Des premières adaptations en serial aux films récents aux budgets astronomiques, voici les films de superhéros et les héros hors du commun. Retrouvez aussi d'autres hommes forts sur les pages des LUTTEURS MEXICAINS, du PÉPLUM, SANTO et TARZAN |
mise à jour le 3 décembre 2024
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3 DEV ADAM aka Three Mighty men aka Captain America and Santo vs. Spider-Man - T. Fikret Uçak, 1973, Turquie Honnêtement, le Turque, j'y pige pas beaucoup, et la confusion règne pendant longtemps, mais en gros: Le méchant Spiderman est prêt à tuer, même de jolies femmes à coup de moteur hors-bord, pour compléter sa collection de statuettes. L'inspecteur local ne fait ni une, ni deux et appelle Captain America et Santo à la rescousse. Là ça devient surréaliste, parce que Santo ne porte pas toujours son masque ! Et Spiderman ne l'enlève que pour faire l'amour ! On se demande d'ailleurs quel public est visé et on se croirait tout à coup dans un Jess Franco avec les scènes de burlesque dans le cabaret, les scènes d'amour ou les poupées rigolent en regardant la scène et la musique enjouée. Le bruitage est curieux, on croit entendre des sabots de chevaux quand deux brutes marchent... Spiderman nous fait le coup des acolytes-clones, dès que Santo ou Captain America en ont assommé un, ne voilà-t-il pas qu'un autre Spiderman apparaît. On ne s'ennuie pas et on félicite la Turquie pour son audace ! Mario Giguère |
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The AMAZING SPIDER-MAN aka L'extraordinaire Spider-Man (Québec) - Mark Webb avec Andrew Garfield, Emma Stone, Rhys Ifans, Denis Leary, Sally Field et Martin Sheen, 2012, États Unis, 136m Peter Parker est l'adolescent typique qui se sent mal dans sa peau. Élevé par son oncle et sa tante, il est mordu par une araignée radioactive et devient insouciant et arrogant, causant sans le vouloir et par un concours de circonstances, la mort de son oncle. Peter tente ensuite de savoir d'où il vient et débute une quête pour savoir qui est son père, ce qui le mène chez Oscorp où un vieil ami de ses parents, Dr. Curt Connors fait des expériences importantes sur la régénération des tissus. Les expériences de Connors tournent mal et Parker et son alter-ego Spider-Man deviennent les seuls capables d'arrêter la folie de Connors, en pleine mutation. Sans vouloir débuter en faisant mon rabat-joie, il n'y avait aucune utilité de refaire la genèse de Spider-Man. Raimi l'avait bien fait, le dernier morceau de la trilogie ne date même pas de 10 ans et on se permet de tout refaire dans le but de se faire un peu plus de frics. Encore une fois, c'est de la grosse production, le budget est avec raisons énormes et on en met plein la gueule avec des effets spéciaux de qualité. Je trouve malheureusement que cette nouvelle moulure est très sage, on ne va pas vraiment trop loin et on explore bien les personnages, mais étrangement on ne s'y attache pas. Raimi en faisait peut-être parfois trop, mais il avait une vision et une intention et on ne sent rien de ça avec le film de Mark Webb, bien fait, mais sans profondeur. Andrew Garfield fait un bon boulot en tant que Peter Parker et avec un scénario un peu plus poussé, il a tous les outils pour offrir LA performance et être LE Spider-Man que l'on va se rappeler. Pour ce qui est du Lézard, son look n'est pas trop impressionnant et certains moments concernant le personnage sont un peu ridicules (Un labo dans les égouts...). Étrangement, ce n'est pas le vilain qui rend le film intéressant, mais les interactions entre les personnages et les portes qu'on ouvre vers la suite, qui selon plusieurs est supérieure. Un bon film, mais qui manque d'audace. Abba |
