (très large) en train de déblatérer sur la condition féminine. Bien entendu, tout cela demeure bon enfant et ne scandaliserait aujourd'hui que quelques âmes très sensibles. Cependant, l'amateur éclairé y trouvera un certain plaisir désuet, bercé par la musique "exotica" de Daniel White (qui démarque Les Baxter et autres ténors du genre). Le fan de Dominique Wilms (y en a-t-il ?) y trouvera de quoi satisfaire sa scoptophilie en détaillant les courbes, le visage ou la personnalité (c'est selon) de la blonde actrice. Howard Vernon |
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Les RIVIÈRES POURPRES 2 - LES ANGES DE L'APOCALYPSE - Olivier Dahan, 2004, France, 1h39 ***Légers spoilers*** On se demandait, à l'époque, ce que tout ce talent était allé faire dans l'adaptation du roman, alors que Kassovitz dirigeait Réno et Cassel dans cet imbroglio mystico-inquiétant au parfum de conspiration religieuse parano. Le film était à moitié réussi, handicapé par son sujet et la délicate mission de mettre en scène cette histoire prétexte à de multiples illogismes. On nous arrive maintenant avec ce scénario à coucher dehors, "inspiré" du roman original et scénarisé par nul autre que ce gros tacheron de Luc Besson. Comme dirait Jacques Lu Cont : "I got a feeling... it's automatic" ! Besson à sa table, pianotant sur son clavier, écrivant n'importe quoi, en prenant bien soin d'emballer ce même n'importe quoi dans un sirupeux glaçage de clichés. On ne s'ennuie pas pour autant; le rythme est vif, et les grossièretés scénaristiques ne nous laissent pas le temps de regarder notre montre. Réno joue sur le pilote automatique lui aussi, bourru et sympathique, tandis que Benoît Magimel remplace Cassel en tant que partenaire, et personnifie avec un certain réalisme un jeune tombeur athlétique. Cette fois-ci, nos deux flics font face à un mouvement chrétien "tombé dans l'oubli" qui cherche un trésor du Vatican, qui s'avère être un livre "écrit de la main même de dieu". On ne sait pas pourquoi, mais ces illuminés sont douze et ont tous les mêmes noms que les apôtres originaux. Ils croient à une sombre prophétie voulant que sept sceaux ouverts dans l'ordre conduiront à l'arrivée des "anges de l'apocalypse", et c'est ce qui semble se produire, alors que des originaux en soutane se mettent à assassiner les apôtres à tout va, avec une force surhumaine. Ce qui dérange à ce point, c'est que le film souffre de tous les "défauts branchés" gouvernant actuellement le cinéma français - et plus particulièrement les productions estampillées "crottin bessonique" : la volonté d'en mettre plein la vue, les effets spéciaux peu subtils, et l'inclusion du kung fu et de la haute voltige dans la vie quotidienne. Lors d'une poursuite, par exemple, Magimel talonne un assassin en soutane, et celui-ci grimpe partout tel un Jackie Chan béatifié, se permettant même des rotations aériennes en sautant partout. Pour un peu, on pourrait croire Alfonso Brescia dissimulé derrière ces singeries, gesticulant en tant que "consultant à la grossièreté" afin que les acteurs prennent bien leur essor sur ses trampolines. Il est aussi un peu agaçant d'être prisonnier d'un thriller à saveur de conspiration religieuse, ce qui semble être très "mode" ces temps-ci, à une époque où exploiter la crédulité et la superstition des spectateurs va de soi. Après Dan Brown, le déluge ? On peut dire en tout cas que Brown, couleur merde, sait comment s'en mettre plein les poches, et trace un chemin qui va probablement être suivi jusqu'à l'écoeurement subséquent de l'humanité. LES ANGES DE L'APOCALYPSE n'est pas une merde pour autant, étant correctement réalisé par un Dahan qui a indéniablement le sens du rythme. La direction photo et artistique sont assez accrocheuses, donnant une dimension esthétique agréable à une oeuvre cherchant surtout à distraire le pauvre spectateur avide de religieuseries. Il est assez amusant, aussi, de voir apparaître un Christopher Lee tout digne, s'exprimant en français, au beau milieu de tout ce cirque. Orloff |
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La ROSE ECORCHEE - Claude Mulot - 1969 aka: THE BLOOD ROSE; DEVIL'S MANIAC (c'est le titre que j'ai sur ma K7 !) Une femme (Anny Duperey (!)) s'éprend d'un célèbre peintre. Ils vivent dans un grand château. Mais une autre femme, jalouse, provoque un accident qui défigure atrocement la femme du peintre. Dépité, le pauvre vit un calvaire et fait passer sa douce pour morte. Il découvre alors qu'un des hommes (Howard Vernon) travaillant pour lui dans sa serre privée, n'est autre qu'un chirurgien plastique oeuvrant pour des criminels. Il lui demande alors de s'occuper de sa femme, malheureusement irrécupérable, et bien sûr pour cela il lui faut une jeune fille vivante afin de lui prélever la peau de son visage. Le thème de "la femme défigurée qui pousse au meurtre pour qu'elle retrouve sa beauté" a été mille fois exploité. Ici, l'intérêt ne réside pas dans l'histoire, mais plutôt dans l'atmosphère. Et surtout de ces scènes étranges montrant les serviteurs du peintre, des nains vêtus de peau de bête, s'acharner sur de pauvres jeunes filles innocentes et surtout bien roulée. Pervers. Drôle aussi de voir Anny Duperey avec un visage atrocement brulé et sa vision subjective floue. Le final contient même son lot de surprise que je ne dévoilerai pas ici. Intéressant. Claude Mulot a, par la suite, oeuvré dans le porno. Kerozene Un des tout premier film de Claude Mulot, avant son basculement dans le X sous le pseudonyme de Frédéric Lansac ("la femme objet", "shocking", etc...). Il nous sert ici son "yeux sans visage's movie" personnel, avec toutefois quelques petites modifications. Ici, un peintre du nom de Frédéric Lansac (tiens tiens...) voit sa femme (Annie Duperey) défigurée et paralysée à la suite d'un accident. Très belle autrefois, elle est devenue un monstre aigri servi par deux horribles nains vêtus de peaux de bête! La seule solution consiste pour ce monsieur à faire appel au savoir-faire d'un chirurgien-voyou (Howard Vernon), qui compte faire une greffe à partir d'un spécimen vivant. A partir de là, kidnapping, un bout de sein par-ci par-là, bagarre, fuite, et tout l'bazar de ce genre de film... Finalement c'est peu passionnant, malgré tout les efforts de mulot à nous servir une ambiance gothique très sombre, le jeu faiblard des acteurs et le manque d'action ennuie plus qu'il ne fascine... comme quoi le Rollin il est balaise je vous dis!! A noter également la présence d'Elisabeth Tessier... Franfran |
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RUBBER - Quentin Dupieux, avec Stephen Spinella, Roxane Mesquida, Wings Hauser et Robert, 2010, France/Angola, 82m Robert, un pneu doué de pouvoirs télépathiques, va se servir de ses pouvoirs pour se venger! Le générique nous présente un type qui se met à dire, sans raison évidente, une liste de film connus. Ca peut nous faire voir que le film est mauvais en lui-même. Par contre, l'idée de base est bonne, mais la mise en scène est mauvaise (des spectateurs assistant au film se comportant comme des bêtes et tués par du poison). Dommage. Le film a aussi la qualité de rendre hommage aux road movies. Roulez en direction d'un autre film ! Oli |
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