Mise à jour  le 18 juin 2023

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STACY - Naoyuki Tomomatsu, 2001, Japon 

Au début du 21ème siècle, les jeunes filles de 15 à 17 ans de partout sur la planète meurent sans raison apparente et reviennent en zombie. Une semaine avant de "mourir" elles sont affectées par le "Near Death Happiness syndrome" le syndrome de la pré-mort ou elles sont joyeuses sans raison apparente. Si les gouvernements demandent à leur proche de les "re-tuer", beaucoup de familles ne se résignent pas à tuer leurs filles, soeurs ou amoureuses. Il y a donc des corps d'élite, nommés les "Romero" (un des nombreux gros clins d'oeil) qui tuent les Stacy, tel est le nom sur lequel tout le monde s'entend pour appeler les filles zombies, sans parler des mercenaires qui le font pour le bon prix. On suit Eiko, atteinte du NDH syndrome, qui demande à un marionnettiste de la tuer lorsqu'elle sera zombie.

Un tournage vidéo plein de gore pour une histoire qui ne se prend pas totalement au sérieux, heureusement. En fait les références sont tellement nombreuses à la trilogie de Romero et autre films classiques du genre (on vend des tronçonneuses appelées BRUCE CAMPBELL RIGHT HAND 2 pour tuer les zombies, car il faut les découper en 165 morceaux pour les trucider pour de bon) que l'on se croit en plein délire de fan boy. Le quota d'effets spéciaux est bien rempli, les litres de sang éclaboussent la caméra, spécialement chez un savant fou qui essaie de comprendre la mystérieuse substance qui se dégage parfois des Stacy. L'ensemble des acteurs jouent bien le jeu, malgré l'artificialité des situations, de ce syndrome de joie limite surréaliste. On termine très fleur bleu et on reste un peu bouche bée devant ce délire inclassable. Comme dans WILD ZERO, aussi distribué par GAGA, l'amour triomphe. Mario Giguère

SURVIVAL OF THE DEAD - Georges A. Romero, 2009, États Unis/Canada

Sur un île, il y a deux clans. Un clan qui veut tuer les zombies et un deuxième clan qui veut les garder afin de les remettre vivants lorsqu'un antidote verra le jour. Après un incident, le leader du groupe deceux qui veulent éliminer les zombies, un vieillard de près de soixante dix ans, est envoyé en exil hors de l'île et après quelques mésaventures, il reviendra avec une pognée de survivants se refugier sur l'île.

Le film est très moyen. Ce n'est pas un grand Romero, mais comporte des qualités. Je le préfère à Diary Of The Dead (image poche et platement filmé).Le scénario est assez original, il essai de ne pas trop faire de redite... Le film a un traitement qui ressemble a un western et comporte comme d'habitude d'excellents interprètes. Il y a de bons et de mauvais effets gores. Les mauvais sont en CGI et le film comporte deux scènes discutables avec un zombie qui conduit une voiture et une autre avec une zombie qui conduit un cheval. Un peu à la manière de DAWN et de DAY, il y a une scène tres gore avec un individu qui se fait vider de ses entrailles et c'était drôle d'entendre la réaction des spectateurs non habitués à ca... Bref, le film ne laissera personne indifférent. Romero est encore en forme, mais ses meilleurs heures semblent être passé. Black Knight

SWAMP ZOMBIES - Len Kabasinski avec Wayem Gardner, Jasmin St.Claire, Len Kabasinski, 2006, États Unis, 90m

À cause d’une visite éclair d’inspecteurs du gouvernement, le directeur d’un établissement hospitalier se débarrasse de ses sujets d‘expérimentation. C’est que le monsieur espère ressusciter les morts et créer ainsi de super soldats immortels. Il ne le sait pas, mais les macchabées jetés dans les marais en sortent, il a réussit, pour le grand malheur de jeunes campeurs. L’enfilade de scènes obligatoires s’accumule, avec gore, nudité et arts martiaux au menu.

Mettant plus d’un atout de son côté, le réalisateur, également acteur et expert en arts martiaux, a engagé la ravissante Jasmine St.Claire, ex-lutteuse ECW et TNA et hardeuse pour le quota de nudité et le catcheur Blue Meanie, que j'avoue ne pas avoir reconnu en dehors de son maquillage habituel. Sinon le scénario emprunte à tous les films du genre, souvent un peu maladroitement, du mieux qu’il est possible dans un tournage qui a l’air rapide. Plus curieux que réussit, mais pas méchant pour autant, SWAMP ZOMBIES ne laisse aucun souvenir impérissable, mais peut satisfaire l’appétit féroce d’un amateur de zombie mange tout. Mario Giguère

TEENAGE ZOMBIES aka TEENAGE TORTURE - Jerry Warren avec Katherine Victor dans le rôle du Dr Myra, 1957, États Unis, 73m

Des teenagers amateurs de ski nautique découvrent bien malgré eux l'existence d'une "île secrète" abritant les démentiels travaux d'une vilaine scientifique au service des ennemis des États Unis d'Amérique! Créatrice d'un gaz permettant d'ôter toutes traces de libre arbitre, le brune machiavélique transforme ses cobayes en zombies manipulables à loisir, créant ainsi des soldats potentiels obéissant au doit et à l'oeil. Elle enferme alors ces sales ados fouineurs en cage, ceux-ci lui permettront de tester définitivement son gaz zombificateur pour le plus grand plaisir de ses investisseurs.

Deuxième film de Jerry Warren, qui n'avait alors pas encore commencé à bidouiller et remonter des films mexicains comme un malpropre, ce TEENAGE ZOMBIES marche sur les traces des succès du film pour teenagers en mélangeant maladroitement le beach movie et le film d'horreur. Mais Warren n'est pas ce que l'on peut appeler un réalisateur talentueux, et l'ennui gagne rapidement le spectateur qui assiste à une série de plans statiques au milieu desquels de pauvres acteurs amateurs tentent (très) difficilement de faire croire à une histoire à laquelle eux-mêmes ne semblent pas croire. Les zombies du film ne sont en fait qu'un seul (et il n'est même pas adolescent), et le climax du film est sans doute lors du final, quand un gorille sur lequel la méchante savante a expérimenté son gaz, s'échappe pour taper sur un bad guy qui ne méritait que ça. On finit sur une note rigolarde balancée connement par l'un des jeunes héros du film et on s'empresse de presser le bouton eject du lecteur DVD en bénissant je ne sais qui que cette pelloche ne fasse que 73 minutes. Kerozene

Quatre jeunes, Reg, Skip, Julie et Pam décident de passer leur week-end en mer. Hasard faisant, ils découvrent un îlot où ils décident d'accoster pour se balader. Sur place, alors que l'endroit aurait dû être désert, ils observent d'étranges travailleurs à la démarche nonchalante apparemment dirigés par une femme étrange. Cette femme, c'est le Dr Myra, scientifique excentrique et mégalo, qui ne va pas tarder à faire capturer et enfermer nos 4 jeunots dans sa cave... A la solde d'agents soviétiques, elle tente de mettre au point un gaz transformant les gens en zombies, et ces jeunes tombent à pic car il est temps pour elle de tester sa découverte sur des humains...

Low-budget par excellence, ce TEENAGE ZOMBIES respire le fauché du début à la fin, mais sa durée assez courte permet néanmoins un visionnement fort supportable pour tout amateur averti.

Ainsi la scène finale qui voit un combat opposé nos jeunes, à des agents du KGB, au Dr Myra, à un zombie et à un gorille velu échapper de sa cage, vaut à elle seule le détour !

Si "Teenage" il y a bien, point de zombie tel que nous les imaginons d'ordinaire. Ici, le zombie fait penser à un lobotomisé non violent, un pauvre bougre hypnotisé plus que tout autre chose! ... Mais soyons indulgent, ce n'est déjà pas si mal... Marc Evil

la TERREUR DES ZOMBIES aka DR. BUTCHER MD aka Zombi Holocaust - Marino Girolami, 1979    

Du bon Z rital qui tache, qui pioche autant dans le ZOMBIE de Fulci que dans le CANNIBAL HOLOCAUST de Deaodato, sans pour autant atteindre le niveau de ses inspirateurs, cela va de soi. Dans la morgue d'un hôpital new-yorkais, de morceaux de cadavres disparaissent. La raison: un employé bouffait des morceaux. Celui-ci, une fois découvert, se jette par une fenêtre. Un tatouage qu'il arborait sur la poitrine indique qu'il vient d'une île tropicale peuplée de cannibales. Ni une, ni deux, une équipe de journalistes et d'autres personnes partent pour l'île en question. Et bien sur, ils y croisent des cannibales. Et ces cannibales ont faim. Alors, ils bouffent les porteurs pour commencer, puis quelques héros. Mais voila que certain héros seront sauvés in extremis par l'arrivée de zombies peu convaincants qui font "hunnnnnnnnnnnnnnnn" (autrement dit, un long et pénible râle de fatigue. Ces zombies sont en fait le fruit des expériences d'un savant fou qui expérimente sur l'île. Le film fini par la mort de celui-ci, qui se fait buter par les cannibales, et brûler son labo pourri. Les scènes gores ne manquent pas: les yeux sont crevés, les ventres éventrés (!), les tripes étripées (!!), des têtes sont trépanées, etc... Dans le dernier Craignos Monster, JPP dit qu'à la fin du film, il reste 3 survivants, or dans le film que j'ai vu, il n'en reste que deux. Alors, JPP se serait-il lamentablement gouré, ou a-t-il vu une version cut ? Kerozene

Un cannibale qui est étudiant dans une école de médecine en profite pour grignoter tout en étudiant. Il se fera pincer et toute une équipe partira vers l’île de Kino aller voir ses copains et le Docteur O'Brien. Mais le docteur s'amuse a faire des transplantations de cerveaux dans des corps indigènes morts et les encourage au cannibalisme. Plein de Gore et de rebondissements morbides dans cette histoire qui a dû s'inspirer d'Emmanuelle et les cannibales, même motif musical et héroïne que l'on méprends pour une déesse. La fin est abrupte pas possible, mais pour le gore, on est servi. Mario Giguère

THR33 DAYS DEAD - John M. Ware avec Brian Boylen, Gary A. Carreker et Ben Farley, 2014, États Unis, 83m 

Patrick, Justin et Jeff vont à la pêche et leur expédition entre hommes est gâchée quand à leur retour, leur petite ville d'Alabama est sujette à une attaque de zombies.

On l'a dit tellement souvent, mais nous allons le répéter ici, il n'y a rien de plus lourd qu'une comédie d'horreur qui n'est pas drôle. THR33 DAYS DEAD n'est pas qu'une mauvaise comédie d'horreur, c'est une mauvaise comédie d'horreur cheap et mal faite à la fois. En même temps, ça ne semble jamais un projet très sérieux, des mecs ont filmé ce qu'ils pouvaient et par miracle, le ''film'' a été diffusé sur Syfy. Je me sens donc un peu mal de vouloir être dur sur ce projet sans prétention mais bon, je vous mentirais en vous disant que j'ai passé un bon moment. Le gros problème du film est le rythme. Les scènes n'ont aucun rythme, s'enchaînent mal et semblent toujours ULTRA forcées entre elles. Parce qu'en tant que tel, THR33 DAYS DEAD aurait pu être pas du tout convaincant niveau humour, mais intéressant simplement en tant que film de zombies installé dans une petite ville, ce ne sera jamais le cas. Je me dis que c'est un premier effort d'un réalisateur visiblement passionné et qu'il aura la chance de sortir de meilleures choses dans le futur. Abba

TOKYO ZOMBIE - Sakichi Satô, 2005, Japon   

Mitsuo (Sho GOZU Aikawa) et Fujio (Tadanobu ICHI THE KILLER Asano) sont deux gros abrutis. Le premier, faux sage chauve adepte du jujitsu, s'évertue à enseigner ses connaissances des arts martiaux au second, un grand simplet à coupe afro (ceux qui pensent Eric et Ramzy ne sont pas loin). Après avoir tué plus ou moins accidentellement leur boss, ils s'empressent de l'enterrer au pied du Black Fuji, une gigantesque montagne d'ordures trônant au centre de la capitale nipponne et témoignant du dédain qu'on les japonais pour leur environnement. Black Fuji, en plus d'être la plus grande déchetterie au monde, se trouve également être l'endroit rêver pour quiconque souhaite se débarrasser d'un cadavre trop encombrant. C'est alors qu'une réaction chimique résultant des improbables mélanges improvisés au sein de la montagne provoque la " résurrection " des cadavres dissimulés dans les profondeurs de la montagne. Ainsi commence la grande invasion des zombies !