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ANT-MAN - Peyton Reed avec Paul Rudd, Michael Douglas, Evangeline Lilly etCorey Stoll, 2015, États Unis, 117m Scott Lang est un petit criminel, selon lui injustement emprisonné, qui vient de sortir de prison et qui veut une vie honnête comme tous les autres citoyens. Sauf que voilà, personne ne veut donner une chance à un ancien prisonnier et la seule façon de survivre pour Scott se trouve à retourner dans la criminalité. Alors qu'il pense être arrêté suite à un petit cambriolage, il se rend compte que tout a été orchestré par le Dr. Hank Pym, un scientifique de génie qui a besoin d'un cobaye pour tester un incroyable costume pouvant rétrécir à la demande de son hôte. Pym a besoin de Lang pour empêcher un rival d'utiliser la formule de son costume pour mettre le monde en guerre. Beaucoup de gens n'avaient pas tant d'espoir en ce film, surtout avec le départ de Edgar Wright qui a fait peur a beaucoup de gens par rapport au produit final. Mais honnêtement, c'est bien! En ce moment, la cote est pour les films de super-héros sortant du moule et ANT-MAN est parfaitement dans ce cadre. Énormément d'humour, mais aussi un héros qui n'entre pas dans le moule des autres Marvel. Du début à la fin, ANT-MAN est un solide divertissement. Ça n'atteint pas le côté épique d'un Avengers, ça n'a pas le script audacieux d'un WINTER SOLDIER, mais le désir de faire un film sympathique et de plus petite facture est parfaitement réussi. Avec en plus au final, un superbe combat en climax, original, drôle et excitant. C'est léger, mais en même temps, ça entre parfaitement dans l'univers Marvel avec des clins d'oeil. Les performances sont à noter, Paul Rudd étant absolument parfait dans le rôle principal, lui qui n'a simplement qu'à jouer ses personnages habituels dans un autre registre alors que Michael Douglas est lui aussi absolument spot on dans le rôle du Hank Pym vieillissant. Certains diront que ANT MAN manque d'ambition et de mon côté, je pense que c'est exactement ce qui rend le film aussi intéressant. Abba |
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The AVENGERS - Joss Whedon avec Robert Downey, Jr., Chris Evans, Mark Ruffalo, Chris Hemsworth, Scarlett Johansson, Jeremy Renner, 2012, États Unis Loki ayant mis la main sur le Tesseract, ou cube cosmique, prépare l'invasion de la Terre avec une armée d'alliés extraterrestres. Nick Fury, contre les conseils de ses supérieurs, décide de tenter de réunir une équipe de superhéros bien disparates. C'est ainsi que Captain America, Iron Man, Hulk, Thor, Black Widow et Hawkeye vont se retrouver sur la base aérienne de S.H.I.E.L.D., question de faire connaissance, retrouver le Tesseract et sauver le monde. Belle surprise pour moi qui, je l'avoue d'emblée, n'a pas vu grand nombre des films de Marvel, attendant cette réunion pour les voir tous en même temps. Quelques surprises au niveau du casting, comme deux acteurs plus connus pour leur rôle dans des comédies télévisées, Clark Gregg et Colbie Smulders, qui se révèlent efficaces dans leur rôle. Sans parler de Scarlett Johannson, superbe dans son rôle et son costume de Black Widow, ou Mark Ruffalo, le nouveau Dr Banner, qui prend sa place avec panache. Il y a à peine quelques petites longueurs au début, le temps de réunir tout ce beau monde, avec un humour qui coule tout le long, particulièrement de la part de l'homme de fer, mais aussi des réactions d'un Hulk enragé ou d'un Capitaine trop longtemps congelé ! C'est évidemment un film d'action, qui plus est en 3D, qui nous en met plein la vue, un peu trop pour le 3D qui nous donne de la difficulté à "lire" les séquences les plus rapides, c'est souvent décrié. Un film popcorn d'excellente facture, donc, que je reverrai avec plaisir, en 2D, et qui me pousse à enfin regarder les efforts individuels, spécialement depuis que Marvel a reprit le contrôle de ses franchises. En tant qu'ancien lecteur de comic books, j'ai particulièrement adoré voir la plateforme volante de Nick Fury et dans le générique final, restez jusqu'à ce que vous voyez un super vilain que j'attends avec plaisir anticipé ! Mario Giguère |
