Des films importants du genre débarquent pendant ces deux années tel Back to the Future, Dune, Gremlins et Terminator, entre autres. |
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BLOODSUCKERS FROM OUTER SPACE - Glen Coburn, 1984, États Unis Incroyable chef-d'oeuvre de ringardisme Zèdisant. Les bouseux d'une petite bourgade paysanne se font surprendre par un courant d'air qui les transformes en zombies bleus assoiffés de sang après avoir vomi le leur. Ce qui donne droit à une chouette scène ou un couple prend sa douche et vomi tout le sang sur le rideau de douche, c'est très cool. Si si. Il y a des scientifiques défoncés, des militaires cons, et un couple d'ados héros. Les dialogues sont sans doute le point fort du film: "C'est la découverte la plus importante depuis le cancer !" ou encore "-Tu n'es pas mon père ! - Mais ton père était comme un frère pour moi... - Mais c'était ton frère ! - Ah oui, c'est vrai." Bref, un régal. Kerozene |
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CITY LIMITS - Aaron Lipstadt, 1985, États Unis Film pondu par l'équipe qui nous a fait ANDROID et qui comprend un casting plutôt impressionant pour la merde que c'est: Kim Cattrall, John Stockwell, Rae Dawn Chong, James Earl Jones, Don Opper (également scénariste et producteur). Dans le futur ou tout est dévasté et pourri, un jeune bouseux monte sa moto et se casse vers la ville dans laquelle des gangs de motards survivent comme ils peuvent. Son rêve: rejoindre les Clippers, dont l'autre gang de la ville sont les ennemis jurés. Mais de gros vilains industriels veulent se débarrasser de ces voyous. Bien sur, ils seront tous liés à la fin pour se battre contre les vilains industriels. Totalement nul, les personnages sont hyper clichés, avec des motos de merde customisées façon A-TEAM cheapos, ils portent des fringues tellement zéro, (mal)heureusement le ridicule ne tue pas. La musique du film est insupportablement mauvaise, les dialogues d'une navrante platitude, rien n'est crédible, et surtout pas les décors "apocalyptiques" qui se limite à une rue sombre, un hangar poisseux et un mirador en bois. Prévisible, chiant, ridicule, mauvais... Difficile de trouver un film aussi nul qui n'arrive pas à soulever l'intérêt de part ce statut de mauvais film. Kerozene |
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DAY OF THE DEAD - George Romero avec Lori Cardille, Terry Alexander, Joseph Pilato, Jarlath Conroy, Anthony Dileo Jr., Richard Liberty, Greg Nicotero, 1985, États Unis, 96m Dans un bunker sous terre, un groupe de militaires protège une équipe de scientifiques chargés d'étudier les morts-vivants. La tension est vive, autant les soldats ne veulent que détruire en masse les zombies pendant que l'équipe qui les étudie cherche à les apprivoiser, autant la tension sexuelle entre une bande de soldats misogynes et une seule femme dans ce lieu on ne peut plus propice à la promiscuité fait monter le thermomètre. Lorsque le nouveau chef des militaires découvre les dernières expériences en cours, il pète les plombs. C'est sur cassette vhs que la plupart des fans de Romero ont finit par voir le troisième film de la saga des morts-vivants. Il faut savoir que Romero, refusant farouchement de soumettre ses films à la commission de la censure, a accepté de réduire considérablement son budget. Déjà aux États Unis, les bonzes de la production cinématographique contrôlent les chaines de cinéma et ont fait fermer une bonne quantité d'indépendants. Il n'y a donc presque plus de salles pour montrer un film non classé, au contraire de la sortie de Dawn of the Dead, à peine sept ans auparavant. Voilà pour le décor réduit au bunker et le scénario amputé de ses scènes les plus dispendieuses. Comme dans Crazies particulièrement, mais partout dans la filmographie de Romero, les forces de l'ordre passent pour des fachos