LA GAZETTE DU CLUB DES MONSTRES |
NUMÉRO 18
EDEN LAKE
EDEN LAKE - James Watkins, Grande-Bretagne, 2008, 1h30 Jenny (Kelly Reilly) est maîtresse d'école. Son petit ami (Michael Fassbender) vient la chercher pour passer un week-end romantique. Les deux amoureux quittent Londres et gagnent le lieu de leurs rêves, un lac dont les alentours se trouvent promis à la spéculation immobilière (le programme de construction répondant au poétique nom d'Eden Lake, hi, hi). La tranquillité du lieu est perturbée par une bande d'adolescents bruyants et agressifs qui s'installent avec leur Rottweiler juste à côté des deux tourtereaux. A bout de nerfs, ces derniers leur demandent de baisser le son de leur radio. Pour le jeune couple de citadins, les ennuis ne font que commencer... Précédé d'une aura critique assez flatteuse, ce survival dans les règles de l'art m'aura partiellement laissé sur ma faim. Ses qualités sont pourtant nombreuses. D'abord parce que contrairement à beaucoup de ses cousins américains, ce film anglais ne se perd pas en longues scènes d'exposition à la psychologie débilitante. On rentre très vite dans le vif du sujet et c'est très bien ainsi ! Ensuite parce que l'escalade dans le déchaînement de la violence suit un crescendo savamment maîtrisé. Enfin parce que James Watkins ne lésine pas sur les effets gore et peut compter sur l'engagement et l'impact physique de deux excellents interprètes, la rousse Kelly Reilly (ça a dû la changer des films de Klapisch) et le " tarantinesque " Michael Fassbender. Si EDEN LAKE n'emporte pas tout à fait l'adhésion, c'est avant tout en raison d'une mise en scène sans grand génie, qui exploite insuffisamment le pourtant fort prometteur décor forestier qui sert de cadre au récit. Quant aux jeunes "lads" qui terrorisent et sadisent le couple, ils ont beau faire écho à certains faits divers anglais récents, ils sont un peu trop "signifiants" Et la chute finale, hautement prévisible, ne fait rien pour rehausser l'impression globale. Bref, l'ensemble est rondement mené, très gore mais laisse au final un léger goût d'inachevé. Stelvio
Kelly Reilly |
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