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AVENGERS : AGE OF ULTRON - Joss Whedon avec Robert Downey Jr., Chris Hemsworth, Mark RUffalo, Chris Evans, Scarlett Johansson, Jeremy Renner, Samuel L. Jackson, James Spader, Aaron Taylor-Johnson et Elizabeth Olsen, 2015, États Unis, 141m Après avoir fait un raid dans une base de HYDRA, Tony Stark et Bruce Banner créent une intelligence artificielle supposé améliorer grandement leur capacité à aider tous les gens dans le besoin dans le monde. Sauf que voilà, l'intelligence artificielle nommée Ultron, calcule la race humaine comme une menace et décide de se rebeller contre ses créateurs. Faire un film aussi bon que le premier AVENGERS était presque impossible. Pas que le film était parfait, mais il a eu un impact considérable et a cimenté la position de Marvel dans le monde cinématographique moderne. Sans vouloir affirmer que ce deuxième volet est une déception, car je l'ai ultimement beaucoup apprécié, j'ai eu l'impression que Marvel s'est un peu gaussé de leur propre histoire, en balançant beaucoup trop de trucs au détriment de la qualité du métrage. AGE OF ULTRON est aussi amusant et a autant d'action que le film précédent, mais il semble vouloir beaucoup trop préparer les prochains films en lieu de se concentrer sur ce qui se passe dans le métrage. Sinon, niveau emballage, c'est d'une impressionnante qualité. Les scènes d'action sont splendidement montés et c'est plus que jamais, nos fantasmes de jeunes lecteurs de comic book, parfaitement mis à l'écran. La plus belle surprise a été Hawkeye, très bien représenté, avec au passage, les meilleurs moments dramatiques et comiques du film. La question ultime cependant est au niveau scénaristique. En admettant le fait que CIVIL WAR n'allait pas être une suite directe, quel aurait été le réel intérêt de AGE OF ULTRON? Pas si grand honnêtement et il est dommage de voir un film autant s'éparpiller considérant tout son potentiel. Abba |
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The AVENGERS : INFINITY WAR - Frères Russo avec Robert Downey Jr, Chris Evans, Chris Hemsworth, Mark Ruffalo, Scarlett Johansson, Benedich Cumberbach, 2018, États Unis, 149m Immédiatement après la destruction d'Asgard, les Avengers et les Gardiens de la Galaxie doivent faire face à l'assaut longuement planifié du titan Thanos, qui a pour but de collecter toutes les pierres d'infinité, les artefacts les plus puissants de l'univers. Trop puissant pour l'affronter seul, les héros doivent faire équipe et c'est les Avengers, les Gardiens, Doctor Strange, Spider-Man et Black Panther qui font équipe pour arrêter cette terrible menace. On avait tous peur que le film soit une grosse bouillie incohérente et bourrée d'actions pour faire de l'action, Marvel avait des exemples pour prouver nos craintes. Mais on voit que le studio voulait véritablement faire un coup de circuit avec leur film et forcé d'admettre, INFINITY WAR est une sacrée claque, autant que l'avait été le premier AVENGERS il y a des années. À mon avis, ce film pose les bases du futur pour les gros films à déploiement avec de tels univers, ce que JUSTICE LEAGUE n'a simplement pas été capable de faire avec autant d'énergie et d'audace. Ce que je remarque d'abord, c'est que même si l'univers Marvel s'est créé à travers plusieurs personnages, plusieurs visions et plusieurs réalisations, les frères Russo ont vraiment gardé l'essence des personnages pour que tout le monde se sente en terrain connu. Le film a une construction simple, puisque ce sont des petits regroupements d'héros qui font avancer l'histoire à leur façon et ont chacun une scène d'action. C'est cette simplicité que j'ai adoré, car elle sert à préparer le champ de bataille pour le combat final, absolument dantesque avec tous nos héros préférés qui tatannent du vilain. Si les performances sont tous excellentes, c'est clairement le personnage de Thanos qui vole la vedette, un vilain terrible et insurmontable, mais avec une philosophie qui nous amène à avoir une certaine sympathie. Pour ce qui est de la fin, elle ne fait toujours pas l'unanimité, mais vous risquez d'immédiatement vouloir voir la suite des choses, ce qui, pour ma part, montre que l'entreprise est réussie. Abba |