hors de contrôle et c'est dans un climat hystérique permanent que se déroule l'histoire. La vedette inattendue est certainement Bub, le zombie rééduqué par le spécialiste, qui redécouvre des réflexes oubliés de sa vie précédente. Quelques scènes frappantes comme le moment ou il est en train de redécouvrir comment se servir d'une arme ou de saluer correctement les militaires sont annonciatrices de la perte de contrôle totale qui approche. Moment fort, lorsque le plus hargneux des militaires finit entre les mains et les dents des zombies. Anecdotiquement, Greg Nicotero qui travaille de nos jours sur The Walking Dead, est un des soldats. La fin est un mince mélange d'espoir et de nihilisme. Dans un monde ou il n'y a peut-être plus de survivants, comment vont pouvoir vivre quelques naufragés ? À tout le moins le final renvoie à la fin de Dawn of the Dead en montrant les derniers humains se rendant à destination. S'il n'est pas aussi mémorable que Dawn of the Dead, Day of the Dead est un immanquable pour les amateurs du réalisateur et les aficionados de genre. Mario Giguère |
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ENEMY
MINE - Wolfgang Petersen avec Denis Quaid et Louis Gossett Jr, 1985,
États Unis, 108m ENEMY MINE a eu un étrange destin. D'abord tourné par Robert Loncraine en Islande, mais suite à de possibles conflits budgétaire, le projet est passé aux mains de Wolgang Peterson qui a retourné le tout et aurait ajouté quelques éléments qui n'étaient pas prévu dans le scénario. Pour le film, oui oui, c'est un peu quétaine mais le concept s'avère 23 ans plus tard encore efficace. La leçon est quand même grosse comme un mur, il faut s'accepter sans se limiter aux différences. Mais pourtant ça fonctionne et ce en grande partie grâce à la chimie incroyable de Louis Gossett Jr et de Dennis Quaid, tous les deux magnifiques dans des rôles pouvant facilement tourner vers le ridicule. On en vient même à croire que les deux copains, malgré quelques escarmouches, vont en venir aux bisous! Et quand Shigan meurt après avoir donné naissance à un bébé, le film tourne vers un mélo pas nécessairement désagréable qui converge vers une scène d'enlèvement qui donnera quelques jolies scènes d'action dans le dernier dix minutes. Les décors sont somptueux, le costume du Drake l'est tout autant et on a droit à quelques créatures étranges en cours de chemin. Une approche intéressante au genre, superbement interprété et qui va vous attendrir, car il faut bien être attendri entre deux gorefest une fois de temps en temps. Abba |
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GODZILLA 84 aka Gojira aka Le retour de Godzilla - Koji Hashimoto, 1983, Japon 30 ans après l'apparition de Godzilla, on repère une autre créature identique. Pendant qu'il avance vers le Japon, les États Unis et La Russie suggèrent ni plus ni moins que de laisser tomber une bombe nucléaire sur notre ami. Heureusement que le premier ministre du Japon refuse courageusement cette option. Il reste l'armée et un véhicule spécial *super x" qui ne réussit qu'à ralentir le monstre, et les savants, dont un professeur qui se servira de sons pour attirer le géant. C'était le grand retour contreversé du roi des monstres. Contreversé parce qu"il renie tous les films sauf le premier, brisant une continuité appréciée. L'opération sera réussie, on revient à un film adulte avec un monstre destructeur à l'impact dramatique plus efficace. Il faut dire que le virage jeunesse des derniers films tournés, spécialement LE FILS DE GODZILLA et sa suite n'avaient plus rien de bien dramatique. Le film a pas mal vieilli, les derniers films ont des effets spéciaux beaucoup plus réussis et spectaculaires, mais l'essentiel y est: un Godzilla qui se présent comme une véritable force de la nature, imperturbable, devant le quel l'homme doit se faire humble. C'est