Sakichi Satô, scénariste d'ICHI THE KILLER et de GOZU, adapte ici un manga joliment déglingué et riches en propos sociaux - on aborde la question de l'environnement, du capitalisme outrancier et même de la pédophilie (encore que sur ce dernier point, on peut se demander s'il n'a pas été injecté à des fins purement humoristiques) ainsi que de la recherche de soi et de l'amitié, deux choses récurrentes un peu partout... Mais l'ensemble est surtout prétexte à la gaudriole et on nage en pleine comédie surréaliste d'où ne cesse de transpirer un esprit très manga. TOKYO ZOMBIE n'est en effet pas un film d'horreur à proprement parler, les scènes gores sont rares et Sakichi Satô s'intéresse bien plus à ses personnages. Hors de question pour lui de divertir à coups d'effusion d'hémoglobine, il prend systématiquement soin de bifurquer là où on ne l'attend pas en brisant le rythme et les conventions habituellement de rigueur. Il en va de même lors des combats entre Fujio et ses adversaires sanguinaires au centre d'une arène érigée par la bourgeoisie ayant survécue à l'invasion des zombies et vivant désormais dans une cité fortifiée : ceux-ci sont abruptement terminés par la maîtrise de Fujio sur son jujitsu, coupant court à toutes éventuelles excitations générées par le contexte du film. La démarche serait louable si le film ne plongeait pas le spectateur dans un certain ennui à force de vouloir faire le malin, d'autant plus que côté humour, les gags sont rarement drôles. Kerozene

TRAILER PARK OF TERROR - Steven Goldmann avec Nichole Hiltz, Lew Temple, Hayley Marie Norman,, 2008, États Unis, 91m

Une bande de jeunes qui se sont perdus, trouvent refuge dans un site de campeurs habité par des morts-vivants!

Inspiré d'un "comic book" d'Imperium, le film est linéaire mais comporte quand même différents segments. Les personnages ont une certaine épaisseur qui les caractérisent, mais le film, malgré un certain savoir faire du réalisateur et à cause d'un délai de tournage trop court, déçoit après un bon début dans le style de "revenge movie". Effectivement les jeunes ne donnent presque pas de résistance et ça en devient ennuyeux. Il reste malgré tout quelques bons effets qui seront coupés de la version "R RATED" comme un étudiant qui se fait lacérer la peau sur le corps avant d'être cuit dans une genre de panier à friture géant. Pas de nudité non plus. Black Knight

Après un début très prometteur et une première moitié qui remplit le cahier de charges, il y a une odeur de récit plus inoffensif que subversif qui s'installe. Le flou qui entoure les zombies, ils mangent bien de la chair mais ne vivent que la nuit, les placent plus du côté de fantômes méchants mais dont il suffirait de se défendre jusqu'au matin. Là se trouve aussi l'autre faiblesse, ces ados délinquants présentés comme des cas extrêmes s'avèrent de bien inoffensives victimes. C'est plutôt Norma, reine du Trailer Parl, que l'on perçoit comme l'ultime victime, devenue bourreau. L'humour noir désamorce aussi ce qui se présente comme un survival féroce style Massacre à la Scie, mais qui se termine de manière presque tranquille. Conserver l'humour tout en ayant pas peur de faire peur, voilà qui aurait été plus mémorable. Parce que la simple vue de quelques sévices corporels n'a plus l'effet d'avant les films de torture récents, ou encore les Cannibal Holocaust d'antan, pas plus que les blagues ne sont aussi drôles depuis Shaun of the Dead. Mario Giguère

TRAIN TO BUSAN aka Dernier train pour Busan aka Busanhaeng - Sang-ho Yeon avec Yoo Gong, Soo-an Kim, Yu-mi Jung, 2016, Corée du Sud, 118m

Yoo Gong, un patron d'entreprise, demande à un employé de vendre toutes ses actions dans la compagnie. Il part rejoindre sa jeune fille Soo-An Kim pour son anniversaire et lui donne le même cadeau que l'an dernier. Le petite aimerait mieux aller voir sa mère dont elle s'ennuie énormément. Papa promet que le lendemain ils prendront le train pour Busan. Au moment ou se termine l'embarquement, le spectateur va voir une personne infectée monter subitement dans l'appareil, sans être repérée. Ce qui doit arriver arrive, ce sera bientôt, wagon après wagon, une horde de zombies qui nait et on verra les différentes façons de réagir des passagers, pendant que les nouvelles se répandent: la pandémie frappe rapidement tout le pays.

Un train, des personnages aux motivations pas toujours évidentes de prime abord, des zombies furieusement violents et rapides, une cruauté ambiante qui laisse peu d'espoir de voir quelqu'un survivre. Excellent film de morts vivants qui rappelle évidemment les classiques du genre, mais avec une énergie du tonnerre et un ensemble d'acteur attachants et souvent surprenants. On prend tout son temps pour expliquer le pourquoi et le comment, on ne donne pas toute l'information pré-digérée comme dans trop de films du genre. Quelques morceaux de bravoure et d'effets spéciaux étonnants frappent l'imagination. Évidemment le duo père fille donne droit à quelques moments mélodramatiques qui ralentissent un peu le rythme ou qui laissent souffler le spectateur plus horrifié. On est collé sur notre siège jusqu'à la fin. Un grand succès au festival Fantasia en 2016. Un film à voir. Le réalisateur aura aussi réalisé un film d'animation, Seoul Station, qui explore une invasion de zombies dans la station de train de Seoul, dont on dit le plus grand bien. Mario Giguère

TREPANATOR - N.G. Mount aka Norbert Moutier, 1991, France

Ah mes aïeux ! C'est terrible ce que l'on peut faire avec 2 balles en poche, un camescope familial, des potes, 2-3 prothèses en caoutchouc et des litres de sirop. N.G. Mount, aka Norbert Moutier, nous livre ici un monument du Z cocorico. Un docteur fou qui perce des crânes et charcute des gars se fait pincer par les flics (inspecteur Mount en personne !). Son fils sera envoyé chez son oncle à New York: le docteur J. Roll interprété par.... Jean Rollin, c'est bien ça, bravo ! Le fils, qui a grandi, bosse dans la clinique de débiles du tonton Roll et continue les travaux de son père qui consiste en, pourrait-on croire, découper ses victimes et leur mettre le cerveau dans un bocal. Corps découpés, cerveaux extirpés, crânes percés et découpés au sabre... Un de ses clients fini en 15 morceaux, mais sa femme n'est pas d'accord. Alors, il les recolle. Mais un ballon lui arrivera dans la tête et la fera volée avec de belles giclées d'hémoglobine. A noter aussi la présence d'un réalisateur de cinéma fantastique qui sera exécuté par Dr. Roll parce que "ces gars donnent une mauvaise image de notre profession" dit-il. Le réalisateur en question est incarné par William Lustig ! Le final fait sortir des zombies revanchards du sous-sol de la clinique. Et ça c'est cool. Cheap, mais cool. Kerozene

UNCLE SAM - William Lustig, 1997, États Unis  

 Sam est un soldat crétin qui se fait abattre pour des compatriotes ayant effectué une erreur de tir durant la guerre du Golf. Trois ans après, son corps est retrouvé et rapatrié au pays. En attendant l'enterrement, le cercueil est entreposé chez la soeur de Sam, dont le fils est une petite teigne pro-militaire qui admire son oncle. Ce dernier, très touché, se lève de son cercueil le 4 juillet et sème le trouble lors de la fête nationale, arborant un costume de l'oncle Sam.  

Même si Lustig, et Larry Cohen au scénario, ont des idées sympathiques, le résultat de ce film est plus que navrant. Inintéressant et surtout très mal réalisé, on retiendra le maquillage de zombie et les quelques scènes gores: une décapitation, un empalement à laide d'un drapeau américain, Robert Forster se faisant griller par les feux d'artifices.... Isaac Hayes y joue le bon vieux soldat sympa avec une jambe de bois. Il est ridicule. Le neveu de Sam est un petit con irritant à qui l'ont souhaite décocher une baffe à tout instant. La musique est horrible. Bref, triste constat. Kerozene

 

UNDEAD - Michael & Peter Spierig, 2003, Australie, 1h44

On savait les Australiens dérangés - pensez à CROCODILE DUNDEE - mais on n'avait pas encore vu ce que pouvait donner l'alliance maléfique entre deux frères jumeaux (un peu à l'exemple des TWINS OF EVIL de la Hammer) voués au mal cinématographique.

Prétexte : Une petite ville australienne réputée pour sa tranquillité. Un météorite explose à quelques pas de la Terre et des morceaux de rocaille brûlante traversent l'atmosphère pour venir s'écraser un peu partout, contaminant la populace locale et transformant nos amis pêcheurs en de hideux zombies. Une équipe de survivants, composée de divers représentants de diverses couches sociales, se battra jusqu'au bout contre les ghoules déchaînées mais découvrira qu'il y a plus qu'une histoire de zombies dans ce complexe scénario.

On ne peut pas dire que UNDEAD est une réussite sur tous les points, mais pour un premier film sans trop de budget, il regorge de bonnes idées et de trouvailles amusantes. L'idée de départ est fort commune, mais les développements qui suivent le sont un peu moins... Il y a vers le milieu du film une rupture de ton évidente, qui ne rend pas nécessairement service à l'ambiance mais qui donne droit à de curieuses scènes.

Les personnages sont amusants pendant un certain temps. On a droit à un couple de policiers, un couple de nobodys composé d'un bouseux et d'une ancienne reine de beauté enceinte jusqu'aux yeux, une jolie demoiselle (pétillante Felicity Mason) ayant usurpé la couronne de celle qui est enceinte, et un pêcheur miraculé obsédé par les armes à feu et débitant les one-liners les plus fromageux que j'ai entendu depuis longtemps. Cependant, le preneur de son n'est pas toujours très vif et on a parfois du mal à saisir ce qui se dit, l'accent n'aidant pas, et l'hystérie mal jouée du policier moustachu empirant le tout.

Les effets spéciaux, pour la plupart bidouillés digitalement, ne gagneront pas un prix Nobel de CGI mais sont plutôt bien faits et passent très bien. UNDEAD n'est pas une réflexion sociale très intense mais c'est un film très amusant où on retrouve du gore, des fusillades et du plaisir en quantités généreuses, et une telle recette n'est jamais nuisible à votre santé mentale. Orloff

Rene, (Felicity Mason) une reine de concours d'un petit village de pêcheur australiens, aimerait bien quitter le bled. Malheureusement, une chute de météorite qui transforme les humains en zombie s'abat sur le coin. Rapidement, Rene, un jeune couple avec la femme enceinte, un pêcheur récemment kidnappé par les extraterrestres et deux policiers, une asthmatique et un névrosé, se retrouvent enfermés dans un sous-sol à l'abri d'une armée de morts vivants.