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AVENGERS : ENDGAME - Russo Brothers avec Robert Downey Jr, Chris Evans, Mark Ruffalo, Chris Hemsworth, Brie Larson et ENCORE BEAUCOUP D'AUTRES PERSONNES, 2019, États Unis, 181m La moitié de des habitants de l'univers sont morts des mains de Thanos et la Terre est en ruines. Sauf qu'une chance pourrait subsister de sauver l'univers et de ramener tous les héros morts. Sauf que les artefacts nécessaires à la réussite de la mission vont demander des sacrifices tragiques. Qu'importe ce que beaucoup pensent des films Marvel et qu'ils ne sont que des machines à fric et je serai la dernière personne à le nier, mais de dire que narrativement, les films de Marvel sont des merdes, je ne suis pas d'accord. Le monde s'est attaché à énormément de personnages Marvel parce que la formule de Marvel de présenter ses personnages sur plusieurs films a simplement bien fonctionné et de voir la conclusion de cette longue saga qui a clairement pris une ampleur gigantesque avec Infinity War, m'a vraiment bouffé mon attention. Je ne considère cependant que l'opus précédent était supérieur, pour sa fin, mais aussi pour sa structure des héros séparés qui me donnaient vraiment l'impression de voir un storyline de comic book à l'écran. Par contre, ENDGAME va un peu plus loin en aillant encore les héros séparés, mais qui voyagent dans le temps! En plus, on suit les personnages après l'impact que le dernier film a eu sur eux, donc certains sont complètement traumatisés ou sont devenus de purs losers, comme Thor, qui vole complètement la vedette ici. Tout ça conclut avec un combat magnifiquement épique, dont je ne parlerai pas trop évidemment pour ne pas causer aucun spoilers, mais c'est également extrêmement intéressant, car toutes les histoires ouvertes depuis 10 ans se concluent à mon avis de façon satisfaisantes. J'ai ri, j'ai été scotché, j'ai même failli pleurer, honnêtement, j'en prendrais d'autres de la sorte. Abba |
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AVENGING FORCE: THE SCARAB - Brett Kelly avec Jennifer Barnes, Matthew Champ, Mark Courneyea, 2010, Canada, 75m Un archéologue a découvert une pierre à l'image d'un scarabée qu'il confie à un jeune collègue: Peter Ward. La pierre aux pouvoirs mystiques attire l'attention d'un super vilain, le Sphinx, qui essaiera de s'en emparer par tous les moyens. Une agente spéciale d'un service secret contacte Ward pour l'avertir du danger et ça ne prends pas longtemps pour que Peter devienne le Scarab au contact de la pierre. Le superhéros malgré lui va rapidement rencontrer son nemesis. Il faut au moins donner à Brett Kelly ce qui lui reviens: il n'a pas peur de s'attaque à n'importe quel genre. Avec un autre budget indépendant bien mince, le voici en train de mettre en images des superhéros tombés il y a belle lurette dans le domaine public. Alors personnellement je ne les connais pas, mais l'histoire sent les classiques d'un autre âge et si c'est filmé sérieusement, c'est loin des super productions bardées de millions de dollars, évidemment. SI les costumes sont chouettes et les combats semblent interprétés par des gens qui connaissent leurs arts martiaux, le film, dans le montage que j'ai vu, fait è peine ses 70 minutes et si on enlève ses génériques, on tombe è 60 minutes. On aimerait en avoir un peu plus. D'autant plus que le vilain est pas mal, la superhéroine a aussi un look intéressant quoiqu'elle semble la moins à l'aise lorsqu'elle livre ses dialogues. Le genre de projet trop ambitieux pour ses moyens, certes, mais qui pourra séduire ceux qui veulent tout voir dans le genre. Mario Giguère |