beau la poésie nipponne ! J'avais vu à l'époque la version américanisée, remplie de blagues adolescentes, mais avec un Raymond Burr bourru sympathique. J'ai vu plus tard la version française qui respecte plus le montage original. J'ai regardé cette fois-ci la version originale, avec quelques surprises, dont une chanson finale surprenante. C'était entre autre le premier film ou les édifices étaient plus hauts que Godzilla, ce qui par ailleurs a valu à toute la série qui a suivi un boycott de plusieurs diffuseurs américains suite au drame du 11 septembre. Il est vrai que les tours qui s'effondrent dans ce film offrent une imagerie très proche de celles du World Trade Center. Mais bon, faut pas mélanger caoutchouc et terrorisme... Mario Giguère |
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The ICE PIRATES aka les GUERRIERS DE L'ESPACE - Stewart Raffill, 1984, États Unis Dans un futur très très lointain, suite à une guerre intersidérale, l'eau est devenue extrêmement rare. Une seule planète dans toute la galaxie en possède encore. Malheureusement, les cruels Space Templars en sont les seuls et uniques propriétaires et en profitent pour diriger l'univers entier. Seuls quelques pirates de l'espace leur mettent des bâtons dans les roues et leur volant des cargaisons de glace en transit de planète en planète. C'est une équipe de pirates qui tient le rôle des gentils dans ce film. En gros, ce sont les rebelles face à l'Empire, et d'ailleurs il y a aussi une jolie princesse. Princesse qui a perdu son père, et afin de le retrouver, elle sauve les pirates d'une cruelle castration pour qu'ils la guident vers le seul homme qui sait où se trouve son père. Son père étant, lui, le seul homme à avoir trouvé le 7èm Monde, une planète toute bleue, pleine d'eau ! Comédie de science-fiction produite par la MGM aujourd'hui quasi-inconnue, et il y a une bonne raison à cela: la sauce ne prend pas tout à fait. Clair qu'on rigole et qu'on ne passe pas un mauvais moment, mais ce n'est rien d'exceptionnel non plus, la majorité des gags étant plutôt navrants. On y trouve John Carradine dans le rôle d'un vieil empereur mourrant, Ron Perlman en pirate de seconde zone, pleins de robots très crétins, une scène de combat pendant laquelle une minute équivaut à une année, ce qui fait que la bataille se termine avec plein de vieux papys barbus. Détails: les gens regardent des matchs de ROLLERBALL à la télé, un plan est directement repris de LOGAN'S RUN, la MGM recycle... Kerozene |
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MORONS
FROM OUTER SPACE aka Les
DÉBILES
DE L'ESPACE - Mike Hodges avec Joanne Pearce, Mel Smith, 1985,
Royaume Uni, 90m Passé inaperçu lors de sa sortie, a-t-il seulement eu une sortie en Amérique du nord ?, le film met en vedette des comédiens connus pour une série télévisée britannique. Il faut se laisser aller, mettre le cerveau à "off" pour apprécier un tant soit peu ces parfaits crétins. Beaucoup de référence à RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE ainsi qu'un grand bout à la VOL AU DESSUS D'UN NID DE COUCOU lorsque Bernard est interné aux Étâts Unis. C'est pas génial, mais on peut y trouver son compte si on rit un tant soir peu devant des blagues de crétins. Mike Hodges, qui a réalisé plus souvent qu'autrement pour la télévision a aussi touché à la science fiction avec le curieux THE TERMINAL MAN d'après l'oeuvre de Michael Moorcock. Mario Giguère |
