Mise à jour le 5 juin 2017
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SHAOLIN CONTRE LES 8 SERPENTS aka SHAOLIN DEADLY KICKS aka DEADLY KICK aka KARATE KING aka LE TRÉSOR MAUDIT aka Flash Legs - Ma Wu avec Tao-Lian Tan, 1977, Hong Kong, 90m
Un
groupe de brigands volent une carte qui devraient les mener à
un énorme trésor. Cependant, pour effacer les doutes,
ils séparent la carte en huit parties et décident de se
rejoindre dans trois ans pour ainsi retrouver le trésor et
faire oublier le vol.
Près de trois ans plus tard, un jeune policier du nom de Fong
Yee décide de retrouver les morceaux de la carte en affrontant
un par un les huit membres du groupe criminel. Mais bien des
difficultés seront dans le chemin de Fong Yee dans sa
quête noble de retrouver la carte au trésor. Le rythme du film est plutôt inégal, on accumule combats après combats mais tout ce qui sort de ce registre est loin d'être convaincant ( Le doublage n'aidant pas d'ailleurs). Par contre, j'ai vu des prises de vues plutôt originales par moment et des cadrages pas laids du tout. En somme, SHAOLIN DEADLY KICKS fait passer un moment agréable malgré des petits défauts pas très dérangeants. Abba |
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SHAOLIN CONTRE NINJA aka SHAOLIN VS NINJA - Pai Cheh, Hong-Kong, 1982 Un p'tit film de kung-fu de Hongkong des fois ça passe drôlement bien. Celui-ci est bien débile et, comme souvent, se trouve être une suite de scènes de démo de kung-fu et de karaté (parce quil y a des japonais). En fait, l'histoire est celle d'une école shaolin chinoise contre une autre japonaise. Elles se foutent sur la gueule à cause de vilains ninjas qui sèment le trouble afin de détruire l'école chinoise. C'est rigolo, classique, et le maître chinois nous gratifie toutes les 30 secondes d'un zen "Amitaaaaafaaaaa..." qui veut dire en gros "On reste cool les gars, on n'est pas là pour se foutre sur la gueule" Kerozene |
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SHAOLIN KIDS aka SHAOLIN KIDS IN HONG-KONG aka Funny Shaolin Kids aka Two Shaolin Kids in Hong Kong aka Shao Lin huo bao bei - Stephan Yip, 1994, Chine Nous sommes au 21e siècle et les Shaolin se sont modernisés (télécopieurs, cellulaires, etc). Il est très difficile pour le Master Shaolin (Gordon Liu) de maintenir l'ordre en raison de toutes ces distractions modernes ! Un jour, un jeune moine Shaolin obèse de 6 ans (qui utilise la technique du coup de tête et du coup du cul) se fait surprendre à jouer avec son Game Boy ! Il se fait joliment corriger à grand coup de fouet sur les fesses par notre bien heureux Gordon Liu à lunettes ! Bientôt, il surprend son maître a joué en cachette avec l'appareil, frustré, il s'enfuit du temple avec l'un de ses amis à l'intérieur d'une malle destinée par avion pour Hong Kong. Arriver sur les lieux, nos 2 p'tits Shaolin, d'abord déstabilisés par la ville, se mettront dans le trouble en prenant la défense d'une voleuse de porte-feuille du nom de " Money " qu'ils croyaient à tort être victime d'une agression. Ensuite vient un second accident où ils se retrouvent en possession de l'argent de truands. Notre très cher Gordon Liu vient ensuite à Hong-Kong pour régler la situation. Nous avons déjà connu la " Shaw Brothers " plus en forme. SHAOLIN KIDS IN HONG-KONG est une comédie où on se demande à quel public il est destiné. Film pour enfant ? Notre jeune moine obèse pisse au visage de truands à trois reprises lors de combats. C'est très graphique&ldots; Même Tom Green n'a jamais été aussi loin! C'est à voir pour le croire ! Le film est drôle par moment et nous gratifie de scènes assez incroyables que nous ne croyons jamais été faites. Il est aussi très bizarre de voir des moines Shaolins se régaler de pepsi, de chips et de pop-corn en regardant un match de soccer. Le film comporte aussi quelques longueurs et mets l'endurance du spectateur à rude épreuve. Le print contenu dans le DVD est vraiment laide et semble avoir été pris d'un vieux master en vhs poussiéreux. Etrange, puisque le film se retrouve dans la glorieuse série de collection des "Shaw Brothers ". J'espère que le print de One Arm Swordman est mieux. Gordon Liu est en forme dans son rôle de moine à lunettes qu'il a reprit à de nombreuses reprises. Il serait une légende aussi forte que Bruce Lee et Jacky Chan à Hong-Kong. J'ai hâte de voir The 36 Chamber of Shaolin pour le voir dans un rôle plus conventionnel. Une curiosité où le bouton " Instant Action " est utile pour voir les meilleures scènes du film sans avoir à endurer les quelques longueurs. Black Knight |
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SHAOLIN SOCCER aka Siu lam juk kau - Stephen Chow, 2001, Hong Kong Un adepte de Shaolin sans le sou est recruté, lui et ses frères, pour former une équipe de soccer. Tout cela pour se venger d'un magnat du sport vraiment vilain qui formera son équipe de drogués à la Capitaine América: des super joueurs. J'ai rit comme y a longtemps avec ce film plein d'effets spéciaux bien utilisés et surtout plein de gags de situation et de gags visuels pissants. En prime, la charmante Vicki Zhao en boulangère shaolin qui se joindra à l'équipe. Les six frères sont également tordants et je ne rentrerai pas dans le détail pour vous enlever le plaisir de les découvrir. On s'attend à une amourette qui ralentirait le film, tel ne sera jamais le cas. Une comédie réussie ! Vive Stephen Chow ! Mario Giguère Un ancien joueur de soccer professionnel - maintenant handicapé de la jambe - retourne sur le terrain en tant qu'entraîneur d'une équipe bien spéciale: les joueurs utilisent tous les notions du " Shaolin Kung-Fu " comme base de tactique de jeu. Voilà un film qui a fait fureur au box-office asiatique lors de sa sortie. Mené par l'humoriste Stephen Chow, le film nous raconte cette histoire clichée sans apporter d'inventions à la roue, mais on est là pour rire et c'est ce que le film tente d'accomplir tranquillement, mais ô combien tranquillement. Désolé de le dire, mais ce film est tout de même très décevant. Le rythme est beaucoup trop lent (le film fait pratiquement deux heures) et celui-ci ne s'active que lors de sa deuxième partie où on fini par faire bouger cette histoire qui tournait en rond jusqu'à présent avec tous les revirements munis d'une subtilité aussi puissante qu'un passage de troupeau d'éléphants. Lorsqu'on est enfin rendu sur le terrain de soccer, les spectateurs sont déjà bien exaspérés des simagrées de notre cher Chow et de ses potes ce qui est triste parce que finalement, le rythme reprend et on s'y amuse légèrement jusqu'à sa finale. Un film léger avec quelques moments bien comiques, mais qui disparaîtra en moins de deux de la mémoire du courageux spectateur. Bad Feeble |