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BATMAN - Tim Burton avec Micheal Keaton, Jack Nicholson et Kim Basinger, 1989, États Unis BATMAN BEGINS m'a donné le goût de revoir le premier BATMAN de Tim Burton. On a dit que la nouvelle version fait par Christopher Nolan était sombre et que c'était tant mieux. Mais il ne faudrait pas oublier que les deux épisodes réalisés par Tim Burton étaient déjà sombre. L'histoire du premier film ne casse rien en soi (Batman découvre que c'est le Joker qui a tué ses parents quand il était jeune...), mais le traitement qu'en a fait le réalisateur et ses scénaristes est assez inspiré. Refusant de verser dans le piège de l'action tape-à-l'oeil et du simplisme propre au genre, Burton offre sa vision personnelle de l'univers du super-héros (une vision qui sera encore plus personnelle dans BATMAN RETURNS ). Ainsi, son goût pour le grotesque, le macabre, l'insolite et la fantaisie parsemée d'humour noir se retrouvent dans son adaptation. Le film est même empreint de tristesse tant les personnages semblent étouffé dans l'ambiance sinistre de la ville imaginaire de Gotham City. Celle-ci se présente comme un croisement entre une ville de gangster des années 40-50 et un décor aux accents gothiques et futuristes. Mais dans ce monde, le Joker a beaucoup de plaisir et ce sentiment est admirablement rendu par son interprète Jack Nicholson qui immortalise définitivement ce personnage haut en couleur. Il vole bien sûr la vedette aux autres acteurs grâce à ses expressions inimitables et ses répliques savoureuses où l'ironie, l'absurde et l'humour noir font bon ménage. Même l'ensemble des dialogues du film sont réussis en ne manquant pas d'ironie, ni de finesse. Micheal Keaton incarne un Bruce Wayne et un Batman au caractère mystérieux, alors que Kim Basinger joue la belle de service en faisant beaucoup de crie de peur. Bref, une oeuvre plus marquante que BATMAN BEGINS grâce à Jack Nicholson et à une réalisation plus marginale. Cependant, le Bruce Wayne de Christopher Nolan est le plus psychologiquement fouillé de toutes les versions. Nazgul |
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BATMAN: ASSAULT ON ARKHAM - Jay Oliva, 2014, États-Unis, 86m Amanda Waller, chef d'une escouade anti-terroriste est prêt à tout pour récupérer dans l'asile d'Arkham, des documents retenus par le Riddler. Elle forme une escouade avec plusieurs super-vilains, dirigé par Deadshot. Sauf que sur les lieux, l'équipe découvre que le Joker a planté des bombes partout sur l'île et évidemment, Batman est là et se retrouve avec deux boulots, arrêter le Joker et l'escouade qui envahit l'île. Bonne idée de faire un film qui s'intéresse au Suicide Squad, un projet avec énormément de potentiel mettant les vilains de l'avant. Avant de parler du film d'animation, je me permettrai de glisser un mot sur l'horrible blockbuster sorti au mois d'août, une farce monumentale, sans structure qui se retrouve à être un interminable vidéoclip de deux heures, chiant à mort. Heureusement, le film d'animation, sorti une année plus tôt, est tout le contraire et est meilleur sur tous les points. Intéressant de mettre un peu Batman de côté pour explorer plus en profondeur d'autres personnages. Si ASSAULT ON ARKHAM en présentera plusieurs franchement oubliables, ce charmant film d'animation met en lumière certains personnages moins exploités comme Captain Boomerang, Killer Frost et le très sympathique King Shark (mon préféré). On donne ici une grosse place au très populaire personnage de Harley Quinn et celui de Deadshot, qui est clairement le personnage principal ici. Si on s'intéresse à l'univers, ASSAULT ON ARKHAM est certainement intéressant, mais le film n'est pas sans ses défauts. L'animation n'est pas très belle tout le temps, l'histoire est parfois incohérente (Il y a un gigantesque plothole avec un échange de costume) ) et ça perd de son souffle vers la fin. Par contre, c'est violent et sans compromis. On se permet de tuer des personnages à tous les vents et parfois de façon inusité. Le produit est adulte et c'est tant mieux. Ça a du charme et c'est fait avec une passion visible. . On se retrouve avec une incursion sympathique dans un univers qui prend de l'expansion de belle façon avec ses nombreux films d'animation de belle qualité. Abba |