On passe de Braindead à X Files rapidement dans ce petit budget ( un million ) australien réalisé par deux frères qui réussissent à nous en mettre plein la vue. Il a cependant les défauts d'un premier film, on accumule les clichés du genre en première partie, mais le scénario part dans toutes les directions et devient confus comme la mythologie d'X Files. Cependant, on a pas le temps de s'ennuyer, Felicity Mason (qui semble sortie tout droit de TENEBRAE) a une présence remarquable et les effets spéciaux font la job. La scène finale, tel un Resident Evil, vaut le détour à elle seule. Amenez-nous d'autres films, frères Spierig ! Ca fait du bien un bon film de zombie de temps à autre. Mario Giguère

UNDEAD OR ALIVE - Glasgow Phillips avec Chris Kattan, James Denton, Navi Rawatt, 2007, États Unis, 92m

Elmer Winslow est un déserteur de l'armée qui se retrouve en prison avec Luke Budd, un grand dadais qui voulait épouser sa princesse, en fait la fille de joie du saloon local. Leur compagnon de cellule a mangé le cerveau de sa femme et sa fille car, voyez-vous, Geronimo a lancé une malédiction sur des hommes blancs, en transformant en zombie. Les zigotos s'échappent avec l'argent du Sheriff et une poursuite dans le désert démarre et rapidement les forces de l'ordre sont tous des zombies. Nos Bud et Terence de pacotille rencontrent alors Sue, nièce de Geronimo, élevée à New York, fringuée comme si elle revenait du futur.

Une comédie western de zombies qui ne fait pas rire. Trop faciles les gags pour un réalisateur scénariste dont c'est le premier film et qui semble sous le charme de ses vedettes, oubliant de faire rire ses spectateurs. Si Shaun of the Dead a frappé dans le mille, il ne suffit pas de faire des blagues de zombies qui bouffent du vivant pour que l'on éclate de rire. On se demande aussi si on n'a pas failli virer aux allusions à Brokeback Mountain avec ce duo de cowboys pas naturel. Bref, outre les effets spéciaux gores de Robert Kurtzman et la présence agréable de Navi Rawatt, le film se termine et on ne retient pas grand chose, Mario Giguère

The VANGUARD - Matthew Hope, 2008, Angleterre 

En 2015, le monde part en sucette: entre la pénurie de pétrole et un léger souci de surpopulation, il faut trouver une solution. Celle-ci passe par l'éradication pure et simple d'une bonne partie de la population mondiale. Comment ça se passe? Assez mal en fait. Des toubibs bidouillent des cochonneries et au final on se retrouve avec plein de morts, une horde de zombies (ou infectés, ou appelez-les comme vous voudrez) ainsi que quelques survivants dirigés par la Corporation, sorte d'entité totalitaire dominatrice qui emploie des arabes conditionnés via cartes à puce pour faire face à une résistance à l'existence hypothétique. Voila pour le cadre. Le film prend place dans un bois. Un bois tout vert, avec des arbres, et c'est assez joli, voire même bucolique. Et dans ce bois vit Max, un barbu qui survit tant bien que mal en zigouillant les quelques zombies qui viennent lui pourrir la vie à un rythme plus ou moins régulier. Plutôt énergique d'ailleurs, Max charcute ses victimes à l'aide de deux petites haches, puis arpente les sentiers au guidon de son vélo au design de chopper, ce qui lui donne un petit air de Dennis Hopper façon Easy Rider-post-apo. Mais les arabes à la solde de la Corporation sont sur ses traces. Heureusement, l'un d'eux parvient à se défaire de sa puce et décide de protéger Max.

Voila un cadre fort sympathique et un point de départ plutôt confortable pour un film à tout petit budget.... Un peu trop petit d'ailleurs. On sent la mise en boîte rapide et une priorité aux dialogues sur l'action. Ca ne serait pas un mal si ces dialogues tenaient la route, malheureusement, ce n'est pas toujours le cas. On en vient même parfois à se demander où est passé le bon sens des scénaristes qui tentent de manière un peu trop grossière de vouloir faire passer un message alarmiste à propos de notre société de consommation. L'intention n'est sans doute pas mauvaise, la manière l'est un peu plus. Ca papote donc passablement et on s'ennuie jusqu'à un final qui offre un joli gunfight forestier pas trop mal orchestré mais pas folichon non plus, cependant Matthew Hope livre deux ou trois très jolis plans panoramiques qui ne gâchent rien. "The Vanguard" reste hautement dispensable, cependant, je suis curieux de voir ce que Hope peut faire avec un peu plus de budget en poche. Kerozene

VERSUS - Ryuhei Kitamura, 2001, Japon

Ok, quelqu'un peut m'expliquer c'est quoi le buzz autour de ce film ? Plein de monde en parle en bien, allant même jusqu'à comparer le travail de Kitamura à celui allumé d'un Jackson époque Bad Taste ou encore, d'un Raimi.

J'ai vu ce Versus à Comédia et je trouve que ce n'est rien de plus qu'une merde qui, avec son rythme boiteux (long combat puis ennuyante discussion entre le héros et l'héroïne), sa caméra volante et ses combats trop-découpés ne parviennent qu'à prouver que ce film n'a aucune idée de mise en scène.

Et l'humour, my god ! Si voir un mec transpercer d'un coup de poing le crâne d'un zombie et d'en garder les deux yeux dans sa main vous fait encore rire... J'aime 100 fois mieux me retaper Brain Dead. J'ai crissé mon camp avant la fin du film ce que je ne fais jamais d'habitude, c'est dire si le film m'a ennuyé au possible.

Les frères Weinstein ont mis sous contrat ce Kitamura. Hum, à bien y penser, il va être parfait pour Dimension Films, je le vois bien réaliser un Dracula 2003 bien mou... Lloyd Llewellyn

Je me suis éclaté comme un dingue. Il y a peut-être une demi-heure de trop, certes, mais c'est un plaisir que de se pavaner devant un tel étalage de baston purement gratuite à coup de lattes, de flingues, de sabre...  La réalisation est plutôt bonne, Kitamura foisonne d'idées, mais manque de moyens, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose. Bref, je ne suis pas du tout de l'avis de Lloyd.

Mais j'appréhende tout de même son passage aux USA. Kerozene

Après une séquence ou un samouraï trucide des zombies, on se transporte aujourd'hui. Deux évadés de prison ont rendez-vous avec celui qui les a aidé, mais il n'est pas arrivé, il n'y a que ses subalternes, avec une femme fraîchement kidnappée. Le prisonnier tient à la libérer et la foire démarre. Mais cette forêt ou tout se passe est la 444ème porte de l'enfer, qui ressuscite les morts !

Mazette, quel spectacle, un mélange parfait de yakuzas, zombies et combats de haute voltige avec un humour noir corrosif et un mystère qui plane tout le long. Pourquoi tout ce monde semble se connaître sans s'être vus auparavant ? Un minimum de dialogue et un maximum d'action pour un petit budget utilisé de manière magistrale. A voir ! Mario Giguère

VIOLENT SHIT 3: INFANTRY OF DOOM aka ZOMBIE DOOM - Andreas Schnaas, 1999, Allemagne

Trois hommes font naufrage sur une île habitée par une sorte de secte de gros dégénérés mentaux menés par Karl the Butcher (Schnaas et son bide à bière) et son cher papa Karl Sr., plus communément appelé "Meister". Exécutions diverses, chasse à l'homme, expérimentations douteuses par un docteur sosie d'Adolf Hitler, karatékas destroys, zombies peu farouches... Schnaas, une fois de plus, utilise un scénario prétexte pour flatter le sale gosse qui est en lui et éclabousser l'écran de la façon la plus inimaginable. Si les décapitations et autres démembrements ne manquent pas, il fait effectivement preuve d'ingéniosité en ce qui concerne certaines mises à mort: corps découpé en deux dans le sens de la longueur, visage déchiqueté, cage thoracique mise à l'air, sodomie au croc de boucher puis extraction de la colonne vertébrale à l'aide de ce même croc, etc...

Inutile de dire que les acteurs sont pathétiques, que les prises de vue (en simili-cinémascope !) sont catastrophiques, que la musique est cheap (sauf pour un clin d'oeil au ZOMBIE 2 de Fulci lors de l'apparition des zombies). Au final ce joyeux bordel plein de tripailles et d'hémoglobine est gentiment divertissant, bien que répétitif... Kerozene

VOODOO aka VAUDOU - René Eram avec Corey Feldman, Diane Nadeau, Sarah Douglas, Jack Nance, 1996, Canada/États, 92m

Arrivant sur le campus en retard, Andy (Corey Feldman) n’a pas d’endroit ou se loger et espère bien que sa copine Rebecca, qu’il avait quitté pour aller en Europe, partagera son lit avec elle. Peine perdue, elle est dans une confrérie féminine et qui plus est, elle semble pas très enchantée par son retour. Andy va donc trouver refuge et intégrer une confrérie collégiale et rapidement se rendre compte que tout n’y est pas si normal. Il y a aussi ce bonhomme étrange (Jack Nance) qui veut l’avertir du danger qu’il court. Une histoire ou ses confrères sont des zombies vaudou, et qu’il risque de les rejoindre car le chef de gang a besoin d’un sixième larron mort vivant: Andy.

La pochette m’intriguait en même temps qu’elle annonçait un truc pas très original, mais il y avait Jack Nance, acteur fétiche de David Lynch, la tête inoubliable d’ERASER HEAD. Alors bon. on ne fracasse rien niveau scénario, c’est même faiblard, on ne réglera jamais la question de la copine désenchantée et ces zombies ont peur du sel comme les vampire ont peur de l’ail, mais sans trop de conséquences. Jack Nance y a un rôle bien petit, encore plus pour la belle Sarah Douglas qui disparaît trop rapidement. Ce n’est évidemment pas Corey Feldman et sa coupe Johnny Cash qui gagnera un Oscar et le gore y est bien timide. À signaler, la version anglaise comporte un 4 minutes supplémentaires par rapport à la version française, je me demande bien pourquoi, puisqu’il n’y a aucune partie de jambe en l’air et très peu de sang. Une version pâlotte du vaudou avec moult aiguilles dans des poupées de cire qui ne fera pas peur à l’amateur un tant soit peu expérimenté en la matière. Ou si vous préférez 2.5/10 ! Mario Giguère

WARM BODIES - Jonathan Levine, 2013, États Unis 

Dans un futur où les zombies ont pris possession de la grosse majorité du territoire, survit une communauté d'humains dirigée par le vilain Grigio (John Malkovich). En manque de médicaments, Grigio envoie sa fille (Teresa Palmer) et quelques têtes brûlées faire du "shopping" en terre ennemie. L'opération tourne au drame, mais R (Nicholas Hoult), un zombie existentialiste qui parle en voix off, tombe amoureux de la belle et la sauve des assauts carnassiers de ses copains morts-vivants. Julie et R vont alors devenir super copains, voire même plus... beaucoup plus.

Le zombie était sans doute la créature du bestiaire fantastique la moins prompte à se faire happer par la vague de romantisme adolescent gangrenant le cinéma hollywoodien depuis la fin des années 2000. Passe encore les vampires pleurnicheurs et les loups garous au cœur déchiré, mais comment imaginer un cadavre anthropophage tout pourri soudainement avoir du respect, voire de l'amour, pour les mortels? C'est ce que parvient à faire "Warm Bodies" en transformant le mort-vivant en héros romantique par excellence. Une aberration directement inspirée de "Roméo et Juliette" où le réalisateur de "All the Boys Love Mandy Lane" ose même la scène du balcon si représentative de la pièce de Shakespeare. Beaucoup veulent faire croire que "Warm Bodies" vaut mieux que n'importe quel "Twilight", et pourtant il s'agit d'une opération plus condamnable, car alors que l'on désespère de voir un film de zombies avec un minimum d'originalité par ces temps où les productions aussi peu friquées qu'inspirées pullulent, "Warm Bodies" tire de manière drastique le genre vers le bas tout en méprisant la nature même des bouffeurs de chair humaines et en prenant leurs amateurs pour des crétins. Mais sans doute que ceux-ci ne sont pas le public-cible. Kerozene

WAR OF THE DEAD - Sean Cisterna avec Jake Brown, Camille Djokoto, 2006, Canada, 88m

Des attaques à la grenade amènent dans une petite ville une enquêteuse spécialisée dans les cas de vampires et de zombies. Il s'avère que des vétérans de la deuxième guerre mondiale sont tués par des morts vivants, des allemand qu'ils ont trucidé et dépouillé de leur plaque d'identification. Le dernier papi et son neveu vont en baver, surtout que ces monstres qui, dans cet histoire, peuvent être tués en frappant n'importe quel organe vital, ne peuvent l'être qu'avec une arme datant de la deuxième grande guerre.