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SHAOLIN VS WU-TANG aka TWO CHAMPIONS OF SHAOLIN aka TWO CHAMPIONS OF DEATH - Chang Cheh, 1980, Hong Kong Les Mandchous, qui sont sur le point d'imposer leur dynastie dans le pays, traquent les Shaolin par l'intermédiaire des wu-tang. Évidemment, nos gentils moines sont bien décidés à ne pas se laisser chatouiller facilement. C'est sur cette trame de base classique et simpliste que Chang Cheh et la Shaw Brothers réunissent une nouvelle fois ses "Venins" qui répondent tous à l'appel à l'exception de Philip Kwok. Plus amusant que "5 Venins mortels", le film met en scène un homme à la force herculéenne qui déracine un arbre à mains nues, des adeptes masqués de la boxe du singe et ces salauds de wu-tang usant d'ustensiles impropres à la pureté des guerriers Shaolin: couteaux à l'effet boomerang, lances, etc... Plutôt généreux, Chang Cheh n'hésite pas à en rajouter au niveau des effusions de sang, notamment au cours d'un final particulièrement gore, allant même jusqu'à filmer l'un de ses héros arracher les couilles de son adversaire à mains nues alors que celui-ci est en train de bondir dans les airs! Le réalisateur de "La rage du tigre" a certainement vu le "Street Fighter" Sonny Chiba et se devait de donner une réponse, aussi tardive soit-elle. A ne pas confondre avec "Shaolin and Wu Tang" de Liu Chia Lang (1983) qui circule également sous le titre de "Shaolin Vs Wu Tang". Kerozene |
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Le SINGE FOU DU KUNG-FU aka: MAD MONKEY KUNG FU - Liu Chia-liang, 1979, Hong Kong Chen (Liu Chia-liang) est un adepte de la boxe du singe. Lui et sa sur proposent des démonstrations martiales publiques et attisent la curiosité ainsi que la jalousie de l'infâme Tuan (Lo Lieh), truand notoire également adepte de cette même boxe. Tuan profite de l'arrogance de Chen pour le souler, l'humilie publiquement et le rend coupable d'un acte qui lui vaudra le bris de ses mains et à sa sur un concubinage forcé. Quelques années plus tard, Chen est devenu artiste de rue. Il amuse les passants avec la complicité d'un adorable chimpanzé qui sera tué par une bande de racketteurs uvrant pour le compte de ce salaud de Tuan. D'abord déprimé, il retrouve goût à la vie grâce à Petit Singe (Hou Hsia), un petit voleur que Chen a précédemment remis sur le droit chemin. Fatigués de se prendre des mandales par les petites frappes de Tuan, Chen décide d'enseigner la boxe du singe à Petit Singe. S'en suit des longues séquences d'entrainement avant un final riche en pains dans la gueule et en acrobaties en tous genres. Nous sommes en 1979 et la kung-fu comédie est le nouveau phénomène à la mode sur les écrans de Hong-Kong. Pour le compte de la Shaw Brothers, Liu Chia-liang ("La 36ème chambre de Shaolin") y met les pieds pour la première fois avec ce titre au scénario d'une assommante banalité, heureusement sauvé non pas par l'humour, mais par le savoir-faire du réalisateur à chorégraphier des affrontements palpitants et à minutieusement les découper en les caviardant parfois de ralentis bienvenus permettant d'apprécier au mieux les prouesses de l'étonnant et élastique Hou Hsia. Cet élève de l'opéra de Pékin (comme Jackie Chan) et véritable disciple martial de Liu Chia-liang, se révèle être un artiste martial d'une étonnante rapidité doublé d'un acrobate hors pair au talent à faire pâlir les artistes du Cirque du Soleil. Et si "Le Singe fou du kung-fu" mérite d'être vu, c'est uniquement pour les hallucinantes voltiges de ce type bizarrement méconnu à côté duquel le très rigide Lo Lieh fait d'ailleurs un peu de peine à voir. Avec ce film, c'est la première fois que Hou Hsia bénéficie d'un premier rôle. Dommage que sa carrière n'ait jamais réellement explosée après cela; une carrière d'ailleurs garnies de titres signés Liu Chia-liang et qui se sera cassé la gueule après la fermeture de la Shaw Brothers avant qu'il n'y mette fin au milieu des années 1990. Kerozene |
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The SNAKE, The TIGER, The CRANE aka Emperor of Shaolin Kung Fu - Hsi-Chieh Lai et Sung Pe Liu avec Carter Wong, Nancy Yen et Lieh Lo, Taiwan/Hong Kong, 1980, 90 L'empire Ming se fait assiéger et l'empereur décide de s'éliminer avant la chute et d'amener sa fille avec lui. Cette dernière s'enfuit, mais lors de l'affrontement pour s'échapper, perd malheureusement un bras. La Princesse cherche de l'aide, mais ses rencontres finissent mal où se terminent en horribles trahisons. Elle décide de passer incognito dans un village en faisant semblant d'être folle, et s'attire la sympathie d'un boucher avec qui elle se marie et qui s'avère être un maître du Kung Fu qui va l'aider à détruire ceux qui ont attaqué son royaume dès le départ! Oulalala, pas facile à comprendre celui-là. Je serai bref, car même après un visionnement récent, absolument rien d'autre ne m'a marqué outre le scénario confus et limite incompréhensible. Ce n'est pas très beau, pas très bien fait, les combats ne sont pas non bien montés et le film est bavard plus qu'il le faudrait pour le genre. Donc pas un grand spectacle et même quelques visages familiers, dont Carter Wong et Lieh Lo ne rendent pas la chose plus intéressante. Il y a en a une chiée de films de Kung Fu et comme la plupart d'entre-eux sont ordinaires et que celui-là est en dessous de la moyenne, je vous recommande de vous en tenir loin. Abba |