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BATMAN BEGINS aka Batman: Le Commencement - Christopher Nolan avec Christian Bale, Liam Neeson, Michael Caine, Katie Holmes, Gary Oldman, Morgan Freeman, Cillian Murphy, Tom Wilkinson, Rutger Hauer, Ken Watanabe, Linus Roache, 2005, États Unis, 140m Accablé de douleur suite au meurtre de ses parents par un voleur, Bruce Wayne a juré de se venger des criminels de Gotham City. Voyant cependant que le meurtrier sera relâché en échange d'un témoignage contre un magnat de la pègre, Carmine Falcone, il l'attend à la sortie du tribunal, mais quelqu'un à la solde de Falcone passa à l'acte avant lui. Comprenant que les forces du mal sont puissantes, Bruce Wayne quitte la ville et part à l'étranger pour se rendre compte par lui-même de l'étendu de cette puissance. Un certain Ducard entre en contact avec lui et lui propose un entraînement et un engagement intensif pour joindre la "Ligue des Ombres", une unité de combattants dévouée à éliminer le Mal. Ducard offre ainsi à Wayne le moyen de catalyser ses colères et ses peurs pour satisfaire son besoin de vengeance. Après 7 ans, Bruce Wayne revient à Gotham City qui a bien changé et se retrouve gangrené par la corruption et le crime. Avec l'aide de son valet Alfred et d'un employé de la compagnie Wayne, Lucius Fox, il construit un repaire, s'équipe en armes et fabrique un costume à l'image de l'animal qui l'a effrayé durant toute sa jeunesse: la chauve-souris. Il devient alors Batman et il se charge de faire le ménage chez les criminels. Mais Bruce Wayne découvrira vite que le mal est extrêmement difficile à éradiquer et il ne sera pas au bout de ses surprises durant cette lutte. Difficile de résumer le film sans donner des indices sur les rebondissements nombreux de l'intrigue. Le réalisateur et scénariste Christopher Nolan a tenu le pari difficile de relancer une franchise qui s'était amenuisée avec les deux derniers chapitres filmés par le réalisateur impersonnel et limité Joel Schumacher. Force est de constater que Nolan a réussi au-delà des espérances les plus folles. L'approche du super-héros est sérieuse jusque dans les décors un peu plus réalistes de la ville de Gotham pour bien montrer que Nolan ne cherche pas à imiter Tim Burton. Comme dans ses deux précédents films, Nolan utilise habilement le flash-back comme moteur dramatique à l'évolution psychologique du héros. Les scènes d'action sont enlevantes sans être exceptionnelles mais la tension y est soutenue habilement grâce des surprises et des développements dans le scénario bien ménagées. Oui d'accord, il y a beaucoup d'invraisemblances criantes, mais Nolan a su les faire passer par une histoire bien écrite (avec la complicité du scénariste de BLADE), quelques pointes d'humour de bonne venue et une mise en scène audacieuse et même personnel à plusieurs égards. L'on sent même une critique acerbe et sous-entendue des dangers de la privatisation à outrance, conséquence inéluctable d'une corruption sociale généralisée; de quoi faire jubiler les altermondialistes. Christian Bale fait sien du personnage du célèbre super-héros avec une interprétation engagée et concluante. Le reste du solide casting est également convaincant (sauf Katie Holmes) avec une mention spéciale à Gary Oldman qui, au lieu de jouer un méchant comme on aurait pu s'attendre, compose sobrement et intelligemment un personnage simple et inattendu pour lui: le sergent de police incorruptible Jim Gordon (futur commissaire de police de Gotham bien sûr). Mathieu Lemée |