On pense rapidement à d'autres films de zombies plus ou moins notoires qui ont utilisées des vétérans allemand comme morts vivant, voir LE LAC DES MORTS VIVANTS ou SHOCK WAVE aka LE COMMANDO DES MORTS VIVANTS. D'autant plus que les acteurs sont à peine des "guys with bad make up", des hommes mal maquillées comme dit un témoin. Le mélange de genres et de tons n'est pas toujours réussit, il n'est jamais facile, mais on se promène entre horreur, on titille comme sans livrer la marchandise, il y a beaucoup d'humour et des retours en arrière limite mélodramatique qui jurent un peu. Il y a bien un twist final qui surprend et l'ensemble est de bonne tenue, mais le film est surtout recommandable à ceux qui veulent absolument tout voir dans le genre. Mario Giguère

WE'RE GOING TO EAT YOU aka Histoires de Cannibales aka Di yu wu men - Tsui Hark avec Norman Chu, Eddy Ko, Melvin Wong, 1980, Hong Kong, 92m

Ou l'on suit les mésaventures de l'agent 999 qui arrive sur une petite île à la poursuite d'un voleur surnommé Rolex. Le hic, et ni l'agent, ni Rolex ne s'en rendent compte rapidement, c'est que les habitants de l'île ont prit l'habitude de trouver leur viande en faisant cuire leur visiteurs. Les cannibales, qui portent des masques de démon pour chasser leurs proies, sont les villageois à l'allure banale, ou presque, à première vue. Il faut se méfier, entre autre de cette très grande femme qui est un travesti en manque d'amour, porteuse de syphilis, par exemple...

Quelle surprise que ce titre inconnu qui s'avère une comédie d'horreur, de cannibales pas très sérieux tourné par un jeune Tsui Hark. Étonnement d'entendre le thème musical de Suspiria, Witch, revenir fréquemment, parce que semble-t-il que Hark n'avait pas de budget pour la trame sonore, belle excuse. On est en pleine bouffonnerie, franche pantalonnade pas désagréable du tout, énergétique, pleine de kung fu et d'action comme Hark en est friand, et nous aussi. Tourné en pleine gloire du sous-genre affamé, qu'on pense à Cannibal Apocalypse, Eaten Alive, Anthropophagus ou Cannibal Holocaust, tous tournés la même année, et le contraste est étonnant. Le mélange des genres étant plus courant à Hong Kong qu'ailleurs, on est tout de même rapidement conquis par cette farce joyeuse ou on a de la difficulté à imaginer que nos vedettes pourraient réellement finir dans la marmite. On n'est pas loin de chanter le succès de Sacha Distel, Monsieur Cannibale, en terminant cette découverte rigolote. Mario Giguère

WILD ZERO - Tetsuro Takeuchi, 2000, Japon

Le monde est le témoin d'une série d'événements étranges: depuis qu'un météore s'est écrasé sur le sol japonais, des zombies arpentent le territoire à la recherche de chair humaine. De plus, des extraterrestres, sans doute responsables du météorite précité, envahissent le ciel avec leurs soucoupes rétros.

C'est au milieu de tout ce fatras qu'Ace, rocker loser propulsé sur une pétrolette ridicule, rencontre Tobio, jeune fille au look androgyne cachant un secret que seul l'esprit lock'n loll propagé par Guitar Wolf saura tolérer.

Soyons honnête, WILD ZERO n'est pas un film intéressant au niveau de son histoire, ni au niveau de sa mise en scène qui s'avère souvent mollassonne. Si le film mérite d'être vu, c'est pour son esprit totalement anarchiste, son fourmillement d'idées absurdes et géniales et sa galerie de personnages débiles. S'il va de soi que le film est construit comme une sorte de vitrine pour le groupe de garage rock Guitar Wolf et leur attitude de rockers caricaturaux se recoiffant la banane entre deux gunfight, le reste du casting mérite un sérieux coup de projecteur: entre le tenancier sadique d'une boîte de nuit au look d'écolier prépubère, la jeune tête brûlée obsédée par les armes à feu qui s'éclate en dégommant du zombie, le couple formé par un petit maigre et une petite grosse, sans oublier Ace en groupie de Guitar Wolf et Tobio avec ses oreilles décollées, il n'y a pas de quoi faire la fine bouche.

Humour à tous les étages, le film fait preuve d'un second degré parfaitement assumé et on sent l'influence du groupe et son admiration pour la SF rétro et l'horreur sanglante. Car en matière de gore, le film ne manque pas; on pourra regretter les nombreuses explosions de tête en CGI, mais au final ça offre un aspect kitsch qui ne fait pas forcément tache dans le paysage, et ce n'est pas le final, plus lock'n loll que jamais, qui me contredira.

Pour avoir vu le film dans une salle de concert avant que Guitar Wolf ne monte sur scène, puis pour l'avoir revu en DVD, force est d'admettre que l'ambiance festive arrosée de bière s'avère plus bénéfique au film que l'ambiance canapé-pèpère-doigts-de-pieds-en-éventail. Mais au final, malgré les nombreuses maladresses, et le jeu très approximatif de nos rockers fous, un seul mot vient à l'esprit : LOCK'N LOOOOOOOOL !!!! Kerozene

Ah ben c'est fort agréable de revoir de vrais zombies, ceux de Romero, lents et bleus ! Le film aurait probablement bénéficié d'être resserré au montage, mais comme ça ne se prend pas au sérieux une seule minute (vive les zombies en amour) on passe un bon moment en compagnie de Guitar Wolf qui nous rappelle que l'amour n'a pas de frontières, de nationalités ou de sexe. Là-dessus je ne suis pas certain, mais comme ils disent: LOCK'N LOLL !

Produit par Gaga Communications qui nous avaient offert la série fétiche ZERAM, que j'aime toujours ! Mario Giguère

ZOMBIE 3 - Bruno Mattei/Lucio Fulci, Italie

J'ai finalement pu finir ce film que j'avais commencé il y a de cela un méchant bout pour cause de cassette endommagée, ou de copie merdique. Fulci l'a commencé pis Mattei l'a fini. Je me demande a quel moment est-ce que Mattei a pris les choses en main, car cela ressemble pas mal plus a du Mattei qu'a du Fulci. J'ai trouvé que c’était un mix de 3 films de Dawn, Night of the zombie et même de the Crazies par moment. Pas nouveau le fait que ce soit un virus qui contamine et que l'armé a encore d'affaire dans ca. Un bon divertissement mais pas plus, sans oublier quelques scènes assez gorifique. Et la tête qui sort d'un frigo tout en volant  pour aller mordre une innocente victime, assez comique. Cré Lucio...eee Bruno???  Rana

ZOMBIE APOCALYPSE - Nick Lyon avec Ving Thames, Taryn Manning, Johnny Pacar, Gary Weeks, Lesley-Ann Brandt, 2011, Royaume Uni/États Unis, 87m, TV

Quelques mois après qu'un virus aie transformé 90% de la population en zombies, quelques survivants essaient de rejoindre la côte pour atteindre l'île de Catalina, dernier refuge des vivants.

La combinaison Asylum, spécialistes des mockbusters et la chaîne Syfy fait des flammèches. Cette fois il est rapidement apparent que l'on marche sur les plates bandes de la série télévisée WALKING DEAD. Si les premiers zombies marchent lentement, on avertit les nouveaux qu'il faut se méfier des RUNNERS, ceux qui courent. Sans parler de cette scène brève ou la brunette demande au groupe: pourquoi vous ne les appelez pas des zombies, ce sont des zombies ! Les scénaristes essaient donc de varier quelque peu sur le thème, allant jusqu'à présenter des zombies qui tendent des pièges aux vivants. Sans parler de l'inattendu tigre zombie ! Bon, si la présence de Ving Rhames est agréable tout comme le casting féminin intéressant, tout cela est fait avec peu de moyens, on s'y attend, et le sang gicle surtout en image de synthèse, tout comme les tigres. Rien d'extraordinaire, mais pour qui veut tout voir ce qui se fait en la matière, on peut rigoler ou se mettre le cerveau à off pour apprécier un brin. On a vu pire. Mario Giguère

ZOMBIE BLOODBATH - Todd Sheets, 1993, États Unis, 69m

Une contamination quelconque arrive dans une ville, y'a des zombies qui attaquent des gens et un groupe de mauvais acteurs tente de survivre. Vous savez là, un scénario qui réinvente le genre!

Par où commencer, hum... Ah oui! C'EST PLATE RARE! On peut excuser bien des choses à un film amateur et tourné en home video mais même le plus avide cinéphile zombiesque risque de s'endormir. Je vais vous résumer le film en seulement deux parties. Premièrement, les zombies attaquent des gens qui se sauvent et deuxièmement, les zombies bouffent les pauvres bougres pendant un bon cinq minutes. Ok, c'est bien amusant de voir un zombie éventrer une actrice laide, MAIS ON ABUSE! C'est juste terriblement mauvais et interminable malgré une durée de seulement 69 minutes. Le seul point positif que je peux ressortir de cet étron, c'est le jeu épouvantable des acteurs qui m'a bien fait sourire. Le pire dans tout ça, c'est qu'il y a deux suites! Abba

ZOMBIE BRIGADE aka ZOMBIE COMMANDO aka NIGHT CRAWL aka L'Armée de Damnés - Carmelo Musca / Barrie Pattison, 1986, Australie

Le film débute sur une scène se déroulant au Viêt-nam. Un soldat effrayé hurle un truc style "ils sont même pas morts, ces gars là !!!". Générique. Australie, les années 80, dans un bled de rednecks australiens... Les gens se préparent à organiser une réception pour accueillir un investisseur nippon qui va faire construire un parc d'attraction sur le thème de Robot Man, célèbre héros de bande dessinée. Seulement, au milieu du terrain choisi se trouve un monument aux morts du Viet Nam. Que fait-il là ? Ben y a bien une raison. Et cette raison apparaît lorsque ces cons font péter ledit monument: dès la nuit tombée, des zombies en uniforme se hissent hors du trou et partent croquer du vivant. Heureusement, un aborigène connaît une parade: il appelle les morts (gentils) pour s'en débarrasser. Autre moyen de les tuer: un pieu dans le coeur (?!) - il faut préciser aussi que quelques zombies ont les dents longues. Le lendemain, on apprend que les zombies ont peur de la lumière, et qu'ils vont revenir la nuit suivante. Les habitants découvrent que le village est cerné de mines, comme quoi, l'armée avait tout prévu en cas de pépin. La nuit tombe, l'aborigène appel une armée de gentils morts qui se battent avec les méchants, après un moment ils sympathisent, le jour se lève, les morts n'ont plus peur de la lumière (pourquoi ?) et ils entament un déminage.

N'importe quoi !!! Si au moins le film avait été filmé avec un poil d'énergie, et même de savoir faire, ça aurait pu donner un film de zombies correct, avec du gore et un certain dynamisme. Mais nous sommes ici en présence d'un film d'une exubérante platitude. Les zombies sont extrêmement peu crédibles. Il y a peu de gore. Mais on ressent bien le message anti-raciste et anti-militariste du film qui montre qu'il y a une certaine bonne volonté derrière toute cette merde. Il n'empêche que c'est pathétique. Kerozene

ZOMBIE CAMPOUT - Joshua D. Smith avec  Misty Orman (la cruche blonde), Tiffany Black (la cruche brune), John M. Davis (pataud n°1), Jeremy Schwab (le pataud n°2), 2002, États Unis, 91m

Quatre universitaires, deux filles (une blonde, une brune) et deux gars (les patauds) partent à Lakeside pour un week end de camping en pleine nature. Sur la route, des tonnes d'aventures les attendent : ils s'arrêtent acheter des boissons fraîches et des barres chocolatées, ils croisent une belle nana qui leur envoie des baisers d'une autre voiture, et le tout est immortalisé sur Mini-DV via un caméscope Blair- witchien sur fond de rires joyeux et niais. Comme les deux nanas sont super cool et pas trop mal foutues, elles vont jusqu'à montrer leur poitrine à leurs compagnons, comme ça, pour montrer qu'elles sont funs et que nous aussi... d'avoir osé visionner !