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The STORM RIDERS aka Feng yun xiong ba tian xia - Andrew Lau, Hong-Kong, 1998 Le grand maître suprême des arts-martiaux (Sonny Chiba), suite à une prophétie alléchante, recherche trois jeunes enfants aux noms poétiques (Givre, Nuage et Vent) afin qu'ils deviennent ses meilleurs disciples. Mais ce maître est très vilain, et il n'hésite pas à tuer les parents de ceux-ci sans aucun scrupule. Il se trouve qu'il a aussi une fille. Les enfants grandissent, une bluette gnangnante vient forcément prendre le dessus entre deux des garçons et la fille (il y a donc conflit), elle jolie mais un peu conne, eux très narcissiques avec des mèches bleues pas possible, et un peu cons aussi. Bref, toujours est-il que la deuxième partie de la prophétie doit prendre place, et elle annonce la chute du maître par ses disciples. L'histoire est en fait totalement oubliée au profit d'un aspect visuel très "jeux vidéo", bourré d'images de synthèse souvent écrasantes et laides. Les protagonistes ont des pouvoirs impressionnants: avec quelques moulinets des bras, ils parviennent à propulser d'incroyables boules d'énergie pour venir à bout de leurs ennemis. On y croise également une sorte de dragon de flamme, un des héros s'arrache le bras (et un gentil guérisseur lui offrira le sien parce que de toute façon son bras ne l'aime pas (!)), ça parle beaucoup, c'est mou, et ça ne bastonne pas assez. Ce film est en son temps le plus gros budget HK, et le premier aussi à utiliser les images de synthèse de cette façon. Ce qui n'est franchement pas un argument. C'est longuet, mal foutu, parfois laid, parfois beau, inégal, mais chiant. Il n'y a que Sonny Chiba qui relève un peu le niveau de cette bouillie. Kerozene |
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The STREET FIGHTER - Shigehiro Ozawa avec Sonny Chiba , Waichi Yamada , Tony Cetera , Yutaka nakajima , Teijo Shikeharo, 1974, Japon, INTERDIT AUX MOINS DE 16 ANS Sorti en 1974 , the Street Fighter, plus connu au Japon sous le titre de Gekitotsu! Satsujin ken, est la réponse Japonaise à Bruce Lee, à l'époque déjà mégastar. Une réponse hardcore et ultra violente qui trouvera écho dans ce personnage de Takuma Tsurugi incarné par un Sonny Chiba qui donnera une force et un charisme absolument inégalé (et pour ceux qui se demandent où ils ont bien pu voir Sonny Chiba et bien il joue Hatori Hanzo dans Le Kill Bill de Tarantino*) à ce personnage de tueur sans pitié ni principes autres que celui de sa propre survie , Retour sur un must du cinoche d'exploitation. Culte et mythique, deux adjectifs qui colleraient parfaitement à cette oeuvre outrancière et ultra violente comme seul les Japonais savent nous en pondre. Culte d'abord parce qu'elle fait entrer Sonny Chiba dans la légende. Mythique ensuite car il s'agit ici d'un véritable condensé de culture pop à la croisée de Sergio Leone et de Shunya Ito, musique guitare seventie's, cool mother fucker attitude et personnages outranciers composent donc ce film violemment contestataire dans sa forme comme dans son fond. Véritable star de cette saga (qui comptera trois films + une sorte de Spin off titré Sister Street Fighter, Sonny Chiba s'éclate à jouer un gros bourrin qui pète les bras et les cranes à grands coups de pieds et de poings, défonce les mafieux en leur faisant sortir les yeux de la tête (véridique: voir Return of the street fighter) arrache les couilles à mains nues de ceux qui se trouvent sur son passage et finit par emballer les gonzesses façon James Bond. Car qu'on ne s'y trompe pas, Sonny Chiba ne peut en aucun cas rivaliser avec la grâce féline du Grand Bruce Lee, mais surpasse (ça y est c'est dit vous pouvez m'envoyer les tomates si vous voulez) ce dernier en puissance et en charisme Animal, terminant systématiquement ses techniques ultra bourrines par une grimace absolument incroyable, le bonhomme donne une impression de puissance incroyable (en gros moi je lui chercherais pas des noises au Sonny quand même...) , chaque droite fait mal et la violence atteint son apogée dans des scènes de baston vraiment hardcores dans lesquels Le grand Sonny affronte des adversaires de plus en plus forts (à la façon d'un jeu vidéo, les adversaires deviennent de plus en plus balèze à chaque niveau) et les butent sans pitié et de plus en plus violemment. Car encore une fois, outre sa démarche radicalement différente, ce qui différencie Bruce Lee et Sonny Chiba ce sont les personnages qu'il campent. Là ou Lee incarne souvent des personnages traversé par des sentiments de justice et de loyauté, Chiba lui, choisit d'incarner un personnage rongée par la haine, traversé par un désir de vengeance, assassinant pour de l'argent, il se fout des codes d'honneurs et autres notions de loyautés, il tue dans le dos et sans pitié quiconque lui barre la route. Un personnage bien plus noir donc qui contribue grandement au mythe qui entoure à juste titre cette saga .Pourtant on aurait tort de résumer ce monument à la simple présence de Sonny Chiba (même si il y est pour beaucoup) car THE STREET FIGHTER c'est du vrai cinoche de genre inventif , osant tout, n'ayant peur de rien, le réal signe ainsi des bastons ultra nerveuses, filmés caméra a l'épaule (rare à l'époque ) invente des plans Démentiels qui appuient la violence radicale de certaines scènes (la scène du crâne qui se brise au rayon x, reprise plus tard dans ce gros navet qu'est Romeo doit Mourir avec le pourtant