LA GAZETTE DU CLUB DES MONSTRES

NUMÉRO 20

SAW - La saga Décadence

Ou la saga décadente ? Les films vus par Mathieu Lemée et Black Knight

SAW aka Décadence - James Wan avec Cary Elwes, Leigh Wannell, Danny Glover, Monica Potter, Ken Leung, Dina Meyer, Shawnee Smith, Makenzie Vega, Mike Butters, Paul Gutrecht, Michael Emerson, Tobin Bell, 2004, États Unis, 100m

Un tueur en série surnommé Jigsaw s'amuse à kidnapper des personnes afin de leur faire subir des épreuves mortelles pour que ceux-ci découvrent la véritable valeur de la vie, ce qui détermine s'ils sortiront vivant ou non des épreuves. Un détective, David Trapp, essaie par tous les moyens de capturer Jigsaw mais le tueur s'avère insaisissable. Deux hommes, le docteur Lawrence Gordon et un photographe, Adam, sont à leur tour victimes de Jigsaw; ils sont tous les deux enchaînés dans une salle de bains miteuse avec un cadavre entre eux. Les deux hommes ne semblent pas se connaître mais d'après un message enregistré de Jigsaw, ils se sont déjà rencontrés et ont une bonne raison de s'entretuer. Divers indices et objets laissés volontairement par le psychopathe amènent le docteur Gordon et Adam à se remémorer les évènements qui ont précédé leur enlèvement tout en comprenant les sacrifices qu'ils doivent accomplir s'ils veulent s'en sortir vivants. Mais le temps presse car le docteur Gordon sait que sa femme et son fils risquent d'être les prochaines victimes de Jigsaw.

Le public friand d'horreur et de sensations fortes attendait depuis longtemps un film qui viendrait apporter un peu de sang neuf à un genre qui en avait bien besoin après une poignée de longs-métrages destinés d'abord au public-cible américain par excellence: les adolescents. Encore une fois, c'est en dehors de la machine des grands studios qu'est sorti un film réussi. Après "HAUTE TENSION" venu de France, voici maintenant "SAW", une production américaine indépendante faite en collaboration avec le Canada. Au départ, "SAW" reprend des éléments-clés du cahier des charges du film "SEVEN"; même ambiance morbide à souhait, tueur psychopathe de génie. Sauf que les auteurs ont privilégié davantage les effets de surprise dans leur intrigue tout en entretenant un climat plus cruellement sadomasochiste que dans le film de Fincher. Les nombreux rebondissements disséminés dans le film attirent évidemment l'attention du public adulte mais leur accumulation risque à la longue et au second regard de faire s'écrouler l'échafaudage d'un récit bien élaboré. Par contre, les moments horrifiques sont remplis d'une tension insoutenable pour secouer fortement le spectateur qui va certainement trembler sur son siège et c'est là où "SAW" remplit parfaitement sa mission, au point même qu'un culte grandissant se développe chez les fans d'horreur pour ce film. Bref, un long-métrage au premier degré très abouti dont la réputation et le succès est pleinement mérité malgré ses quelques petites lacunes. On a déjà hâte de voir la suite pour égayer notre Halloween. Un must si vous ne l'avez pas encore vu.

SAW II aka Décadence II - Darren Lynn Bousman avec Donnie Wahlberg, Shawnee Smith, Tobin Bell, Franky G, Dina Meyer, Glenn Plummer, Emmanuelle Vaugier, Beverley Mitchell, Erik Knudsen, 2005, États Unis, 93m