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NAUSICAA aka Kaze no tani no Naushika, version alternative Warriors of the wind aka Le combat des princes de l'Espace- Hayao Miyazaki ,1984 Nausicäa est la princesse d'une vallée qui est à l'abri des insectes et de la mauvaise végétation qui a détruit la majorité de la terre il y a 1000 ans. Voilà que débarque une armée qui a retrouvé le dernier des anciens guerriers, de véritables machines de guerre biologiques. Nausicäa devra se battre contre l'ignorance et la haine tout en essayant de sauver les animaux qui peuplent à nouveau ce monde. Film écologiste et humaniste par excellence, Nausicäa est le premier film que Miyazaki réalise avec toute l'équipe de créateurs avec lesquels il formera plus tard le studio Ghibli. Cette histoire a d'abord été créée en partie en bande dessinée, puis le dessin animé a été réalisé et ce n'est qu'après la sortie du dessin animé que Miyazaki a terminé la bande dessinée de plus de 1000 pages. Si l'histoire est simplifiée, la version américaine éclipsant tout le chapitre qui ressuscite le guerrier antique, l'essentiel est conservé dans un des rares films approuvés par le WORLD WILDLIFE FUND. C'est un véritable cri du coeur pour le respect de la nature, de la faune et de la flore par les hommes, qu'offre ce merveilleux dessin animé. Notons la facilité avec laquelle le réalisateur sympathise avec les enfants et les vieillards, sous le regard chaleureux de son héroïne. Décors et créatures fabuleuses et une musique envoûtante accompagnent un film à voir et à revoir. Mario Giguère |
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NINETEEN EIGHTY-FOUR - Michael Radford, Comprenant quelques tubes d'Eurythmics avec John Hurt, Richard Burton et Suzanna Hamilton, 1984, Angleterre Dans un monde futur où les dictatures règnent en masse, un homme répondant au mélodieux prénom de Winston et vivant dans une société régie par le pouvoir infini de " Big Brother " tombe éperdument amoureux (ouais bon, on sait tous que ce n'est que pour la baise) d'une collègue de travail malgré l'interdiction par l'État de toute forme de relation. Ceux-ci violent la règle, continuent à se rencontrer en cachette et finissent par être arrêtés. Au moment où le somptueux Ghostbusters battait tous les records d'entrée et que l'émouvant Police Academy triomphait lui aussi au box-office, Michael Radford adaptait l'un des chefs-d'uvre de la littérature anglaise d'après-guerre : Nineteen Eighty-Four [George Orwell, 1948] . Son film ne connut pas un grand succès en Amérique ni en Europe ni même en Asie du sud-ouest mais il impressionna tout de même assez la critique et le public pour que le cinéaste ait l'opportunité de réaliser une uvre subséquente : le lent et embêtant White Mischief. Mais qu'importe, là n'est pas la question pour ce soir, près de 20 ans plus tard, ce classique n'a toujours rien perdu de sa force explosive et reste toujours d'une énorme actualité. Baignant dans un climat d'angoisse particulièrement bien travaillé où les couleurs grises et froides l'emportent, l'ensemble plonge le spectateur (toi en l'occurrence) dans une vision critique et pessimiste d'un monde dépersonnalisé où le parti tout-puissant l'emporte sur l'individu. Par son usage de gros plans d'une émotion peu commune (réussissant à nous faire prendre la mesure du mal des personnages qu'il soit physique ou psychologique), le metteur en scène accède à la chasse gardée des Dreyer et des Bresson, cinéastes qui n'auraient pas dédaignés le résultat final. Il va s'en dire que la trame musicale - sublime - digne des plus grandes tragédies religieuses et les synthés. froids et gutturaux ne sont pas étrangers au succès de l'entreprise. Bien qu'en tout point remarquable, Richard Burton, dans son dernier rôle, domine la distribution par une création magistrale. 5 / 5 (EXCELLENT) Choucroute Melba |