magnifique Jet li (accessoirement mon artiste martial favori) et joue sur les émotions notamment au détour d'une scène de flashback hallucinante qui risque de vous dresser les cheveux sur la tête, dans laquelle on peut voir Takuma enfant assister a l'exécution de son père, flashback qui conduira d'ailleurs a une scène de baston démente dans laquelle Sonny s'énerve (sur fond de musique bien seventies comme on l'aime) pète un cable, et se retrouve mano à mano avec le plus grand maître de karaté du Japon, la classe. Vraiment soignée, la réalisation devient carrément géniale lorsqu'elle s'illumine d'hommages vraiment géniaux à tout un pan du cinéma Japonais (que l'on affectionne particulièrement ici) notamment a Zatoichi, repris littéralement pour le rôle d'un méchant hallucinant de charisme , un hommage vraiment émouvant pour tous ceux qui comme moi ont rêvé a la vision de Shintaro Katsu déambulant dans tout le Japon à la recherche d'un nouveau but, magnifique. Impossible donc de sortir de la projo sans se prendre pour Tsurugi et sauter sur ses potes en poussant des cris de hyène en tentant de faire un double coup de pied retourné!! Alors voilà, vous l'aurez compris THE STREET FIGHTER est un inmanquable, un must du cinéma d'exploitation Japonais, une oeuvre qui fit entrer Sonny Chiba dans la légende, intense émotionnellement, inventif cinématographiquement, suivez Sonny Chiba dans ses grandes aventures, combattez avec lui les mafia du monde entier et revivez la grande époque bénite ou pour voir ces films il fallait avoir la force d'entrer dans un cinéma porno, les seuls à l'époque à avoir l'autorisation de diffuser ces films, on aura beau dire ce qu'on veut mais c'est une autre époque, THE STREET FIGHTER est représentatif d'un certain cinéma d'une époque révolu, le témoin d'un cinéma cool et à l'aise dans ses baskets. Kitano Jackson *Sonny Chiba étant le plus grand acteur jamais vu dans un film d'arts martiaux d'après Tarantino, qui n'en est d'ailleurs pas a son premier hommage puisqu'il l'avait déjà salué dans True Romance dont il a écrit le scénario (en effet dans True Romance, Sonny Chiba est l'acteur favori de Clarence). |
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The STREET FIGHTER'S LAST REVENGE - Shigeru ozawa avec Sonny Chiba, Reiko Ike, Koji Wada, Tatsuo Endo, Akira Shioji, Tsuyoshi Otsuka, 1974, Japon, INTERDIT AUX MOINS DE 16 ANS Dernier Épisode de cette mythique saga (viendra après Sister Street Fighter qui finalement n'entretient que de légers liens avec la saga initiale, Sonny Chiba y tient un 14ème rôle mais on en reparlera bientôt) THE STREET FIGHTER'S LAST REVENGE termine la saga dans le n'importe quoi le plus total, un épisode bien vrillé dans lequel Takuma maintenant maître dans l'art du déguisement, porte des masques façon Fantomas, se bat contre un mexicain qui jette des rayons lasers (!!!) et accessoirement est capable de plier de l'acier (waaaaahhh!!) , met a jour les plans d'un procureur véreux, se déguise en vampire pour effrayer une nana et emballe encore une fois les gonzesses, bien sur il n'oublie pas au passage d'éventrer quelques mecs a mains nues et autres joyeusetées ultra violentes, mais à bien des égards ce troisième volet apparaît comme le plus léger, troquant la noirceur virulente des deux premiers volets contre un esprit grand guignolesque appréciable. En effet, si Last Revenge n'est pas exactement le meilleur épisode (voir le sublimissime épisode 2) il n'en demeure pas moins le plus jouissif, Takuma se bat contre toute une horde de méchants affublés de vêtements ridicules, et s'acoquine avec une femme fatale, l'occasion pour Sonny Chiba et son réalisateur d'emmener un peu la série du coté de l'érotisme façon Hanzo the Razor, une touche plaisante et subtile qui permet à Chiba de se la jouer encore un peu plus, montrant à cette occasion une autre facette de son charme animal (grrrrrrrrr), assez subversif dans cette façon de mêler sexe violence et humour, le film trouve son rythme dès lors que tous les personnages (nombreux) sont introduits (sans mauvais jeux de mots) et se permet de nous balancer quelques bastons bien violentes, de ces fameuses bastons a hurler auquel la série nous avait habitué, gores et surtout sans pitié, rien de nouveau donc sous le soleil si ce n'est cette touche d'humour qui fait toute la différence. En effet , sous l'impulsion d'on ne sait quelle drogue les scénaristes se lâchent complètement et pètent une durite, transformant Takuma en espèce de ninja fantomas qui se déguise en policier ou autres en faisant carrément des masques en latex indétectables même de tout près , en le faisant se confronter a l'homme le plus fort du monde, un mexicain capable de couper une chaîne avec la force de son esprit (tsin tsin tsin mais en fait il ment car son esprit n'y est pour rien il utilise un laser caché dans sa manche... no comment) et en orchestrant carrément une baston dans le hall d'un cabinet de pompe funèbre (du coup le mexicain casse tous les cercueils avec les cadavres dedans et Sonny se cache dans les cercueils MAGNIFIQUE ). Un grand n'importe quoi donc mais un n'importe quoi jouissif dans sa volonté sincère de créer un film proche du manga, pari réussi, les personnages haut en couleur, l'humour a deux balles bien japonais, et des bastons bien outrancières contribuent a l'ambiance bande dessiné qui se dégage de l'ensemble . Et puis quoi qu'on en dise Sonny Chiba est Sonny Chiba et qu'on aime ou pas le bonhomme, force est d'avouer qu'il crève l'écran à chaque instant, a tel point que chacune de ses arrivées (lorsqu'il est déguisé notamment) se transforme en véritable one man shows lors desquels Sonny prend la pose sur fond de musique seventies extraordinaire, provoquant un frisson incroyable dans le corps du cinéphile, comme moi, adepte du cinéma d'exploitation qui bourrine, excellent. Vous voilà donc briefé sur cette mythique saga qu'il faut absolument avoir vu au moins une fois dans sa vie, sous peine de rater un VRAI grand moment de cinoche, la consécration d'un artiste martial et acteur INCROYABLE. Bien sur on peut toujours pinailler et se dire que ce troisième épisode n'est pas a la hauteur des deux premiers (et encore c'est vraiment TRÈS légèrement inférieur mais alors vraiment TRÈS légèrement hein) rien n'y fai, STREET FIGHTER c'est du culte, du vrai, du putain de film d'action qui débourre et ravage tout sur son passage, À VOIR OU À REVOIR D'URGENCE!! SONNY CHIBA EST LE MAÎTRE DU MONDE, VOILÀ C'EST DIT!! Kitano Jackson |