Le tueur psychopathe surnommé "Jigsaw", qui kidnappe ses victimes pour leur faire subir des jeux cruels visant à leur faire découvrir toute la valeur de la vie, continue toujours de faire des siennes alors que l'inspecteur de police Eric Matthews cherche sans relâche à lui mettre à la main au collet. Un indice important lui permet enfin de retracer son repaire et avec l'aide d'une escouade d'intervention, il parvient enfin à le retrouver. Mais "Jigsaw", qui est mourant suite à un cancer, a auparavant pris soin d'enlever le fils de Matthews, Daniel, qui est enfermé quelque part dans un endroit inconnu, en compagnie de quelques personnes. Ceux-ci respirent un gaz mortel qui les tuera lentement dans quelques heures s'ils ne trouvent pas les indices les menant aux cachettes des seringues contenant l'antidote et aux moyens de sortir de ce lieu empoisonné. Matthews voit tout cela à distance sur les écrans vidéos de "Jigsaw". Celui-ci lui promet que son fils lui sera rendu vivant s'il a la patience de discuter avec lui seul à seul jusqu'à la fin du délai prévu par le jeu. N'ayant pas le choix, Matthews accepte mais apprend de "Jigsaw" que les autres personnes enfermées avec son fils, sont tous des gens qu'il a arrêté autrefois en fabriquant des preuves. Si ceux-ci apprennent la véritable identité de Daniel, ils pourraient lui faire du mal. Matthews aura-t-il toujours la patience de continuer à discuter avec "Jigsaw" jusqu'au bout dans l'espoir de sauver son fils alors que les personnes enfermées par le psychopathe commencent à s'entretuer? Ou bien tentera-t-il par la force de soutirer à "Jigsaw" l'adresse de l'endroit où Daniel se trouve?

Voulant profiter sans attendre du succès inespéré de "SAW", les producteurs ont aussitôt mis en chantier une suite rapide sortie presque un an après le premier film. Les auteurs ont visiblement axé leur nouveau film vers une plus grande surenchère en matière d'effets d'horreur sadomasochistes par rapport au premier "SAW", qui en contenait pourtant déjà pas mal. On retrouve aussi dans cette suite la même ambiance putride à souhait, le même récit en forme de casse-tête rempli de retournements de situations et le même type de suspense effrayant qui a fait le succès de l'oeuvre précédente. Un nouveau réalisateur est à la barre de cette suite, mais son travail n'est pas vraiment différent de son prédécesseur puisqu'il recycle à l'évidence les mêmes ingrédients qui ont fait la réussite de "SAW". Seule ombre au tableau, le huis clos développé dans cette suite n'est pas à la hauteur du premier opus puisqu'il apparaît, aux yeux du spectateur alerte, directement inspiré du film "CUBE", ce qui risque de diminuer le niveau de tension de certaines scènes. Heureusement, l'étrange duel entre le policier et le fameux "Jigsaw" nous tient continuellement en haleine et réalimente le suspense à point nommé. Pour ce qui est du rebondissement final, il ne manque pas de punch mais il s'avère en partie un peu trop forcé, ce qui illustre encore une fois la fragilité de l'armature de l'intrigue. Ceci étant dit, le film constitue toujours une expérience horrifique au premier degré exceptionnelle qui vaut vraiment la peine d'être vue, bien qu'il soit légèrement inférieur au long-métrage original. Même si les règles du jeu sont cette fois connus d'avance, l'on risque quand même de trembler de peur pendant le visionnement, voire peut-être à en avoir le souffle coupé. L'interprétation est toutefois d'une qualité inégale.

SAW 3 aka Décadence 3 - Darren Lynn Bousman avec Tobin Bell, Shawnee Smith, Angus Macfadyen, Bahar Soomekh, Mpho Koaho, Dina Meyer, Barry Flatman, Lyriq Bent, Costas Mandylor, Donnie Walhberg, 2006, États-Unis/Canada, 108m