A peine leur tente montée et les filles en sous-vêtements, voilà qu'une pluie de météorite radioactive perturbe les ébats annoncés, et réveille tous les morts du cimetière voisin. A peine sortis de leur motte de terre, nos zombies passent à l'attaque et ils ont du neuneu à se mettre sous la dent !

On l'aura vite compris, pour tous les fans de dialogues débiles, de cruches bien foutues et de situations hilarantes, mais aussi de zombies voraces, procurez vous ce bis. Même si on peut appeler cela une farce sur pelloche, vous aurez le plaisir de voir des bras et jambes en plastique qui pissent le sang, une fillette assise sur une balançoire se faire choper par des zombies, une nana s'échappée à toute jambe avant de trébucher et de se fracasser le crâne sur un rocher, alors qu'elle vient de se faire bouffer les deux bras, un entracte publicitaire vous invitant au pop-corn soda en plein milieu du film, un chien encerclé puis dévoré, de nombreuses scènes clin d'œil aux films de Romero, et j'en passe... On l'aura aussi compris ce qui sauve la mise, c'est bien l'humour débile, mais souvent très drôle qui parsèment cette pelloche, au final pas si désagréable du tout pour un premier essai...

Quant aux pseudos scénettes gores, volontairement faites pour choquer, c'est 'the cherry on the cake' ! Marc Evil

www.zombiecampout.com

ZOMBIE COP VS The Alien Terror - Brian Singleton, 2001, Canada, 34m

"Supportez le cinéma local!" était écrit sur la pochette imprimée à l'aide d'une Canon Couleur. Chose que je fis tout de suite. Décision que j'ai regrettée au moment des premières images de ce projet vidéo (DV) tourné entièrement dans la belle région de la capitale nationale.

L'histoire? Il y a une histoire?

Un policier se fait attaquer par une horde de zombie. Il se fait mordre et devient lui-même un mort-vivant. De retour chez lui, il retrouve le confort de son appartement, de son ourson en peluche et de sa femme vampire. Le soir venu, des extra-terrestres essaient de comploter pour prendre le contrôle de l'univers. Et, bien sûr, notre Zombie Cop essaie de les en empêcher.

Alors voilà...

N’y allons pas par 4 chemins, ce film shot-on-video est vraiment mauvais (pour ne pas dire une pure merde). L'histoire ne tient pas debout, le montage est maladroit, la musique (on n'en parle même pas), la caméra arrive parfois à être à la bonne place, les scènes d'action manques totalement de rythme (les combats sont ridicules), et, à ma plus grande stupéfaction, le focus est à automatique! Alors vous imaginez le résultat.

Et que dire des comédiens. Josh Grace, si "imposant" dans "Jesus Christ Vampire Hunter" du réalisateur, lui aussi ontarien, Lee Demarbre, est mal dirigé et son interprétation de policier zombie est très fade. Pour ce qui est des extra-terrestres, on croirait un mix entre Keanu Reeves dans "The Matrix" et la constipation qu'afflige depuis toujours Bruce Willis. Seul la femme du policier, la ravissante Jade, arrive à imposer sa présence. Peut-être dû à son amateurisme qui lui donne un jeu naturel. Et le reste de la distribution est encore pire. Mais que font les acteurs avec ces perruques?

Le scénario, écrit aussi par Singleton, se perd quelque part entre la parodie et le sérieux, ce qui a comme effet de rendre le film encore plus faux qu'il l'est déjà.

Il faut quand même donner une mention positive aux effets spéciaux. Que ce soit une tête tranchée, un empalement, un corps en flamme ou tout simplement du sang qui gicle à profusion, ils sont tous bien réussis malgré la restriction visible du budget.

Et l'intention?

Mr. Singleton voulait-il nous divertir? Nous ennuyer? S'amuser? Expérimenter avec le médium? 

Dur de le dire, puisque ce film ne marche tout simplement pas. On ne s'amuse pas. On ne rit pas. On s'ennuie pour mourir. La durée de trente minutes semble une éternité.

A-t-il voulut rendre hommage aux films qui l'ont marqué? La seule référence frappante est une scène où Jade écrit à l'ordinateur et que l'on entend ce qu'elle écrit en narration (lien direct avec Scully de "The X-Files"). À part ça, rien. Absolument rien. À part peut-être... un hommage qu'il a voulut rendre à ses deux réalisateurs préférés: Wes Craven et John Carpenter. À bien y penser, peut-être que Brian Singleton a voulut rendre hommage à ses 2 idoles en imitant leur style. C'est-à-dire, en filmant n'importe quoi, n'importe comment.

"Zombie Cop..." redéfinit le terme "navet".

Brian Singleton s'est fait expulser de son Cégep où il étudiait le cinéma. Et je crois qu'il n'a pas compris le message.

Je n'ai qu'une chose à lui dire: "Coupe toi les cheveux and get a life!". Mathieu PRUDENT

The ZOMBIE DIARIES aka CHRONIQUES DE ZOMBIES - Michael Bartlett et Kevin Gates avec Russell Jones, Craig Stovin, Jonnie Hurn, James Fisher, Anna Blades, 2008, Royaume-Uni, 85m  

Trois récits filmés à la première personne, de trois personnes qui tentent de survivre dans un monde où les zombies prennent peu à peu le contrôle. On assiste à l'apparition des créatures, pour au fil du temps, devenir témoin d'un monde où une poignée de survivants tentent de rester en vie.

Oulala, ça faisait un moment que je n'étais pas tombé sur une merde pareille. Pour surfer sur le filon (déjà très limite) du DIARY OF THE DEAD de Romero avec caméra à la première personne, arrive ce film britannique, emmitouflé d'une belle jaquette DVD et d'une distribution par Dimension Extreme. Je me laisse tenter, malheureusement comme trop souvent dans la même situation, on m'a eu. Je dois dire tout d'abord que je suis un grand défenseur de la caméra à la première personne au cinéma, car souvent les cinéastes se dépassent avec trucs et astuces pour différents effets. Par contre, quand on semble filmer à la première personne, pour pas grand chose, ça m'énerve en plus que c'est vraiment mal fait en général. Habituellement, la caméra à la première personne permet de mieux intégrer l'action, sauf qu'ici, ça ne fait que nous rappeler, que c'est franchement pas fait avec beaucoup d'inspiration Ensuite deuxième problème, pas assez d'action zombiesque. ZOMBIE DIARIES devient rapidement beaucoup trop bavard et n'utilise le fond zombiesque que comme une base pour introduire celle sur des personnages vraiment méchants qui en profitent. C'est bien beau tout ça, mais c'est qu'on en a rien à foutre de voir des mauvais acteurs se tirer dans le dos à tout bout de champ, moi je veux des zombies. Troisièmement, ça se prend vraiment au sérieux, mais c'est terriblement con. Ceux qui ont écrit ce scénario ont visiblement des problèmes au niveau de la gestion des munitions. Exemple, les survivants volent de la bouffe, les zombies arrivent lleeeenntteeeemmmmennntt, ils ont tous le temps de prendre la voiture et de foutre le camp, NON! Le leader décide qu'il doit couvrir le groupe en gaspillant 10 balles sur des zombies à 15 mètres de distance. C'est d'ailleurs tout ce qui se passe avec les zombies durant le film, ils avancent, on les flingue. Sinon, y'a le mec qui voit des survivants, se dirigent en courant dans leur direction (Pas capable de crier évidemment, il a hurlé 15 minutes pour de l'aide en attirant tous les zombies de l'endroit, mais quand ça compte il se ferme la gueule) pour se faire dégommer par une balle en pleine tête. Bref, j'ai rien retiré de bon de tout ça. Apparemment que la suite vient de sortir en DVD, je pense que je vais prendre mon temps sur celle-là. Abba

Sous la forme d'une collection d'enregistrements vidéo, le spectateur suit l'arrivé et la progression d'une épidémie qui produit des zombies. Suit le parcours de survivants et l'aboutissement avec les survivants qui se croisent.

Une autre production indépendante au budget modeste qui opte pour la caméra tenue par les acteurs du drame. Difficile de justifier qu'il y aura toujours quelqu'un sur Terre, même entouré de zombies, qui tiendra la caméra. Difficile de justifier que lorsqu'on a pour toute lumière, en pleine nuit, celle de la caméra, on se filme le visage ! Difficile de sympathiser avec des personnages qui changent tout le temps, que l'on a donc pas le temps de connaître et qui se plaignent continuellement et ne démontrent aucune lucidité. Difficile de revoir les sempiternelles scènes obligatoires d'usage commun dans ce genre maintenant tellement codifié. Alors pour corser le tout, dans la dernière partie, c'est les survivants qui s'entretuent. Idée nouvelle, peut-être, mais qui m'a semblée tomber totalement à plat. Si on essaie malgré tout d'embarquer dans le film, il y a bien quelques scènes macabres bien faites, quelques maquillages qui font leur effet, mais rien d'exceptionnel ou de vraiment original.

Une grande consommatrice de films de zombies me l'a donné car elle le trouvait moche. J'aurais bien aimé lui trouver des qualités, il y en a certaines, mais elles ne suffiront pas pour le conseiller. Sauf pour ceux et celles qui tiennent absolument à tout voir. Mario Giguère

ZOMBIE DRIFTWOOD - Bob Carruthers, 2010, Royaume-Uni  

La comédie zombiesque, ou la zombédie, ou je ne sais trop quel autre terme à la con définissant des films d'humour à base de zombies, n'en finit pas de générer des titres au rabais, donnant à ce "sous-genre" l'aspect d'une grosse poubelle dont le couvercle serait "Shaun of the Dead", et ce "Zombie Driftwood" le fond... L'action se situe principalement dans un bar où on y boit de la Caymanbrew à foison et dans lequel se trouvent quelques clients alcooliques, le barman et deux couples de jeunes amateurs de métal pris au piège par une horde de zombies provenant d'un paquebot ressurgit du néant 48 heures après avoir disparu dans le triangle des Bermudes. Les zombies crétins suivent leurs instinct consuméristes, boivent de la bière et se ruent sur une vente de t-shirt de groupes de métal, ce qui tombe bien puisque le groupe October File vient faire les guest stars en donnant un concert d'outre-tombe sur la plage...

Tourné aux Iles Caïmans, "Zombie Driftwood" semble avoir été mis en boîte par une bande d'amateurs... sauf que le réalisateur et producteur produit et réalise des documentaires historiques et musicaux tout à fait sérieux depuis pas moins de vingt ans!! Sans doute a-t-il été dépêché par l'office du tourisme et la brasserie locale (Caymanbrew - sponsor officiel du métrage) pour tourner cette boutade avec un casting d'autochtones dans un but promotionnel. Le résultat est navrant de bêtise, truffé de blagues nulles à base de romance foireuse, de gags cochons, de flatulences et même d'un Hitler zombie sorti d'on ne sait où, le tout servi par des acteurs à la masse et rapiécé via un montage incohérent. Pas certain que les fans d'October File adhèrent à pareil misère, car même si le film ne se veut finalement qu'une bonne grosse déconnade bon-enfant qui ne se prend jamais au sérieux, il reste un pur étron filmique malgré tout. Kerozene

ZOMBIE HONEYMOON - David Gebroe, 2004, États Unis

Denise et Danny sont jeunes, ils sont amoureux et ils viennent de se marier. Tout baigne pour ce couple qui transpire la joie de vivre et qui s'apprête à passer des noces festives au bord de l'océan tout en tirant des plans sur l'avenir. Mais, alors qu'ils sont en pleine séance de farniente allongés sur la plage, un zombie surgit de l'eau, saute sur Danny et lui dégueule un liquide noirâtre et répugnant dans le gosier. Le zombie s'affale sur le sable, Danny agonise et Denise appelle d'urgence une ambulance. A l'hôpital, Danny meurt. Les efforts pour le réanimer à coups d'électrochocs (sous les yeux de Denise) s'avèrent inutiles... et alors que tout espoir semble définitivement perdu, Danny se réveil. Et il semble se porter plutôt bien. Mais rapidement, les choses vont commencer à se corser: Danny développe un attrait tout particulier pour la chaire humaine et son aspect physique va en se dégradant. Heureusement pour lui, Denise est toujours folle amoureuse de lui et fera tout pour le soutenir dans sa décrépitude.