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TEENAGE MUTANT NINJA TURTLES - Jonathan Liebesman avec Megan Fox, Will Arnett et William Fitchner, 2014, États Unis, 101m Le Foot clan domine complètement la ville de New York : Police, médias, politiciens. 4 tortues mutantes deviennent le seul moyen pour une reporter de mettre un fin à cette menace. Que dire... Je ne serai pas long, parce que malheureusement, je me suis endormi sur le film durant la moitié de la projection. Probablement parce que la connerie a un niveau assez avancé a un effet soporifique sur moi. Le SEUL élément que j'ai trouvé le moindrement intéressant pour ce film, est le fait que les tortues demeurent quand même assez attachantes. Sauf que l'histoire hyper cliché et ultra giga prévisible, Megan Fox joue comme une savate et les scènes d'action sont à peines compréhensibles. Le traitement Michael Bay à cette franchise qui a joyeusement animé mon enfance m'a simplement dégoûté. Quelques sourires parfois, mais un ratage presque total et un film complètement oubliable. Abba |
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TIGRE BLANC aka DREADNAUGHT aka YONG ZHE WU JU - Woo Ping Yuen, 1981, Hong Kong White Tiger, un dangereux criminel qui est recherché pour 17 crimes, devient un Serial Killer après la mort de sa femme lors dune embuscade qui a été tendu par un groupe de chasseur de prime. En fuite, Il trouve refuge à lintérieur dun théâtre et il est prêt à tuer nimporte quelle personne qui le découvre. Mousy, un jeune chinois particulièrement peureux et lâche, ne cesse de tomber sur lui par accident et il échappe à la mort par miracle à chaque fois. Parviendra-til à vaincre sa lâcheté pour venger son ami qui a été tué par White Tiger alors que la police narrive pas à le coincé ? Réalisé par Woo Ping Yuen (réalisateur de THE TAI CHI MASTER et coordonateur des scènes de combats de THE MATRIX, CROUCHING TIGER HIDDEN DRAGON, BLACK MASK, etc), DREADNAUGHT ma beaucoup déçu. Les scènes de combats sont effectivement très bien réalisées (lune delle à été plagié dans BATMAN FOREVER), mais là où jai eu beaucoup de difficulté cest avec lhumour du film. Au début, le Serial Killer est très menaçant (grâce à un meurtre bien gore), mais il devient de plus en plus ridicule en raison quil ne soit pas capable de tuer un peureux comme Mousy... Et pourtant au début du film, White Tiger a été capable de tuer une douzaine de chasseur de prime en quelques secondes... Ou est lerreur ? Il reste quand même, une très belle scène de bataille entre 2 mascottes (un lion et un dragon). Je mattendais à quelque chose de beaucoup plus spectaculaire et jai été déçu. Si vous aimez le mélange humour/Action, peut-être que ce film vous plaira plus qua moi. Black Knight |
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Le TIGRE DE JADE aka JADE TIGER - Chu Yuan, 1977, Hong Kong Le jour de son mariage, le fils d'un chef de clan découvre son père décapité par un traître à la solde du clan ennemi. Clan dont la sournoise spécialité est l'art de l'empoisonnement. Notre jeune héros, incarné par Ti Lung, se met alors en tête d'infiltrer l'ennemi pour le détruire de l'intérieur... Voila une trame de base un rien classique mais comme on pouvait s'y attendre de la part de Chu Yuan, dont le traitement s'avère haut en couleur et riche en surprises. D'abord parce que Yuan, l'un des réalisateurs les plus intéressants de la Shaw Brothers, excelle comme à son habitude dans l'exploitation magistrale de décors de plateau somptueux via un cinémascope qui flatte la rétine, mais aussi parce que le récit déborde de rebondissements inattendus, d'époustouflantes révélations (la clé de voûte étant celle contenue dans le tigre de jade du titre), de faux-semblants tordus, de fausses pistes sournoises et de dénouements shakespeariens, à tel point d'ailleurs qu'il est parfois difficile de savoir où donner de la tête tant les événements s'enchaînent à une vitesse ébouriffante. Et c'est bien là qu'est le problème, car si l'esthétisme ne manque pas de séduire, l'aspect narratif du film - habituellement confus chez Chu Yuan, mais ici plus que jamais - est plus à même de faire décrocher le spectateur. Au final, recoller les morceaux de ce fier représentant du wu xia pian ne s'avère pas si difficile, mais cela rend le visionnement quelque peu inconfortable et nuit à l'appréciation générale d'un film dont les combats sont à l'image du reste : pas toujours lisibles, mais très beaux à regarder. Kerozene |