Atteint d'un cancer incurable qui mettra bientôt fin à ses jours, le tueur en série surnommé "Jigsaw" charge sa complice Amanda d'enlever la chirurgienne Lynn Denlon. Celle-ci, munie d'un collier mortel autour du cou et relié au stimulateur cardiaque de "Jigsaw", se voit obligé de maintenir le psychopathe en vie le temps qu'une autre de ses victimes, Jeff, accomplisse une série d'épreuves, sinon elle mourra. De son côté, Jeff, qui est un père de famille attristé par la mort de son enfant tué par un chauffard alcoolique, se rend vite compte que le jeu cruel qu'il doit subir le confronte à chaque étape à des personnes impliquées autrefois dans cet accident, dont le fameux chauffard. À chaque fois, "Jigsaw" force Jeff à choisir entre pardonner à ces personnes ou bien les laisser mourir dans d'atroces souffrances afin de savoir s'il veut vraiment se venger d'eux ou non. Dans ce petit jeu toutefois, "Jigsaw" en profite pour mettre à l'épreuve sa complice Amanda afin de savoir si elle est digne de lui succéder après sa mort.

Si "SAW 2" était déjà légèrement inférieur au premier "SAW", cette troisième partie se trouve à être légèrement inférieure aux deux autres. Le scénario s'enfonce dans le mécanisme qui fait recette en n'offrant pas autant de nouveautés, ni de variations intéressantes en plus de contenir des liens discutables ou peu vraisemblables avec les précédents épisodes. Par ailleurs, les rebondissements ne sont pas aussi étoffés car le spectateur attentif arrivera à en deviner une partie et la psychologie des personnages n'est pas aussi bien définie que dans les scénarios antérieures, à l'exception peut-être de celle du tueur "Jigsaw". Le clivage des thèmes de la vengeance versus la rédemption apparaît aussi du déjà vu. Néanmoins, "SAW 3" bat sans difficultés ses homologues horrifiques en matière de violences gore, de situations insoutenables et de conception visuelle au premier degré, donnant à l'ensemble assez d'ingrédients pour secouer le public et faire du film une expérience cinématographique plus que valable qui vaut le déplacement. Il aurait fallu cependant que la mise en scène, la photographie et le montage soit moins agressive dans ses effets pour que les éléments d'horreur frappent plus forts les esprits et alors on aurait pu parler d'une trilogie de génie. Espérons que les auteurs (qui méritent qu'on les encourage) aient l'idée heureuse de passer à autre chose plutôt que de nous servir un "SAW 4" qui serait de trop. L'interprétation n'est rien de moins qu'inégale.

SAW IV aka Décadence IV - Darren Lynn Bousman avec Tobin Bell, Costas Mandylor, Scott Patterson, Betsy Russell, Lyriq Bent, Athena Karkanis, Justin Louis, Simon Reynolds, Donnie Wahlberg, 2007, États-Unis/Canada, 93m

Jigsaw et Amanda sont finalement morts. L'agent Kerry étant lui aussi décédé, deux agents spéciaux du FBI, l'agent Strahm et l'agent Perez arrivent pour assister le vétéran détective Hoffman afin de rassembler les derniers restes du puzzle. Pendant ce temps, l'officier du SWAT Rigg est enlevé et se voit forcé par Jigsaw de subir une série d'épreuves. Étant le dernier officier jusqu'alors à avoir échapper au tueur au puzzle, il dispose de 90 minutes pour triompher des pièges déments afin de sauver un vieil ami, l'agent Eric Mathews que l'on croyait mort, ou affronter les conséquences mortelles de son obsession à vouloir arrêter Jigsaw. Ces épreuves subies par Rigg ont laissé un sillage de cadavres, et le détective Hoffman assisté du FBI découvrent des indices prouvant que Jigsaw a un autre complice poursuivant son oeuvre après sa mort. Suite aux révélations de l'ex-femme de Jigsaw, Jill, la genèse de la cruauté de Jigsaw est dévoilée, révélant ses véritables desseins et ses projets futurs suite à son décès.