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QUIET EARTH - Geoff Murphy, 1985, Nouvelle Zélande Un bon film Néo-Zélandais !!! Un homme se lève un matin et se rend compte que tous les animaux ainsi que les humains ont disparu !!......Il finit finalement par faire la rencontre de quelques autres personnes et ainsi va le début de ses recherches afin de comprendre ce qui se passe......Ou de ce qui sest passé !!....... Une belle trouvaille puisque je lai loué sans en avoir entendu parler auparavant.... Baron Blood Le film devient boiteux à partir de l'instant ou le protagoniste principal rencontre les deux autres survivants. Par contre, de mémoire, la première partie était bien (la lente déchéance du mec qui se rend compte qu'il est véritablement seul au monde). La scène faisant référence à Hitler (I am the ruler of the world...) ou notre héros, complètement disjoncté, s'amuse à manipuler des cartons représentant des humains (afin de se créer une foule soumise) est excellente. Samhain |
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RE-ANIMATOR - Stuart Gordon, 1986, États Unis Après une série d'expérimentations qui tournent mal, Herbert West quitte la Suisse et vient étudier dans une grande université du Massachusetts. La nuit tombée, il continue ses expérimentations dans son sous-sol. C'est parce que West a trouvé le moyen de ramener à la vie des cadavres mais ses recherches ne sont pas tout à fait au point. Les ré-animés sont de violents zombies animés d'une soif meurtrière. Produit par Yuzna qui réalisa BEYOND RE-ANIMATOR plus tard, ce film est un petit chef-d'uvre du genre des années 80. Le film est très bien réalisé et utilise son maigre budget avec génie. Jeffrey Combs y incarne le savant fou Herbert West avec brio et intensité! Il faut le voir se battre avec un chat qui n'est pas très content d'être un cobaye. Malheureusement j'ai vu la version cut en vidéo. Paraît-il que la version DVD est uncut avec beaucoup de scènes gore. Malheureusement, il n'y en avait pas beaucoup à se mettre sous la dent mais ça n'a pas nuit à mon visionnement. Un vrai classique du genre qu'il faut voir absolument si ce n'est déjà fait. Mathieu Prudent |
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ROME 2072 A.D.: THE NEW GLADIATORS aka: I Guerrieri dell anno 2072 aka Fighting Centurions aka Warriors of the Year 2072, 1983 En 2072, une chaîne de télévision diffuse des jeux télévisés barbares dans lesquels les protagonistes y perdent la vie. Mais le taux d'écoute est en baisse. Solution: refaire les jeux de Rome à la sauce 2000. Pour cela, on emploiera des condamnés à mort. Mais il faut un héros, alors on prend le plus fort du jeu Motorcycle Kill (à peu de choses près), on fait un coup monté, et il sera lui aussi condamné à mort. Une fois enfermé, il fera la connaissance de ses potes gladiateurs. Les vilains gardes patibulaires habillés en tenu de nazis tirent un laser immobilisant de leur matraque (effet hilarant garanti), le héros bouffe une micro-puce qui lui permet de faire fondre les métaux (!!!). Il y a 2-3 plans gores plutôt timide. Après 70 minutes d'attente, les jeux commencent enfin, et alors que le film était déjà mauvais jusque-là, il en devient carrément pitoyable. Les poursuites en moto sont horriblement orchestrées, on n'y comprend rien, qui est qui, toujours est-il que les héros se rebellent et découvre que la chaîne est dirigée par un ordinateur dont le centre névralgique se trouve être un satellite en orbite autour de la Terre. Avec d'obscurs moyens, ils réussissent à le faire exploser (ce qui fait tomber le satellite !). A noter aussi les décors, incroyablement cheapos. Les italiens se sont fait leurs BLADE RUNNER, avec écrans géants sur les buildings, sauf qu'ici, le carton pâte et le plastique sont un peu trop flagrants. Les lumières ressemblent à des décos de Noël, la musique est une des plus atroces qu'il m'ait été donné d'entendre. RUNNING MAN est venu 3 ans après. Ce film est distribué chez Troma. Kerozene |