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TOUT POUR LE KUNG FU aka HE HAS NOTHING BUT KUNG FU aka Gangbuster's Kung Fu aka Gong fu xiao zi - Lau Kar Wing avec Gordon Liu Chia-hui, Lau Kar Wing, Wong Yue, Karl Maka, 1977, Hong Kong, 91m Un arnaqueur sympathique, Hsia Shan, met sérieusement dans le trouble la propriétaire d'un restaurant en faisant croire à un homme qu'elle veut bien passer la nuit avec lui. Le type fait partie des "autorités locales" dont le patron est corrompu. Parallèlement le fils de l'Amiral a disparut lorsqu'il enquêtait sur des rumeurs de corruptions. Justement un type qui ne se rappelle plus qui il est se lie d'amitié avec Hsia Shan. Un plus un égale deux. Notre amnésique n'a cependant pas perdu ses extraordinaires habilités au kung fu et les deux nouveaux copains vont affronter la police locale, tenter de sauver la belle propriétaire kidnappée pour finalement se battre contre les hommes de l'amiral qui veut les séparer ! Gordon Liu avec des cheveux! J'avoue que ca m'a prit un certain temps à le reconnaître, mais dès qu'il pratique son kung fu, on a plus aucun doute, il est en grande forme ici. Ca débute donc avec des pitreries et beaucoup d'humour pour verser dans le drame et l'action, une recette courante dans le genre. Rien de bien neuf donc, dans le scénario, mais les acteurs sont à leur meilleur dans les combats d'arts martiaux, nombreux et dont l'intensité augmente au fur et à mesure. Le final et sa fin abrupte nous achèvent et je me demande pourquoi le film n'est pas plus connu. Réalisé par le frère de Gordon Liu, un vétéran qui nous offrira aussi les classiques The 36th Chamber of Shaolin, Master of the Flying Guillotine ou l'excellent Wong Fei Hung avec Jet Li. Je suis toujours décont4enancé par le doublage américain, d'une nullité qui force le sourire. A découvrir si ce n'est déjà fait. La pochette de l'édition dvd de Tai Seng est d'une banalité tristounette et n'annonce pas le plaisir à l'intérieur. Mario Giguère |
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Les TROIS SUPERMEN DU KUNG FU aka Three Supermen in the Orient aka Supermen against the Orient aka Drei Spaghetti in Shangaï aka Crash che botte! Strippo Strappo Stroppio - Adalberto "Bitto" Albertini avec Robert Malcolm, Antonio Cantafora, Sal Borgese, Lo Lieh, Shih Szu, Jacques Dufilho, Tung Lin, Alberto Farnese, Isabella Biagini, Jackie Chan, 1973, 98m Alors qu'il en train de se marier, l'agent secret Wallace est envoyé en urgence à Bangkok pour enquêter sur la mystérieuse disparition de six collègues. Une charmante asiatique nommée Suzy le rencontre lors d'un match de karaté et lui fait savoir qu'il doit voir un certain Tang pour l'aider dans son enquête. En allant voir Tang, Wallace rencontre deux amis, Max et Jerry, qui sont un peu voleurs sur les bords. Wallace demande leur collaboration et vont tous les trois rencontrer Tang, qui est à la fois un policier et un expert en arts martiaux. Tang est à la recherche de Chen Loh, un super-criminel qui dirige une armée de bandits adeptes du kung fu. Il se trouve d'ailleurs être celui qui est derrière la disparition des collègues de Wallace. Celui-ci et ses deux compagnons reçoivent donc des leçons intensives en arts martiaux de la part de Tang et de Suzy, qui est sa petite amie. Ayant appris d'un ambassadeur américain que le consulat possède des costumes dotés de pouvoirs d'invulnérabilité, Wallace parvient à se les procurer afin que lui et tous ses camarades puissent lutter efficacement contre Chen Loh et ses hommes. Ce film fait partie d'une série d'aventures filmiques inspirées des bandes dessinées qui raconte les exploits de trois Supermen. Bitto Albertini, déjà réalisateur d'un "GOLDFACE, LE FANTASTIQUE SUPERMAN", a eu l'idée d'unir le genre des films de super-héros avec celui des films d'arts martiaux asiatiques du style Shaw Brothers. On y retrouve d'ailleurs l'une des stars de cette compagnie, Lo Lieh, et les fameux zooms rapides typiques des productions courantes du genre à Hong Kong, qui ont été repris par Tarantino dans KILL BILL. Cette union des deux genres donne un film tout simplet et fort drôle où tout est prétexte à des bagarres ou des lazzis à l'italienne. Visiblement, Albertini a eu l'heureuse idée de ne pas prendre son sujet au sérieux et il va à fond dans la fantaisie humoristique. Bien que les blagues et les plaisanteries soient parfois un peu balourdes, cette potache bouffonne est dynamique et nous fait rire en diable. Les scènes de karaté ont l'air tout droit sorti des films du tandem Hill-Spencer par leur conception et leur style burlesque. Donc, à déconseiller pour les cinéphiles cérébraux qui rechercheraient de la matière à réflexion dans ce film. C'est du divertissement à saveur de bonbons et de friandises et on adore ça tel quel! À voir et à revoir! Attention à vos côtes en rigolant pendant le visionnement! Mathieu Lemée |
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TWINS
MISSION aka Seung chi sun tau - To-hoi Kong avec Charlene Choi,
Gillian Chung, Sammo Hung, 2007, Hong Kong, 99m Malgré les sous-titres, l'histoire est confuse et finalement prétexte à des scènes d'actions mettant en vedette de vrais, probablement et de faux, visiblement, jumeaux et jumelles. L'abondance de combats enfilées autour du scénario mince est dans l'ensemble bien orchestré, avec un Sammo Hung qui tiens encore la rampe, malgré un rôle un peu mince. La mise en scène est efficace et on ne s'ennuie pas. La séquence du train est spectaculaire. J'aurait juste préféré un scénario digne de ce nom, mais devant un bon gâteau, on ne pense pas toujours à se plaindre de la salade invisible. Divertissement léger qui s'assume. Mario Giguère |
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LA VENGEANCE DES INFIRMES aka CRIPPLED AVENGERS aka CAN QUE aka RETURN OF THE 5 DEADLY VENOMS aka MORTAL COMBAT - Chang Cheh avec Kuan Tai Chen (Tu Tin Tao). Philip Kwok (Blind Man), Meng Lo (Deaf-Mute Man), Chien Sun (Legless Man), Sheng Chiang (Idiot) and Feng Lu (Armless Son), 1978, Hong Kong Tu Tin Tao (Chen Kuan Tai) est un prince qui sème la terreur dans la région par un règne des plus cruels. Pour un oui ou pour un non, il fait souffrir les villageois de la manière la plus cruelle possible ! Un jour 3 intrépides héros assiègent son palais, mais malheureusement pour eux, Tu Tin Tao est absent. Les 3 courageux héros décident ni plus, ni moins de s'en prendre à la famille de Tu Tin Tao. Ils découpent les jambes de sa femme et ensuite ils décident d'amputer son fils de ses bras ! Tu Tin Tao fini par arriver et tue les 3 courageux justiciers. Des années plus tard, Tu Tin Tao donne des bras mécaniques à son fils. Des bras avec lesquels il peut lancer des projectiles meurtriers ! Tu Tin Tao n'a pas quitté, non plus, ses mauvaises habitudes et est même plus cruel que jamais ! 