Avec ce quatrième opus, la saga d'horreur la plus populaire du nouveau millénaire risque fort de décevoir ses fans. Malgré la présence de nouveaux scénaristes, la série ne trouve pas un nouveau souffle car leur intrigue ne fait que reprendre des éléments ayant fonctionné dans les trois précédents films, sans en renouveler aucun. La première frustration se trouve en fait dans la révélation qu'un autre complice de Jigsaw poursuit son oeuvre, ce qui traduit l'absence d'originalité des auteurs. Malgré quelques effets gores efficaces et quelques flashbacks explorant le passé de Jigsaw et ses motivations, le film, au même titre que le scénario, se complait dans l'utilisation de recettes éprouvées et dans l'emploi de procédés rebattus. Ne restait plus qu'à espérer la fin surprenante attendue par les admirateurs, mais au contraire, la conclusion est tellement forcée qu'elle est encore plus décevante que le reste. Elle ne tient en effet absolument pas la route face aux informations divulguées précédemment, de même que dans les autres "SAW". La mise en scène se veut bien peu enthousiaste, à croire que le réalisateur était fatigué de travailler sur cette saga. Reste à souhaiter que du sang frais viendra franchement relancer la série puisque les producteurs, dollars obliges, ont déjà annoncé un "SAW V" et un "SAW VI".

SAW V aka Décadence V - David Hackl avec Costas Mandylor, Scott Patterson, Tobin Bell, Betsy Russell, Mark Rolston, Julie Benz, Meagan Good, Carlo Rota, Greg Bryk, Laura Gordon, 2008, États Unis/Canada, 93m

John Kramer alias "Jigsaw" est officiellement mort, mais à l'insu de tous, un détective du FBI, Mark Hoffmann, lui a succédé. Celui-ci avait accepté d'être le complice du redoutable tueur au puzzle, après avoir choisi son offre de rédemption pour avoir vengé le meurtre de sa soeur en imitant ses méthodes. L'agent Strahm, toujours en quête de la vérité, parvient de justesse à échapper au piège diabolique que lui avait tendu le détective Hoffman. Ce dernier, sur les indications de son mentor peu de temps avant sa mort, a cependant kidnappé cinq parvenus de la société qui ont réussi dans la vie grâce à leur égoïsme. Ceux-ci doivent échapper à une série de pièges où ils devront apprendre à s'unir pour survivre. De son côté, l'agent Strahm poursuit l'enquête afin de démasquer le complice de "Jigsaw" et il commence à soupçonner la vérité à propos d'Hoffmann. Stram est toutefois loin de s'imaginer que son obsession de la vérité le mènera vers une ultime épreuve.

Plus la saga progresse et plus on sent la difficulté des auteurs à maintenir une logique narrative avec les précédents chapitres. Qui plus est, la stupidité de quelques protagonistes dans leurs agissements, certaines invraisemblances et une mauvaise utilisation des séquences de flash-backs ont tôt fait de faire s'écrouler la construction du récit, quoiqu'elle soit légèrement plus solide que celle de "SAW IV". Le vrai problème, c'est que toute la conception du film sent trop le produit formaté, ou étiqueté "commercial", afin d'engranger plus de dollars. Les fans qui ont tous vu les films de la série ne seront aucunement surpris en visionnant "SAW V", tellement les effets, la conception visuelle et le suspense ne possèdent pas l'originalité, ni le souffle espéré, sauf en de rares occasions. Malgré la présence d'un nouveau réalisateur à la barre (ancien décorateur et assistant sur les précédents longs-métrages de la série), aucun effort de renouvellement n'est vraiment perceptible pour sortir cette saga hors des sentiers battus, pourtant habilement balisés à ses débuts. Mêmes les rebondissements n'arrivent plus à déjouer les attentes d'un public trop bien préparé à les voir surgir à l'écran. Seul le gore, la conception des pièges (dont un qui rappelle l'univers d'Edgar Allan Poe) et quelques effets de montage viennent rehausser la note. Le jeu des acteurs semble atrophié par le manque de dimensions de leurs personnages. Mathieu Lemée

SAW 6 - Kevin Greutert avec Tobin Bell, Costas Mandylos, Mark Rolston, 2009, Canada/Ètats Unis/Rpyaume Uni/Australie, 90 min

J'ai été surpris d'avoir aimé ca.