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BATMAN ET ROBIN - Joel Shumacher avec George Clooney, Chris O'Donnell, Arnold Schwarzenegger, Uma Thurman, 1997, États Unis Salut je m'appelle Joël Shumacher et je suis réalisateur. Je suis super fan de BD et plus particulièrement de... ..."BATMAN"... et comme j'avais vu les deux premiers films réalisés par un certain Tim Burton (jamais entendu parler, c'est qui ce nullard ??!!) et que je n'avais pas beaucoup aimé ça, et bien j'ai décidé dans ma grande générosité d'offrir aux spectateurs la vision ultime de ce qu'est BATMAN, et comme je trouvais que j'avais pas trop mal réussi avec "BATMAN FOREVER" et bien j'ai décidé de récidiver en vous servant ce magnifique "BATMAN ET ROBIN" dans lequel pour faire plaisir aux fans j'ai décidé de niquer d'un coup, tenez vous bien ça va être long, Batman, Robin, Mister Freeze, Poison Ivy, Ben et les carrières de tous les acteurs qui jouent dans mon film, c'est cool non? Non, ne me félicitez pas après tout c'est vrai que je suis déjà responsable de gros nanars comme "Chute libre" et qu'en plus je m'étais déjà bien exercé sur "Batman Forever" et pis bon, j'ai aucun mérite vu que je sais même pas tenir un caméra. Mais bon là franchement sans me vanter, je crois que je me suis surpassé, il suffit de voir la magnifique prestation d'Arnold Shwarzenneger pour s'en convaincre, nan mais c'est vrai quoi, avouez qu'il fallait y penser quand même à lui coller des chaussons nounours aux pieds et à lui faire chanter des chants de Noël avec des lutins adeptes de shaolin! c'est génial non? Et puis d'ailleurs des coups de génie sur ce film j'en ai pas eu qu'un, regardez attentivement et vous verrez que ma vision de Batman se rapproche énormément du surréalisme poétique d'un "chien andalou" par exemple... Preuve en est cette séquence mémorable ou, pour payer une prostituée, Batman se sert de sa Bat-carte de crédit!!! C'est hallucinant ce que je peux être fort quand même, il paraît même que Tim Burton s'est évanoui quant il a vu mon chef-d'uvre, la jalousie sans doute, ce qui lui a le plus plu c'est mon approche du personnage de Poison Ivy, mais si, vous savez, la super poufiasse coiffée à l'algo flash et qui bourgeonne de partout dés qu'elle voit un beau gosse en moule burne, y a pas à dire je suis un génie digne d'un Peter Jackson ou d'un Sam Raimi mais en plus j'ai comme l'impression d'être un grand incompris... C'est vrai, j'ai toujours pas compris pourquoi les fans hardcore de Batmou me jetaient des cailloux quand ils me voyaient dans la rue, je leur adresse donc un message: "Les ptits gars, je suis un artiste et quant vous me reprochez par exemple d'avoir niqué Batman en lui collant non pas un mais deux acolytes stupides vous faites obstacles à ma vision et à ma réalisation en tant qu'homme alors arrêtez de faire des pétitions pour que j'arrête le cinéma je n'arrêterai pas... Et pis d'ailleurs c'est pas de ma faute si vous savez pas ce que c'est que le cinoche ". Kitano Jackson |
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BATMAN FOREVER - Joel Shumacher avec Val Kilmer, Tommy Lee Jones, Jim Carrey, Nicole Kidman, 1995, États Unis On le sait aujourd'hui Batman est une BD culte ayant donné deux films particulièrement brillants signés Tim Burton (un grand génie responsable des magnifiques "Beetle juice", "Edward aux mains d'argents" et "Ed Wood"). Sous la direction d'un tâcheron tel que Joël Shumacher il en va totalement autrement. En effet Fans de la chauve souris, attention, ce film ne s'adresse pas à vous, quant aux autres et bien à vrai dire ce film ne s'adresse pas à vous non plus!!! Exit le sombre justicier volant de Gotham-City, faites place à une zaza en combinaison moule bite équipée de tétons en plastocs... Et la tout de suite franchement ça calme!!! Car tonton Shumy en plus d'être carrément incapable de fournir un plan correct dénature notre super héros favori en l'affublant d'un look sado-maso complètement ridicule et d'un side-kick crétin qui pourrait faire passer Dolph Lundgren pour Albert Einstein. Et non vous ne rêvez pas il s'agit bien de Robin, le célèbre associé de Batman, seulement si celui ci possédait dans la BD une dramaturgie, une profondeur et une complexité hallucinante, ici il n'en est rien et le petit Jojo s'amuse joyeusement à nous le flinguer en le faisant passer pour un attardé mentale qui ne pense qu'à tirer sa nouille!!! Il faut le voir pour le croire, Naïf le spectateur se rattrape au branche en se disant qu'un bon film de super héros c'est avant tout un bon bad guy... Et que peut être dans un éclair de génie