4 pauvres villageois subissent ses foudres : L'un se fait crever les yeux, le second devient sourd et muet, le troisième se fait tronçonner les jambes et le dernier, un héros expert en kung-Fu, se fait tordre le cerveau avec une barre en acier, ce qui le laisse idiot. Les 4 pauvres handicapés réussiront à trouver un maître expert en Kung-fu qui leur donnera un entraînement qui pourra leur permettre de se venger du cruel et sadique Tu Tin Tao ! ! ! Il ne s'agit pas vraiment d'une suite de THE FIVE DEADLY VENOMS. Plusieurs des comédiens de ce film se retrouvent ici mais l'histoire est complètement différente. Ce film de la SHAW BROTHERS est un vrai plaisir à regarder puisque nous avons droit à pleins de combats assez innovateurs avec des héros vraiment particuliers ! Nous avons même droit à un type qui contrôle une boule en acier et à un autre qui possède un torse invincible qui peut résister à tous les coups ! Le réalisateur Chang Cheh est un vrai expert en Kung-fu et est l'un des plus important de sa profession avec plus de 100 films comme THE SWORD STAINED WITH ROYAL BLOOD, GOLDEN SWALLOW et ONE-ARM SWORDMAN. Ce film confirme son expertise. Même s'il est un expert en Art Martiaux, il n'oubli jamais son scénario et parvient même avec plusieurs personnages à leur rendre justice individuellement et à offre les prises de vues les plus adéquates pour que le spectateur ne puisse manquer rien à l'action. C'est un film vraiment divertissant. Puis le dvd de Celestial est vraiment superbe. Black Knight |
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La
VIE SENTIMENTALE DE BRUCE LEE aka BRUCE LEE AND I aka BRUCE LEE: HIS
LAST DAYS, HIS LAST NIGHTS aka I LOVE YOU, BRUCE LEE - Lo Mar, 1975,
Hong Kong N'ayant pas connu Bruce Lee personnellement (sans déconner), difficile de dire si le portrait dessiné par ce film est fidèle ou non à la réalité, mais gageons qu'il ne garde pas le meilleur de l'acteur : le Petit Dragon est décrit comme un personnage arrogant, sûr de lui, méprisant, injurieux, un rien juvénile et relativement égoïste. L'interprétation du phénomène du cinéma d'art martiaux par Danny Lee (SUPERINFRAMAN) n'est bien évidemment pas très subtile, ce dernier se contentant principalement de répéter ad-nauseam les tics gestuels de l'acteur, principalement la caresse nasale latérale à l'aide du pouce droit. Quant à Betty Ting, elle apparaît comme une bien piètre actrice, et le récit basé en grande partie sur ses propres aveux a été majoritairement contredit par des sources officielles (Lee se serait trouvait sur le plateau d'OPERATION DRAGON les jours où elle prétendait être avec lui). Seul le lieu de son décès (la chambre de Betty), semble être fidèle à la réalité. Histoire de cachetonner un max, le film n'hésite pas à tomber dans un érotisme bas de gamme, dévoilant l'intégrale de la plastique avantageuse de la body double de Betty Ting. Peut-être la preuve ultime que Betty est un imposteur ? Kerozene |
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La VIPÈRE DU KARATE aka Snake Girl Drops In aka Lady Blood Boxer - Huoy King avec Dy Saveth, Peter Yang Kwan, Tien Feng, circa 1982, Hong-Kong/Cambodge Trois explorateurs hong-kongais gambadent fièrement dans la jungle lorsque soudain, une jeune fille se prenant pour Tarzan les surprend en sa balançant de lianes en lianes tout en hurlant à gorge déployée. A leur grande surprise, la fille arbore une fière tignasse d'un blond pétant. Un des hommes s'approche et saperçoit qu'il s'agit d'une perruque recouvrant en réalité ses véritables cheveux: des serpents vivants. Une gorgone de la jungle en somme. A la différence que celle-ci est gentille, naïve et qu'elle est super balèze en arts martiaux. Mais deux des hommes l'accuse d'être un démon, la kidnappe et l'emmène à leur chef, boss de triade. Celui-ci tient à capturer la créature et à lui faire subir quelques saloperies, l'accusant d'être un monstre. Le seul gentil explorateur tente inutilement de l'en empêcher... Heureusement, la fille de notre Jane chinoise, elle aussi possédant une tignasse reptilienne, apprend de la part d'un cobra que sa mère est en ville. Et hop, elle se tape un sprint du tonnerre, balance des serpents d'un coup de tête sur ses ennemis et libère sa mère qui est toute pas contente de voir que son bel explorateur est en fait amoureux de l'ex copine de son boss.... Pas terrible terrible comme film, mais suffisamment curieux pour intéresser. Les scènes de kung-fu sont sans aucun doute les plus nulles que je n'ai jamais vues. Il y a cependant quelques scènes à retenir: la femme serpent se rend dans des toilettes hommes, se penche sur un pissoire et fait boire ses cheveux à la surprise des autres types en train de pisser. Et surtout, la présence d'un sorcier en slip et soutien-gorge dont la tête se détache pour poursuivre ses victimes ! Kerozene |
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WARRIORS TWO - Sammo Hung, 1978, Hong Kong Nous sommes en Chine, à l'époque de la Dynastie Ching. Hua (Casanova Wong), employé de banque modèle, se voit soudain traqué par des hommes de son patron, en réalité un vil truand dont le désir est de faire main basse sur la ville entière. Hua trouve refuge auprès de Fei Chun (Sammo Hung) dont le maître n'est autre que Liang Tsan, expert mythique de la boxe Wing Chun... boxe créée par une femme que Michelle Yeoh interprètera en 1994 dans le bien nommé WING CHUN de Yuen Woo-ping. Pour sa deuxième réalisation, Sammo Hung s'éloigne des standards esthétiques du film de kung-fu habituel et n'hésite pas à soigner son film. Résultat, la photo du film est tout simplement superbe, ainsi que les décors et le montage finement mené, ce qui permet au spectateur de se délecter devant des combats brillamment chorégraphiés par le réalisateur-scénariste-acteur lui-même. Voila qui change du kung-fu de base et qui donne tout de suite une dimension supplémentaire à un type de film qui manquait jusqu'alors de soucis artistique. Sammo Hung réalise ici une ode à la boxe Wing Chun avec comme dans son premier film (LE MOINE D'ACIER), un étonnant mélange de comédie traditionnelle et d'action ultra-violente, ici amplifiée par l'utilisation régulière de ralentis. Néanmoins, LE MOINE D'ACIER reste plus sombre, plus brut que WARRIORS TWO. Kerozene |