Deuxième films du réalisateur Dave Gebroe après la comédie THE HOMEBOY - dont il se moque gentiment ici même, et une petite réussite en matière de love story morbide produite par entre autre Larry Fessenden. Ici, le thème du mort-vivant est abordé de manière progressive et ne concerne qu'un seul protagoniste - si l'on excepte le zombie du début, et en ce sens rappelle un peu LE MORT VIVANT de Bob Clark. Mais Gebroe ne mise pas sur une ambiance lugubre et glaciale comme son prédécesseur, il préfère miser sur l'importance des sentiments qui persistent après la mort, même si l'issue est connue d'avance, c'est-à-dire perdue d'avance. Pour la petite histoire, Gebroe a écrit son scénario après qu'une de ses amies a perdu son mari alors qu'ils étaient en voyage de noces au bord de la mer. Il s'est noyé en faisant du surfe, sport que pratique Danny au début du film. Motivation plutôt macabre, mais en même temps il s'agit là d'un hommage sincère. ZOMBIE HONEYMOON ne révolutionne pas le genre, mais offre une approche relativement sobre (bien que joliment sanglante) du thème du zombie au profit d'un développement des personnages et d'une romance réelle alors que déferlent un peu partout des films dans lesquelles les hordes de morts-vivants défouraillent du début à la fin. ZOMBIE HONEYMOON, c'est un peu de douceur noire dans un monde de brute.

www.zombiehoneymoon.com     Kerozene

J'ai beaucoup pensé au début de DAWN OF THE DEAD de Romero avec ces gens qui refusent de se départir de leurs proches et évidemment au "love story monstrueux" par excellence THE FLY de Cronenberg. Évidemment que ça ne peut pas bien finir et il est surprenant de regarder le réalisateur expliquer la fin alternative, en fait pas tournée faute de temps, qui aurait plongé le film dans une atmopsphère de science fiction déjà-vue (l'huile noire de X FILES). Tracey Coogan est excellente dans le rôle de la nouvelle épouse aux prises avec son zombie de mari. Loin, très loin des zombies ultra rapidement infectés de 28 DAYS ou du récent remake de DAWN OF THE DEAD. Le film évite bien des pièges scénaristiques (j'imaginais la bande de Troma avec ce synopsis!) et au final est très satisfaisant et recommandé. Mario Giguère

ZOMBIE ISLAND MASSACRE - John T. Carter, 1984, États Unis, 95m

Une personne prend sa douche, on découvre assez rapidement qu'il s'agit d'une femme avec de gros nichons. Un homme masqué (peut-être un créole) s'approche d'elle tranquillement afin, peut-être, de l'égorger et de la manger.. Surprise! C'était son mari déguisé! À partir de ce moment-là, l'action commencera quelques minutes plus tard. On découvre les personnages qui seront invités à une petite expédition sur une île afin d'admirer les moeurs des populations locales (vaudou à l'honneur). Pendant que l'on voit une saloperie dégueulasse revenir à la vie, un petit couple s'en va se les toucher (les testicules, les nichons mais tout cela ne sera suggéré qu'en nous les présentant se coller et s'embrasser.. Enfin si ma mémoire est bien exacte, ce que je ne croirais pas) et se fait buter.. La FRAYEUR DÉBUTE ! Nos autres comparses sont tannés du vaudou kentuchy à 5 balles alors décident t-ils de décrisser dans l'autobus. Bien entendu, l'autobus ne fonctionne plus, le guide disparaît et c'est la joie. Tout le monde se sauve ensemble et tout le monde se fait buter. On découvre finalement que les meurtres étaient commis par un commando de narco-trafficants bougrement efficace. Le héros se tamponne la fille avec des gros nichons.

Tentative bien sympathique de films d'horreur à la FRIDAY THE 13TH, ZOMBIE ISLAND MASSACRE est bel et bien un film d'horreur à la FRIDAY THE 13TH. Par cela, je tends à dire qu'il s'agit d'une petite imitation sans prétentions de FRIDAY THE 13TH. Réalisation tapageuse mais pas trop, humour salutaire pour détendre le spectateur, rebondissements percutants et musique créole de fort bonne venue. Le film, dans sa 1ère partie, se veut un bel hommage aux splendeurs d'Haïti (car c'est bien la que le film se déroule, si c'est pas l'cas, Choucroute Melba y aura rien pigé) et de sa population locale, toujours-là pour aider son prochain. On a droit aussi à un fabuleux flash-back qui mérite toute l'admiration et à une excellente brochette d'interprètes qui réussissent pleinement à nous donner envie d'aller s'attraper un sac de pop-corn (de maïs soufflé) de le foutre au micro-onde quelques minutes puis de le manger (le sac, pas le maïs soufflé à la con).

7/10

cote Médiafilm Melba : 3

(3) Zombie Island Massacre

É.-U.1987. Drame d'horreur de J.T. Carter.- Péripéties enlevantes et pleines d'angoisse. Mise en scène d'une précision peu commune. Images d'archives du "Club Med" de toute beauté. Musique rythmée et d'une jolie rythmique musicale. Acteurs assez hots merci.- Choucroute Melba.

ZOMBIE MOVIE - Ben Stenbeck, 2005, Nouvelle-Zélande, 15m, Gagnant Best Horror Comedy Short Film, Screamfest L.A. 2005, Gagnant: Best Short Film, New York City Horror Film Festival 2005

Nous sommes en 1986. Trois fans de heavy metal, dont le QI cummulé ne doit pas dépasser la douzaine de points, sont coincés dans leur voiture en panne d'essence, entourés d'une horde de zombies baveux. Nos trois rigolos désespèrent de trouver un moyen de se sortir de cette galère et passent quelques jours à se rationner des morceaux de chips, à pisser dans des sacs en plastique, jusqu'au jour où l'un d'eux se propose de se sacrifier une fois à cours de cigarettes...
Etonnante comédie malsaine, gore et gentiment cradingue avec un doigt de cannibalisme et mise en boîte par deux gars qui ont oeuvrés au sein de Weta FX pendant la trilogie du SEIGNEUR DES ANNEAUX. Mais ici, pas de hobbit, uniquement de bons zombies très réussis et trois hardeux hilarants. Stenbeck est également illustrateur et a bossé pour Dark Horse Comics...  Sans doute une équipe qui risque de faire parler d'elle un jour.

Le film est visible depuis leur site internet: www.2chums.com  Kerozene

ZOMBIE NIGHT - John Gulager avec Anthony Michael Hall, Daryl Hannah, Alan Ruck, Rchel G. Fox, Shirley Jones, Jennifer Taylor, 2013, États Unis, 88m

Deux familles de voisins vont réagir différemment la nuit ou les morts reprennent vie.

John Gulager, réalisateur de la trilogie FEAST et PIRANHA 3DD, débarque chez Asylum pour réaliser ce qui est essentiellement un exercice de style sur un sujet hyper exploité. Entouré d'une ribambelle d'acteurs connus: Anthony Michael Hall (Dead Zone), Daryl Hannah (Blade Runner, Splash), Shirley Jones (Partridge Family et une centaine d'autres rôles), Jennifer Taylor (Two and a Half Men), parfois à contre emploi. L'enfilade de décisions les plus catastrophiques les une les autres de ces personnages laisse béat. La perle est probablement Shirley Jones, Nana, la grand-mère aveugle qui s'énerve et tombe partout! Logiquement, si les gens qui ne gardent pas la tête froide meurent facilement dans une attaque de morts vivants, on se demande comment ils feront pour qu'il y en ait ne serait-ce qu'un seul qui survive. Un exercice de style parce que le scénario est d'une simplicité désarmante, tout se passe en une seule nuit, durant laquelle on apprend qu'en Europe, les morts sont redevenus sans vie au lever du soleil. Il faut donc survivre une nuit et ils sont tellement cons que s'en est risible. Aucune empathie, donc, pour ces gens égoïstes, sans cervelle, vides. Autour d'eux des zombies tout ce qu'il a de classiques, le téléfilm pour la Syfy ne nage pas dans l'argent, mais c'est correct. L'amateur pourra pardonner ou rigoler, alternativement. A voir avec un gros grain de sel. Mario Giguère

ZOMBIE PLANET - George Bonilla avec Frank Farhat, Rebecca Minton, Matt Shorr, 2004, États Unis, 119m 

Ou l'on apprendra qu'en 2008, un nouveau produit permet de perdre du poids de manière tellement efficace que bientôt pratiquement la moitié des habitants de la planète en consomment. L'effet secondaire indésirable prendra bien du temps à se dévoiler lorsque les consommateurs recommencent à avoir faim et bouffent leur chien ou leur voisin. Pire, quand ils meurent, ils reviennent à la vie trois jours plus tard. Mince consolation, ils n'aiment pas le soleil. N'empêche que c'est le chaos total et quelques années plus tard, un dénommé Kane arrive chez une bande de survivants et, amnésique ou ignorant, on doit tout lui expliquer. Il rencontrera aussi une bande de mieux nantis qui ont des liens avec un restant de gouvernement.

Le film arrête un peu bêtement et on n'est pas surprit d'apprendre que la durée originale étant trop longue on l'a coupé en deux. Il reste quand même presque deux heures pour une production indépendante plus ambitieuse que ses moyens. Oh, il y a bien quelques passages intéressants, une séquence de rêve entre autre, mais on prend le temps de raconter la vie de plusieurs personnages avec une générosité qui coupe toute montée de tension. N'est pas Stephen King qui veut. Kane, le mieux équipé côté cheveux, costume ou arts martiaux, sort de nulle part et repart presqu'aussi vite. Il y a bien quelques acteurs plus convaincants que d'autres et des effets spéciaux parfois correct, mais on reprend, comme beaucoup de gens ces dernières années, tous les thèmes développés auparavant par George Romero. Vais-je me sacrifier pour regarder la saga qui promet plus de cinq heures au total ? Le suspense est insoutenable... Mario Giguère

ZOMBIE PLANET 2: ADAM'S REVENGE - George Bonilla avec Matthew Perry, Frank Farhat, Christopher Rose, Mari Stamper, Rebecca Minton, 2005, États Unis, 100m

On a laissé Adam, chef de la classe riche, trucidé par la belle rousse, hé bien une tradition que l'on croyait disparue renait de ses cendres: ce n'était qu'un rêve. Après avoir raccroché sa mâchoire, le spectateur continue de suivre Kane, qui cherche "quelque chose vers l'Est", qui va le trouver et c'est de la grosse surprise. Mais d'abord, lui et tous ses amis vont mourir, m'enfin pas lui qui sera sauvé par un zombie scientifique. Ouais, ça existe. Il va revenir vers les Dregs, la bande d'humains qui l'ont accueilli précédemment, mais Adam, pas content de son cauchemar, veut sa revanche, d'ou le titre. Oh, et la copine de Kane, morte, ne l'est plus, mais plus rien ne nous surprend, et j'ai toujours pas comprit ce bout de scénario. Y a la belle rousse qui est partagée et torturé entre ses liens avec Adam et l'attirance qu'elle a pour Kane. Ca se termine dans un long combat à finir avec diverses armes entre Kane et Adam.