Le film remplit ses promesses en guise de film d'horreur. Il y a de la "torture porn", comme à l'habitude. Puis des "traps", du gore et des apparitions de Jigsaw et d'Amanda.

Le film débute avec un excellent jeu où deux personnes doivent se découper des morceaux afin de remplir une balance. Et celui qui en mettra le plus, aura la vie sauve. Je suis d’accord avec Jigsaw, plein de personnes qui ont une mauvaise vie doivent mourir ! Ou passer le test !

Après ce petit moment, Jill, la femme ou la blonde de Jigsaw reçoit une valise avec des instructions et six enveloppes, afin de terminer l'oeuvre de Jigsaw. L'épreuve met en scène un courtier en assurances qui aura quatre épreuves à traverser puisqu'il avait dit que le contrat d'assurance de Jigsaw allait être invalide s'il subissait un programme expérimental pour soigner son cancer. Et ce test de soixante minutes met aussi en scène quatre des personnes dans les enveloppes. La sixième personne est une surprise !

Bref, j'ai trouvé que ca valait la peine largement. À voir ! Comme cela, vous allez être prêt à regarder SAW VII en 3D ! Black Knight

SAW 3-D aka Saw VII aka Décadence 3-D aka Décadence VII - Kevin Greutert avec Sean Patrick Flannery, Chad Donella, Costas Mandylor, Betsy Russell, Gina Holden, Tobin Bell, Cary Elwes, Shawnee Smith, Dean Armstrong, 2010, Canada/États-Unis, 90m

Après avoir échappé au piège tendu par la veuve du tueur en série Jigsaw, son successeur l'inspecteur Hoffman tente de la retrouver pour l'éliminer. Celle-ci a demandé la protection de la police, mais ne veut parler qu'à l'inspecteur Gibson pour dénoncer Hoffman comme étant l'actuel tueur recherché. Il se trouve que Gibson a autrefois été le partenaire d'Hoffman et qu'il lui doit la vie au cours d'une mission. Cependant, tout en mettant à exécution un plan habile pour atteindre la veuve de Jigsaw malgré la protection dont elle dispose, Hoffman a entretemps capturé un jeune homme arriviste, Bobby Degen, devenu populaire depuis qu'il a écrit un livre où il raconte comment il a survécu à une épreuve mortelle du célèbre tueur en série. Suivant les instructions du vrai Jigsaw, Hoffman force Bobby à passer toute une série d'épreuves le confrontant à ses mensonges, et où celui-ci doit sauver ou sacrifier la vie des gens de son entourage médiatique, avec en bout de parcours la possibilité de délivrer la femme qu'il aime d'une mort atroce.

Annoncé comme étant l'ultime volet des exploits du tueur au "casse-tête", ce septième chapitre ne fait que confirmer la baisse progressive de qualité et l'épuisement de cette série horrifiante, et ce même si le sixième épisode avait légèrement rehaussé la barre. Les scénaristes se sont contentés de reprendre des ingrédients déjà exploités sans y apporter le nouveau souffle nécessaire, malgré une volonté de boucler la boucle en faisant des liens avec le "SAW" original. Le punch final, bien que surprenant, fait tomber l'échafaudage fragile d'un récit où les coups de théâtre manquent de logique. Les séquences de flashbacks confirment l'absence de rigueur des auteurs en omettant des détails importants dans la continuité narrative avec les précédents "SAW". Les scènes de gore et de torture demeurent nombreuses et parfois satisfaisantes, mais l'emploi du 3-D dans leur illustration se veut finalement plus accessoire que le reflet d'un travail soigné, car certaines erreurs photographiques sont vite évidentes à l'écran et que les effets s'avèrent tous prévisibles. Le jeu des acteurs ne dépasse guère la plus simple expression, mais il faut admettre qu'ils n'ont pas vraiment la chance d'en donner plus. Il reste à espérer qu'il s'agit bien du dernier volet et que les producteurs et concepteurs passent vite à quelque chose de neuf. Mathieu Lemée

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