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The WEB OF DEATH - Chu Yuan, 1976, Hong Kong "The Web of Death" est un film d'aventure en costumes, avec pas mal de romance alambiquée, beaucoup de bastons virevoltantes et un peu d'horreur et une araignée toute poilue qui balance des éclairs colorés en rugissant comme un éléphant ! Et parce que son histoire de vengeur amoureux de la fille responsable de la condition de légume de son frère qui a en fait trahi son père pour le bien de tous, mais tout en foutant tout le monde dans la merde malgré elle, est un peu confuse, je vais m'abstenir de tenter de la résumer. Toujours est-il qu'au beau milieu de ce merdier se trouve l'Araignée aux cinq venins, arme vivante ultime que rêve d'exploiter un vilain moustachu incarné par cette bouille grimaçante de Lo Lieh. Au terme d'innombrables trahisons, quiproquos, déguisements, duperies et autres fourberies, le grand méchant Lo parvient à mettre ses mains sur l'arachnide surpuissant et tente sur le champ de mettre le petit monde des arts martiaux à ses pieds. Voilà une bien belle production Shaw Brothers mise en boîte par Chu Yuan qui prouve encore une fois qu'il cadre les décors de studio et les personnages en costume comme personne. Mais comme souvent, le réalisateur se plaît à mettre en boîte un scénario bien trop confus. Qu'à cela ne tienne, le spectacle est au rendez-vous et il en colle plein les mirettes en exploitant d'énormes décors magnifiés par un superbe scope et des éclairages d'une grande richesse. Parmi eux, on y trouve une salle de réunion circulaire au centre de la laquelle trône la statue géante d'une araignée, un tombeau truffé de pièges qui rappellent le premier Indiana Jones tourné cinq ans plus tard, un temple splendide au milieu duquel coule une rivière pleine de nénuphars, ... La générosité visuelle ne s'arrête pas là puisque les instants forts du film restent les attaques de la bestiole, des instants de pure folie visuelle où le son d'une sirène accompagne des flashs de couleurs s'alternant avec des visages hurlants tandis que fondent sur eux les fils d'une toile d'araignée monstrueuse qui ronge les chairs. Chaotique, sanglant et fou mais aussi beau, tendre et merveilleux, "The Web of Death", c'est un peu tout ça et c'est formidable. Dommage qu'il faille un script aussi lourd pour colmater l'ensemble. Kerozene |
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WING CHUN aka YONG CHUN - Yuen Woo-ping, 1994, Hong Kong Wing Chun (Michelle Yeoh), ex-miss soja d'un petit village paysan, s'est profondément masculinisée depuis son apprentissage du kung-fu. La redoutable combattante s'habille comme un homme, se tient comme un homme et est méprise pour un homme. A tel point que la pauvre n'espère plus pouvoir un jour trouver l'amour tant désiré. Avec sa tante, vieille fille à l'haleine fétide qui ne compte plus sur l'amour depuis fort longtemps, elle recueille une jeune veuve poursuivie par une horde de brigands. La veuve devient alors la nouvelle miss soja qui fait tourner la tête de désir la gente masculine du village et Wing Chun devient l'ennemi juré des brigands patibulaires. Arrive de nul part l'ami d'enfance de Wing Chun, de retour au village pour l'épouser. Persuadé qu'elle est restée la fragile miss soja du village, il séduit alors la nouvelle arrivante qui, inévitablement, tombe amoureuse... au grand désarroi de Wing Chun. WING CHUN est un vaudeville kung fu légèrement chaotique qui parvient tantôt à séduire, tantôt à énerver. S'il énerve, s'est principalement à cause de la bêtise de certains de ses personnages, des quiproquos tirés par les cheveux et les raccourcis trop faciles pour relancer l'action - comme cette scène dans laquelle le chef des brigands, après avoir perdu un combat, dit à Wing Chun: "je respecterai mes engagements à condition que l'on remette ça dans deux jours", un héros censé lui aurait foutu deux claques car un deal est un deal, mais Wing Chun est bonne pâte et accepte à contre coeur. S'il séduit, c'est grâce à deux aspects. D'abord par son humour taquin et ses allusions sexuelles peu délicates - soja serait un argot chinois pour désigner le sexe de la femme et le combat final oppose Wing Chun (miss soja) à Chimpanzé Volant, un tueur au ventre mou muni d'une bien grosse lance. Ensuite il séduit bien évidemment pour ses scènes de kung-fu. Yuen Woo-ping n'est peut-être pas un réalisateur génial, mais il n'a pas usurpé sa réputation d'esthète chorégraphe. Les combats sont dynamiques et originaux, les protagonistes alignent les coups de manière affolante, n'hésitant jamais à utiliser n'importe quel élément du décor pour le fracasser sur la tête de son adversaire, et Michelle Yeoh est carrément impressionnante. Le film est au final très divertissant mais il n'évite pas les clichés du genre avec un très court flash-back incroyablement mièvre et par conséquent hilarant revenant sur l'enfance de Wing Chun et de son ami courrant dans un champ et avec une visite chez le vénérable maître (incarné par Cheng Pei Pei) qui saura lui donner le courage nécessaire pour venir à bout de son ennemi via quelques proverbes bien sentis tout en cassant des noix rien qu'en frappant le tronc d'un chêne ! Kerozene |
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