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RUNAWAY aka RUNAWAY, L'ÉVADÉ DU FUTUR - Michael Crichton avec Tom Selleck, Gene Simmons, Cynthia Rhodes, Kirstie Alley, G.W. Bailey, Chris Mulkey, 1984, États Unis Dans un futur pas très lointain, le monde occidental est assisté de robots ménagers ou destinés aux travaux les plus pénibles. Ces robots entretiennent les maisons, font la cuisine, construisent des immeubles ou moissonnent les champs. A chaque tâche son modèle, et hormis le fait que ces machins ressemblent plus à des photocopieuses à roulettes ou à des pompes à essence clignotantes elles ont l'air carrément utiles. Évidemment, il arrive qu'un de ces engins grille un fusible ou deux et commence à agir à l'encontre de ce pourquoi il est programmé. Dans le jargon du film, c'est ce qu'on appelle un déviant. Et pour contrer les déviants, il existe une unité de police spéciale dans laquelle bosse Jack Ramsay (Tom Selleck et son éternelle moustache), un ancien flic " normal " reconvertit dans l'électronique de pointe à cause d'un traumatisme causé par son immense peur du vide. Et ça lui convient plutôt bien, à Jack, de débrancher les fusible des mixers détraqués. C'est tranquille. Sauf lorsqu'un trafiquant d'armes transforme ces machines en armes meurtrières. Ce salaud, c'est Luther (Gene Simmons, la langue de Kiss), psychopathe grillé aux UV qui n'hésite pas à sacrifier femmes et enfants si cela peut lui permettre de parvenir à ses fins. S'en suit une chasse à l'homme où robots-arachnides explosifs et mini-roquettes à tête chercheuse vont donner bien du fil à retordre à ce bon vieux Jack qui va devoir finir le film en haut d'un building en construction, et donc affronter sa plus grande phobie, avant de rouler une galloche bien méritée à sa nouvelle et charmante co-équipière incarnée par la danseuse Cynthia Rhodes, vue dans FLASHDANCE, STAYING ALIVE, DIRTY DANCING et... le rip-off d'Indiana Jones CURSE OF THE CRYSTAL EYE... Les films (ainsi que les scripts et les livres) de Michael Crichton, qui traitent le plus souvent des dangers liés à l'évolution technologique, partent toujours d'un postulat attachant. Et lorsque le bonhomme réalise, le résultat n'est que très rarement convaincant, et surtout pas dans ce bis d'action tout juste bon à faire frémir les ménagères fanas des chemises hawaïennes de Magnum, troquées ici pour l'uniforme de flic et le gilet pare-balle. Mise en scène mollassonne, bestiaire robotique obsolète pour l'époque (on se croirait au début des 70's) et musique électro cheap signée par un Jerry Goldsmith bien éloigné de ce à quoi il nous a habitué : RUNAWAY n'a finalement pas grand-chose pour séduire hormis la présence de Gene Simmons qui roule très bien des yeux, une critique facile mais juste des médias télévisés (un caméraman perd la vie pour vouloir suivre l'action au plus près), une sympathique poursuite en voiture et deux ou trois séquences d'attaques robotiques malheureusement peu crédibles. Soulignons aussi la présence de Kirstie Alley dans un petit rôle ingrat de secrétaire pétasse. Kerozene |
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STARMAN - John Carpenter avec Jeff Bridges, Karen Allen et Charles Martin Smith, 1984, États Unis, 115m Jenny Haiden n'a jamais pu se remettre de la mort de son mari il y a un an. Quand un extraterrestre arrive chez elle avec la même tronche que son défunt mari et que le voyageur galactique le kidnappe car il doit absolument se rendre à Winslow si il ne veut pas mourir, Jenny reprend peu à peu goût à`la vie. En effet, Starman se révèle complètement inoffensif et d'une gentillesse sans nom. Le gouvernement quant à lui vient mettre des bâtons dans les roues du couple et fait tout en son pouvoir pour attraper Starman avant qu'il ne puisse se rendre à son rendez-vous. Les films romantiques me font rarement grande impression et STARMAN ne fait pas exception à la règle. Reste qu'on peut quand même passer un agréable moment avec monsieur Carpenter qui a fait ce film avec un enthousiasme visible et un bon plaisir devant le budget mis à sa des disposition. Jeff Bridges est bien