Bon, si vous aimez pas le premier ou ne pouvez vous faire à l'idée de regarder un film fait avec une poignée de dollars, passez tout droit. Sinon, Bonilla et sa troupe s'améliorent et le scénario, alambiqué, a tout de même une certaine ambition, ce qui n'est pas toujours le cas dans le circuit indépendant. On met ici l'accent sur les scènes d'action et de combat, ayant visiblement recruté des adeptes d'arts martiaux. C'est inégal et surtout maladroit quand une doublure maigrichonne avec une perruque remplace visiblement l'acteur qui joue Kane. Le réalisateur va quand même terminer son projet, y allant de la suite et fin et continue depuis le temps à enchaîner au moins un projet par année. Santa Claus versus the Zombies est un des titres qui titille l'amateur de bis. Mario Giguère

ZOMBIE RAMPAGE - Todd Sheets, 1989, États Unis, 75m

Tommy est le leader d'un gang de rue. Voulant ressusciter deux membres qui ont été tuées, il achète à fort prix, avec le budget bière du gang, un livre de poche censé contenir la formule magique. Le leader de la bande adverse s'est fait vendre le même livre, en passant ! De toute manière, les zombies apparaissent bien avant que la tentative de résurrection soit faite. On aura donc droit à des membres de bandes rivales qui doivent collaborer pour survivre au massacre des vivants par les zombies.

Premier film vidéo du réalisateur indépendant Todd Sheets, Zombie Rampage en brille pas par sa forme ni son fond, mais est assez léger pour passer un moment de rigolade avec de fausses tripes et des acteurs qui souvent cabotinent à outrance. Quelques maquillages semblent presque sortis d'un bon film italien alors que d'autres sont réalisés avec les moyens du bord. Il y a bien ici et là une bonne idée, comme d'inclure dans le groupe qui essaie de survivre un tueur en série, ou un moment d'introspection avec l'arrogant Tommy, mais on ne réussit pas à capitaliser sur ces points, préférant souvent la franche pantalonnade. Ca ne se termine pas vraiment, mais on est pas fâché non plus. Mario Giguère

ZOMBIES FROM BANANA VILLAGE - Mamat Khalid, 2007, Malaisie 

Dans le petit village traditionnel Malais appelé Banana Village, vit une communauté locale tout ce qu'il y a de plus commune. C'est à dire peuplée de jeunes rockers buveurs de bière, d'un religieux islamique prêchant à tout va, d'un homosexuel genre pédale dure à la gestuelle très olé olé, d'un idiot du village, d'un ado accro aux jeux vidéos et de quidams communs. Et alors que chacun mène son petit train-train quotidien, certaines gens meurent et ressuscitent sous la forme de zombies ahuris au faciès peinturlurés au tip-ex. La grande majorité des villageois se réfugie alors au poste de police mais après une analyse rapide des activités de chacun au cours de ces derniers jours, il s'avère que les victimes de la zombification ont toutes été boire un coup à la buvette du coin. Et bien évidemment, certains des réfugiés en font partie. Leur transformation est donc imminente.

Du zombie Malais ? Mais avec plaisir ma p'tite dame ! Ce ne peut pas faire de mal après tout. Et pourtant... Si l'exotisme est bien au rendez-vous, il faut bien admettre que la finesse n'y est pas. Oui, alors effectivement, avec un titre pareil mieux vaut ne pas s'attendre à une version d'outre-tombe du DOCTEUR JIVAGO, mais quand même, j'avais naïvement espéré quelque chose d'un peu plus original et différent, quelque chose qui se serait approché des pelloches indonésiennes des 80's, avec des idées de mise en scène de fous, une hystérie générale et du gore généreux. Malheureusement, rien de tout ça. Le film commence sur le même plan d'ouverture que THE NAKED GUN : la caméra est fixée sur le toit d'une voiture de police lancée à toute allure, juste derrière le gyrophare, et une musique rock'n roll balance une bonne grosse gerbe de décibels. Le ton est donc rapidement donné, de la gaudriole graisseuse en perspective et on en vient donc à espérer voir des morts-vivants faire du smurf sur des peaux de bananes. De l'humour loukoum en somme, du genre à nous faire claquer les mains sur les cuisses en s'égosillant comme des gros lourds. Mais en fait pas du tout car il n'y a finalement aucune banane dans le film et hormis quelques mimiques crétines et des regards débiles, les zombies ne font rire personne. Ni le reste des gags tous moisis et pathétiques qui feraient passer MAIS OU EST DONC PASSEE LA 7e COMPAGNIE pour le fin du fin de l'humour cinématographique. Il reste peut-être cet effet très spécial censé représenter un impact de balle et qui est en réalité une vulgaire tache rouge ajoutée de manière volontairement grossière par ordinateur. Peut-être que la Malaisie interdit les effusions de sang (ça a beau être un film de zombies, il n'y a ici pas une goutte d'hémoglobine) ou peut-être s'agit-il uniquement d'une démarche visant à ménager les enfants, mais toujours est-il que la laideur du résultat a de quoi surprendre. On finit donc le visionnement avec un sentiment d'indigestion (de bananes ?) alourdi par quelques messages religieux et une morale à deux roupies. Au-secours ! Kerozene

ZOMBIES OF MASS DESTRUCTION - Kevin Hamedani avec Janette Armand, Doug Fahl, Cooper Hopkins, 2009, États Unis, 89m

Tout est en apparence paisible dans la petite île de Port Gamble. On va suivre principalement Frida Abbas, fille d'émigrés Afghans, qui trouve difficile de revoir son père qui veut la voir suivre les traditions familiales, et s'occuper du restaurant. Il y a aussi cet homosexuel qui revient sur Lille pour annoncer à sa mère qu'il sort du placard. Il y a aussi une course à la mairie qui s'annonce épicée. Tout ce beau monde ne se rend pas compte que dans le paysage, il y a des gens aux vêtements maculés de sang qui marche très lentement ! Oui, Port Gambel est atteinte du virus zombie et sa population va s'entretuer, se soupçonner, s'entredéchirer sur fond de racisme, d'homophobie et de christianisme mal embouché, de torture patriotique et de canadien fou.

Une autre comédie d'horreur dans la foulée de Shaun of the Dead, une autre semi réussite car si on sourit souvent et on rigole parfois, quelques gags frappent la cible, l'humour est souvent lourd et peu subtil. Le jeu de mot du titre donne le ton, comme si c'était une attaque bactériologie, terroriste, le film se situant en 2003, en pleine paranoïa américaine. Janette Armand dans le rôle de la mignonne Frida, va donc passer par la dénonciation des moeurs paternelles à objet de désir pour quelques idiots, à victime de torture pour lui faire avouer qu'elle est responsable parce qu'elle vient de "là-bas", un mélange hétéroclite qui manque de focus. Ceci dit j'ai bien rigolé, surtout dans l'église ou l'on joue au bingo pendant qu'au dehors les zombies bouffent les pêcheurs, cette invasion étant interprétée comme l'apocalypse par le curé. On en dira pas plus. Ca vaut un détour, mais faut juste pas s'attendre à trop. Mario Giguère

ZOMBIE STARS - Caroline Coulié & Didier Garcin avec Wilfrid Jaubert, Hervé Brouant, Axelle Bertin, 2008, France, 75m

Le premier film de zombies marseillais ! Un promoteur se prépare ç lancer son émission de téléréalité appelée Body Stars. Il a choisit quatre jeunes pas en forme qu'il va transformer en athlètes. Pourquoi pas leur injecter un petit supplément ? Malheureusement, ça transforme les jeunes en zombies qui s'évadent. On suit par la même occasion un scientifique qui s'est fait voler un hamster, qui a un rapport avec tout cela, et le vieux druide qui a été kidnappé par le promoteur. Suivez-bien. Le scientifique va rejoindre le fils du druide, un espèce de Conan le Barbare qui s'est allié à deux types pour rechercher son père. Tout ce monde, avec l'aide de la jolie assistante du scientifique, vont se diriger vers les méchants et accessoirement vers les zombies. Ca va foirer !

Un film de zombie à Marseille en comédie disjonctée offerte gratuitement sur le net. Comment résister ? Surtout que ca frappe souvent la cible, à la fois drôle et plein de clins d'oeil à Lucio Fulci. Que l'on pense à la musique ou à ce zombie qui tombe dans la piscine et qui mord un canard en plastique comme le zombie bouffeur de requins de Fulci. Il y a bien quelques baisses de régime, mais très rapidement on repart dans plein de directions. On se perd un peu dans ces personnages de la forêt, à la ALICE AU PAYS DES MERVEILLES, qui ont le mérite de garnir la galerie de personnages fous. On cite aussi Mad Max quand les combats s'accumulent sans parler du combattant tout de cuir vête avec son gode géant comme arme. C'est irrévérencieux, souvent portnawak, mais très bien tourné. Je retiens entre autre la magnifique bande son et ses effets de bruitage très cartoonesque, ses maquillages parfois très près des classiques du genre, car il y a des moments de pure imagerie horreur qui s'y glissent. Bref, c'est à voir. Bravo à toute l'équipe. Mario Giguère

On peut télécharger le fichier .avi avec ces instructions - torrent :http://www.mininova.org/get/1960910

téléchargement direct :http://dl.free.fr/dQADMcdwZ/Zombie.Stars.2008.FR.DV.XviD-1CROYAB.avi

ZOMBIE STRIPPERS - Jay Lee avec Jenna Jameson, Robert Englund, Roxy Saint, 2008, États Unis, 94m

Dans un futur pas trop lointain, la nudité est interdite et les États Unis sont en guerre contre l'Irak, l'Afghanistan, l'Iran, la Syrie, la Lybie, le Canada et la France. À court de soldats, on a créé un virus qui réanime les soldats, seulement il y a un hic. Si les femmes gardent leur tète, les hommes deviennent des légumes violents et hommes et femmes développent un appétit pour la chair humaine. Un soldat infecté va se cacher dans un bar de striptease clandestin et infecter une danseuse (Jenna Jameson). Surprise, elle a plus de vigueur et de style lorsqu'elle renait et les clients adorent ! Le patron de la boîte (Robert Englund) ne s'en formalise pas et encourage les filles à se transformer en mortes vivantes qui excitent au plus haut point les mâles en rut. Qu'elles mangent accessoirement les hommes ne pose pas trop de problèmes de conscience au proprio.

Il me semblait aussi que la danseuse blonde au corps sculptural avait de l'expérience en danse et était en plus bonne comédienne. C'est pour moi la découverte de Jenna Jameson, vedette pour films adultes, qui sait bouger le popotin ! Le ton est donné dès le début et on ne se prend pas au sérieux. De la jeune innocente qui veut commencer à danser nue pour payer une opération à sa grand-mère, en passant par la gérante des filles qui parle à la Bela Lugosi, la gothique qui a hâte de mourir pour se réveiller en zombie ou les discussions religieuses et Robert Englund qui ne peut s'approcher des filles car hypocondriaque, la galerie de personnages est truculente. Qui plus est, les filles vont avoir un look de plus en plus cadavérique et les scènes de gore et d'action sont abondantes. Dans le genre, ca frappe dans le mille. Il y a bien quelques bémols, mais on les oublie volontairement. Mario Giguère

ZOMBIE TV - Yoshihiro Nishimura, Maelie Makuno, Naoya Tashiro avec Maki Mizui, Takashi Nishina, Tomoya Maeno, Miyuki Torii, Jiji Bû, 2013, Japon, 77m

ZOMBIE TV est une compilation de courts, entremêlés, tous autour du thème du Zombie. On y verra entre autre Pink Zombie, vedette par laquelle tous les hommes voudraient être mordus, les mésaventures sur plusieurs années d'un homme vierge qui ne rêve que de tâter du sein et de la fesse zombie, un mort vivant qui découvre le secret pour se mettre enfin à courir, les aventures style caméra vérité d'un grand-père zombie qui se promène dans un quartier, Zombie God qui va encourager les vivants à se faire mordre, car ainsi la vie est beaucoup moins compliquée, ou des séances de maquillages de figurants en zombies, allez comprendre. On ne comprend pas toujours l'intérêt de tout mélanger ceci et on ne partagera pas tous ni toujours l'esprit juvénile obsédé sexuel, mais on se dirige tranquillement vers les meilleurs sketchs, qui ont fait tomber mes derrières barrières et dont le mauvais goût est entièrement assumé. Le petit bout ou on voit toutes les sous-espèces de zombies est tordant, tout comme le combat entre un mort vivant et un cannibale. On remarque facilement les allusions sonores à Godzilla, celle passagère à 28 Days Later ou celle longue et rigolote à 2001 l'Odyssée de l'espace.