sympathique en E.T. naïf ( de là à mériter une nomination aux oscars par contre ) mais c'est surtout Karen Allen, magnifique dans un rôle qui assez convenu, qui impressionne le plus. Le film est bien garni en quétainerie, un peu trop même et il se peut bien que devant certaines scènes dramatiques, les yeux vont tourner vers le haut devant une mélasse amoureuse aussi épaissement lancé au visage du spectateur. N'en reste que STARMAN est un film d'amour sympathique, une curiosité dans la filmographie variée de John Carpenter qui sans être inoubliable ni très marquant, vous permettra d'enfin pouvoir écouter quelque chose avec celle qui occupe une place dans votre coeur. '' T'as aimé ça hein?, Cool, demain on se tape THE THING, tu vas voir l'intrigue est un peu différente. '' Abba |
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STAR TREK 3 : THE SEARCH FOR SPOCK - Leonard Nimoy avec William Shatner, Leonard Nimoy, DeForest Kelley, James Doohan, walter Keoning, George Takei, Nichelel Nichols et Christopher Judge, 1984, États Unis, 105m Pour Kirk, la victoire sur Khan et la création de Genesis sont des victoires vides. Spock est mort et le docteur McCoy tombe dans la folie. La visite du père de Spock explique la situation, McCoy transporte en lui l'essence de Spock. Alors que le docteur pourrait bien mourir de la lourdeur de la situation, Kirk n'a d'autres choix que de reprendre l'Entreprise pour amener son ami sur Genesis. Sauf que des Klingons ont entendu parler du pouvoir de Genesis et compte bien le prendre pour leur compte. Considéré comme le plus faible de la ''trilogie non-officielle'' Star Trek (Le premier film ne comptant pas pour énormément de fans et les films de 2 à 4 aillant eu beaucoup d'effets sur la pop culture) SEARCH FOR SPOCK apparaît visiblement comme un film moins inspiré et maîtrisé que l'impressionnant WRATH OF KHAN. Je dirais personnellement, que malgré que j'ai apprécié le film, il y a un côté un peu cheap ici, malgré quelques bonnes idées et une base scénaristique pas mauvaise. C'est juste, pas très amusant à regarder. Christopher Lloyd, qui est pour beaucoup un gros point positif du film en chef Klingon complètement en roue libre m'a semblé en faire beaucoup trop à mon goût. Pour ce qui est de l'équipage, leurs interactions m'apparaissent comme le meilleur élément du film. L'intérêt se gagne peu à peu, pour mener à l'intéressante renaissance du personnage le plus populaire de la saga. Je considère que le film a eu le malheur de suivre un chef-d'oeuvre de science-fiction pour ensuite prendre une toute autre approche. La beauté de cette trilogie est qu'aucun n'est similaire et VOYAGE HOME allait le prouver de plus belle façon encore. Abba |
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STARCHASER aka Starchaser: The Legend of Orin - Steven Hahn, 1985, États Unis/Corée Annecy n'étant pas loin de chez moi, j'en ai profité pour faire un saut au Festival du Film d'Animation. En lisant le programme, je vois qu'il y a un film d'animation en 3D. Génial, pourquoi ne pas en profiter ? Le présentateur informe son public - plongé dans une ambiance de fête - que ce film n'a jamais trouvé de distributeur une fois achevé en 1985, la vague de la 3D étant alors terminée. Sil a connu une carrière vidéo, il n'a par contre jamais été vu en 3D. Ce qui a excité tout le monde: nous étions présents à l'avant première mondiale d'un film vieux de 16 ans ! L'histoire est celle d'Orin, esclave condamné à creuser les mines d'une planète lointaine afin de récolter des cristaux, source d'énergie. Lors des fouilles, il tombe sur le pommeau d'une épée sans lame. C'est le début d'une grande aventure qui se conclura sur la libération des esclaves ignorant qu'au-dessus de leur tête il existe un monde à l'air libre. Dans son périple, il perdra sa petite amie, en rencontrera une autre, rencontre un rebelle de l'espace Han Solo style, son épée sans lame coupe en fait les représentants du mal, il y a plein de créatures, de l'humour, c'est sympa... Mais c'est long. 90 minutes à s'éclater les yeux aux lunettes stéréoscopiques, c'est un poil pénible, surtout que le film s'essouffle au bout de 45 minutes. Le happy end final est bien baveux, mais on se console en se disant qu'on a été témoin d'une rareté et en plus la 3D marche impeccablement, mais finalement n'apporte pas grand chose au film. Kerozene |
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The STUFF aka Yogourt Attack - Larry Cohen avec Michael Moriarty, Patrick O'Neal, 1985, États Unis Stuff est un nouveau produit naturel (qui ressemble a du yogourt) tout droit sorti du sol, un peu comme le pétrole .Il est ensuite mis en vente dans une petite municipalité, pour voir la réaction des gens, sans oublier que l'on passe une annonce sans arrêt. Un ex-agent du F.B.I (Michael Moriaty) est engagé pour découvrir ce nouveau spécimen qui se vend comme des petits pains chauds. Son enquête le mène a un petit garçon qui refuse d'en manger même si ses propres parents l'ont obligé et qu'il en devient zombifié, car tous ceux qui en mangent en deviennent graves et dépendants. Notre espion se rend à l'usine où il découvre que c'est ultra secret. Il sempare d'un camion comme preuve, s'en va a la rencontre d'un général et de sa bande de mercenaires. Après quelques minutes de conversation, notre général dit avoir une station de radio, il fait alors un message dintérêt capital annonçant qu'il ne faut plus manger de cette merde, pour enfin finir avec notre Mrs.F.B.I. qui se rend dans le bureau du dirigant, pour leur en faire manger toute une caisse, jusqu'au moment ou il en devient fou. Une chose m'a agacé dans ce film...les acteurs n'ont aucune crédibilité, nul, d'une ambiance a nous endormir. L'idée de base au départ est bonne mais mal exploitée. Rana Quel Z ! encore, que cette attaque des pots de yogourt !!!... the STUFF, dessert à la mode, est en fait un produit vivant, s'emparant des corps et des esprits des braves citoyens... les faisait devenir esclaves !... Un enquêteur se heurtera au complot, drivé par un Patrick O'Neal (excellent acteur par ailleurs), retors et pourtant un peu absent... ne croyait-il pas au film !?... une atmosphère proche de la série "Les ENVAHISSEURS" ou du classique "Fifties" "LES PROFANATEURS DE SÉPULTURES", mais plombée, par cette menace, plus ridicule, qu'autre chose!... Disons que la mayonnaise prend difficilement !... quoique, faut faire gaffe... car la mayonnaise pourrait être elle aussi un alien... qui... non !... non ! éééé Ahhhhh.... eeeaaarrrrrghhhhhhhhh !... à nouveau, DVD Mad Movies peu avare en série Z des familles. Vince Rogers |
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TRACKERS
aka SPACE RAGE aka A DOLLAR A DAY aka BREAKOUT ON PRISON PLANET -
Conrad E. Palmisano, 1985, États Unis Ce film est le premier de deux films réalisés par Conrad E. Palmisano (l'autre étant BUSTED UP, un film de boxe), réalisateur de seconde équipe et superviseur des cascades de nombreux blockbusters (X-MEN, RUSH HOUR...). On peut regretter que le monsieur n'ait pas persévéré dans la réalisation parce qu'il y a tout de même matière à rire dans ce mélange de post-nuke et de western italien. Et ça, surtout dans la dernière partie où un grand-père, chasseur de prime à la retraite, nous la joue Snake Plissken du 3ème âge et ressort son tromblon pour buter du bad guy de manière plutôt brutale. Cette bisserie se regarde avec légèreté et emprunte une direction inattendue en mettant son personnage principal hors course à mi-parcours. Le film se distingue également grâce à une bande son rock typée 80's à consonance punk. Dans le genre, on a vu nettement pire. Kerozene |
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