Nishimura est bien connu pour ses films déjantés à souhait, gore et de mauvais goût comme Tokyo Gore Police, Mutant Girls Squad ou Vampire Girl vs Frankenstein Girl. Il s'est entouré de deux jeunes réalisateurs qui lui semblent prometteurs. C'est court, mais la compilation aurait sans doute souffert de s'étirer. Ce n'est vraiment pas pour tous les goûts, c'est totalement immature et on en sort douteux au point de se demander si on prendra les morts vivants encore au sérieux. Mario Giguère

ZOMBIE WARS aka War of the Living Dead - David A. Prior avec : plein de gros nazes, 2006, États Unis, 76m 

Personne ne sait exactement ce qui c'est produit (et pour ainsi dire, on s'en fout), mais une chose est certaine, les morts se sont réveillés et se sont mis à foutre la terre en piteux état. Après des années de guerre, (c'est ce que nous raconte une voix off monocorde en tous les cas) il ne reste plus que quelques groupes d'humains en treillis pour résister, apparemment tous concentrés dans un campement de fortune, en plein milieux d'une verte forêt !!! Dur, dur la vie de survivants de l'humanité, quand on tourne pour un direct to DVD !

Malgré une scène d'ouverture amusante, ou un groupe d'hommes armés, explose les boîtes crâniennes de quelques zombies, l'intérêt de la chose sombre rapidement dans les tréfonds de la zone Z ! Une voix off féminine, insupportable et monocorde, n'a de cesse d'introduire chaque nouveau plan-séquence (réalisé avec pinacle Studio 10!) avec une platitude affligeante. Le produit, d'une durée de vie très limitée (76m), parvient tout de même à nous saouler et à nous resservir constamment les mêmes scènes. Exploration de soldats armés en forêt (style commando), élimination de quelques zombies rencontrés au passage (bruits de pétarades), retour au campement (rire gras) et compte rendu des faits (oui chef !), puis re-ballade en forêt, (re-style commando) etc. ...
On l'aura compris, ce n'est pas les quelques scénettes gores qui parsèment le film qui le sauveront du naufrage. Quand à l'idée lumineuse de ce nanar (celui de faire des zombies des êtres organisés capable de raisonner et d'entreprendre - ici ils entretiennent des fermes alimentaires et d'élevage d'humains !!) elle tourne au ridicule ... car si mal exploitée !

Ce qui aurait pu donner un petit film horrifique sympa et bourré d'actions, se vautre allègrement dans la merdasse, car à l'évidence, les talents du réalisateur-scénariste-producteur sont très très limités. A enterrer, en priant qu'il ne se re-déterre pas tout seul ! Marc Evil

ZOMBIETHON - Ken Dixon avec Karrene Janyl Candle, Tracy Burton, Paula Singleton, 1986, États Unis, 73m

Je ne connaissait pas le titre, offert à rabais en dvd par Full Moon dans sa collection Grindhouse. Je ne pensait plus à ce sous-genre qui nous a apporté des compilation de clips de films d'horreur enrobés par des scènes un peu loufoques. Hé bien Zombiethon enfile les actrices en petite tenue qui sont menacées par des zombies qui débarquent dans un cinéma qui présente des extraits de films européens zombiesques de niveau variable. Zombie de Lucio Fulci a l'honneur d'ouvrir le bal. La suite déchante avec Zombie Lake de Jean Rollin, qu'il n'a jamais revendiqué. Oasis of the Zombies de Jess Franco, que je n'ai toujours pas regardé au complet, offre lui aussi quelques scènes d'action, d'horreur et de nudité. Suivront Revenge of the Zombies, Return of the Zombies. Fear de Riccardo Freda et The Invisible Dead de Jess Franco, sans Zombies, mais offrent le quota de nudité permit à cette époque, sans oublier quelques scènes d'Astro Zombies de Ted V. Mikels. De quoi se rafraîchir la mémoire et éviter de regarder certains titres à nouveau.

Charles Band en introduction rappelle cette époque lointaine d'exploitation rentable avant le numérique et l'internet. La genèse de sa compilation d'auditions d'actrices nues  ou son montage- récupération qui nous a donné Savage Island est révélateur d'un temps heureusement révolu. On ajoute une série de bandes annonces de films plus récents. Mario Giguère

ZOMBIEZ - ZWS alias Zachary Winston Snygg avec Jenicia Garcia, Jackeem Sellers, 2005, États Unis, 83m

Comment dire, une femme qui travaille dans un quartier industriel voit un homme en dévorer un autre. Elle s'enfuit, rejoint son mari, et ils se font attaquer. Elle retourne voir ce qui se passe au travail: encore plus de zombies. Poursuites en forêt, retour au domicile, fin du film. Euh...

On a beau être indulgent, on a envie de crier à l'arnaque. Que Lions Gate emballe un film amateur tourné en vidéo sans budget apparent sous une pochette trompeuse, on la trouve forte. Avec semble-t-il à peine quelques sous pour les effets spéciaux, aucun maquillage pour les zombies, un tout petit peu de sang, pas beaucoup, pas du tout si on vous tire à bout portant dans les jambes, et quelques tripes, vous m'en emballez 1 kilo pas plus, pour simuler les saucisses, pardon, les intestins. Un scénario complètement illogique qui arrive à nous endormir. On simule une attaque au cocktail molotov et je vous dit que l'on part à rire devant le manque de crédibilité. Un minimum de mise en scène aurait aidé. Le réalisateur, acteur, scénariste, producteur, ne connaît qu'un effet de mise à scène, la multiplication des plans de caméra. Point. J'arrête. Le plus intéressant sur le dvd demeure les bandes annonces d'autres films... Mario Giguère

ZOMVIDEO aka Rage of the Dead aka Zonbideo - Kenji Murakami avec Akari, Mai Hagiwara, Tomu Miyazaki, 2011, Japon, 77m

Aiko, Hashimoto et son oncle sont attaqués par des zombies dans leur tour à bureau. Ils n'ont absolument aucune arme à leur disposition, mais seulement une étrange vidéo réalisée il y a des années par l'oncle.

Tordant. On reconnait les zombies à leur houpette comme un Tintin punk. Ils réclament de vivre en paix, sans se faire constamment massacrer, quitte à massacrer tous les vivants. Car ils parlent ces zombies et grâce à eux et la vidéo, on va comprendre tranquillement ce qui s'est passé il y a plusieurs années au Japon. C'est très gore, plein de références aux films de zombie, évidemment à George Romero, bien rythmé et c'est une surprise de taille. SI vous acceptez de rire devant un film de zombie, certains en sont incapables, vous voilà partis pour un excellent moment de cinéma déjanté. Mario Giguère

ZONE OF THE DEAD aka APOCALYPSE OF THE DEAD - Milan Konjevic & Milan Todorovic, 2009, Serbie/Italie/Espagne

Un série Z avec des Zombies dans un film appelé "Zone of the Dead". Ca fait beaucoup de "Z". Comme dans les Zzzzzzzzzzzzzzzz qui apparaissent dans les bulles au-dessus de Gaston Lagaffe quand celui-ci pique un roupillon. Comme les spectateurs de "Zone of the Dead" justement. Les coupab... pardon, les auteurs de la chose, à savoir les serbes Milan Konjevic & Milan Todorovic, nous ont concocté un pur film de geek fauché forcément ultra-référentiel et tourné en DV moche avec des acteurs pour la plupart totalement amateurs. Non pas que ça me dérange particulièrement, mais quand les mecs jouent comme des savates et qu'en plus on n'est pas limité par la pellicule parce qu'elle coûte chère, il ne faut pas hésiter à retourner les scènes foireuses. Mais les Milan n'en ont visiblement cure. Ca cite évidemment les Romero (même que Ken Foree joue dedans et même qu'il reprend des lignes de dialogues de "Dawn of the Dead" et même qu'il fait des gros clins d'yeux tout fatigués parce qu'il doit en avoir marre de faire la même chose depuis 30 ans), mais aussi quelques bandes plus obscures comme "Die You Zombie Bastards" (ce que hurle un soldat forcément pas très malin en déchargent son chargeur sur des macchabées titubants).

Ici, Foree incarne un agent d'Interpol en charge de sa dernière mission avant la retraite. Une mission de routine qui consiste à escorter un prisonnier d'un point A à un point B. Malheureusement, leur route sera barrée par des mecs contaminés suite à la fuite d'un container radioactif se trouvant dans un train de l'armée lui-même arrêté dans une gare de campagne. Les agents d'Interpol et le prisonnier vont devoir s'associer pour faire face à la menace... Bon, l'histoire on s'en fout un peu finalement, on n'est pas trop naïfs non plus et on sait que les films de morts-vivants porteurs de message à caractère sociaux ne courent pas les écrans. Ce qu'on veut avec pareil produit, c'est du gore bête et méchant, de la tripaille et des boyaux, on veut que ça gicle sur l'écran, et que pourquoi pas, apparaissent quelques paires de nichons ici et là. Du vrai Z quoi. Ben là t'as que dalle. Allé tshaw. Kerozene

  ZOOMBIES - Glenn Miller avec Ione Butler, Andrew Asper, LaLa Nestor, Kim Nielsen, 2016, États Unis, 87m

Dans un nouveau parc zoologique pour espèces en voie de disparition, Eden Vilage, qui ouvre dans peu de temps, des stagiaires arrivent pour donner un coup de main et que tout soit prêt pour l'ouverture. Naturellement, dans un labo, un singe est malade et va rapidement infecter d'autres animaux qui meurent et reviennent à la vie, pleins de rage et sautant sur tout ce qui vit pour les dévorer. Les équipes présentes tentent tant bien que mal d'empêcher les animaux de quitter le zoo et d'infecter la ville et la planète.

Quand tout bascule vers la catastrophe, la patronne le dit: on n'est quand même pas dans Jurassique Park ! Et c'est bien inspiré par le film de Spielberg et évidemment les films d'animaux infectés, que l'action démarre sur les chapeaux de roues dans ce film de la compagnie Asylum. Si les petits animaux en numérique sont presque crédibles, les éléphants et les girafes sont plutôt ridicules.  Asylum avait eu un certain succès avec un tigre zombie dans Zombie Apocalypse cinq ans plus tôt, ils ne sont pas du genre à laisser tomber une aussi bonne idée. Les stagiaires sont assez débiles et meurent rapidement et on ne se plaint pas. Sans être proche d'un film recommandable, on ne s'ennuie pas et on a droit à quelques surprises et quelques actrices qui donnent une prestation correcte avec un scénario qui joue sur des recettes bien connues. il a dû avoir un certain succès, car on a eu droit à une inévitable suite, trois ans plus tard. Mario Giguère

  ZOOMBIES 2 - Glenn Miller avec Erica Sturdefant, Jonathon Buckley, Jarrid Masse, Terra Strong, 2019, États Unis, 84m

Dans une réserve animale, des rangers et des braconniers devront s'unir lorsque les animaux sont infectés et qu'ils vont à la chasse aux humains pour les dévorer.

Je n'ai pas saisi ou se situait l'action. Cette grande réserve animalière peut-elle exister aux États Unis ? Ca débute aussi, comme dans le film précédent, avec de petits animaux et on ne comprend pas comment tout le monde fait pour être incapable de les maîtriser. Quand on arrive aux hippopotames, on sympathise plus. Erica Sturdefant et Terra Strong sont très charismatiques et leurs personnages sont intéressants. En fait, malgré le peu de crédibilité de l'ensemble du film, comme d'habitude chez Asylum, on arrive à nous divertir. Si vous n'avez jamais apprécié une production Asylum, éloignez vous du film comme les acteurs s'éloignent des petits et des gros animaux.

Spoilers

Ce n'est qu'à  la fin du film que l'on se rend compte que l'action se passe avant celle du premier Zoombies, ce qui aide à comprendre pourquoi tous ces gens n'ont jamais entendu parler de l'épidémie du premier film.  Rien de transcendant, mais on aime bien comprendre, parfois. J'apprends que le film Aquarium of the Dead (2021) est un spin off. On n'arrête pas le progrès. Mario Giguère

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GEORGE ROMERO

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