le pathétique réal de cette doune infâme pensera à sauver les meubles en nous livrant des méchants d'une noirceur extrême, mais à ce moment de l'histoire le spectateur a oublié que le réal en question était Joél Shumacher... Là encore donc peine perdu car Shumy, pas honteux de nous avoir tué d'un coup Batman et Robin s'acharne à détruire à coup de vannes foireuses et de costumes ringards deux des plus grands méchants de l'univers de batman : Harvey " double face " et l'homme mystère deux des plus vicieux des plus flippants et des plus sauvages de toute l'histoire des salopards. En effet ceux ci sous les traits de Tommy Lee-Jones (d'habitude excellent mais bon y a des fois oû il faut bien payer son loyer...)pour le premier et Jim Carrey pour le second se transforment en bouffons même pas drôle à peine dignes d'Eric et Ramzy au pire de leur forme et se contentent d'aligner des vannes visiblement écrites par un scénariste soit très nul soit très fatigué (Carlos n'est pas crédité au générique mais je le soupçonne fortement).Impuissant le spectateur se verra contraint(s'il n'a pas déjà zappé)de regarder des scènes d'actions incohérentes montées en dépit du bon sens, dans lesquels des mecs en collants jaunes se bastonnent avec un mec en collant noir(c'est Batman ça ?)dans des décors fluorescents d'une laideur rarement atteinte... et censés représenter Gotham-city, un Gotham city conçu par Achille Zavatta et c'est à ce moment là, à la vision d'un décor voulu grandiose mais ne provocant, au mieux que le rire, au pire uniquement la pitié que le cinéphile, déjà bien agacé par la vision décadente qu'ont les costards cravates des comics books et de leurs fans, se rendra compte qu'une fois de plus il s'est bien fait enfler par une adaptation des plus pitoyable d'une BD absolument génial. Cependant, et c'est là que Shumy agace le plus, au détour d'une scène il réussit à capter la véritable essence de la chauve souris, une scène sublime dans laquelle Bruce Wayne enfant a une vision de ce qu'il sera adulte en apercevant ce magnifique mammifère volant... une grande scène hélas plombé par une psychologie de bazar déclamée sans fougue par une Nicole (deux qui la ni... heuu pardon) Kidman visiblement peu concernée et peu à l'aise dans la peau du docteur Chaze Méridien. Alors voilà, après deux longues heures d'agonies passées dans une salle aussi obscure que la Batcave, enfin sorti de cette galère le cinéphile de base pourra se contenter de crier : " TIIIIM REVIENT ". Kitano Jackson |
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BATMAN: GOTHAM KNIGHT - 2008, États Unis/Japon/Corée du Sud, 75m Une anthologie de six histoires concernant Batman. La première est celle de trois enfants qui racontent chacun leur rencontre avec Batman pour finalement le rencontrer dans uen situation assez dangereuse. La deuxième montre deux policiers qui se retrouvent entre deux gangs sur le point de s'attaquer avec un Batman toujours au bon moment. La troisième est celle de Lucius Fox qui décide d'équiper Batman d'un nouvel équipement capable de rediriger les balles, équipement qui comporte des conséquences éthiques assez troublantes pour Batman. La quatrième montre un prêtre kidnappé par Killer Croc et L'Épouvantail avec le chevalier noir qui doit le sauver. La cinquième est un flashback de Bruce Wayne durant un entraînement avec une guerrière qui lui montre comment ne plus sentir de douleur. La sixième montre Deadshot, qui tente d'assassiner Gordon. Ce beau petit effort d'animation qui tente de capitaliser sur le succès du DARK KNIGHT de Christopher Nolan est assez intéressant même si pas 100% convaincant. Les courts sont de qualités diverses, les animations changent parfois drastiquement because ce n'est pas toujours des mains du même studio mais comme les histoires sont diverses et toutes assez intéressantes, on se laisse rapidement intéresser par l'entreprise. On reste dans un ton toujours assez sérieux qui suit parfaitement le nouveau style du Chevalier Noir qui ici affronte quelques vilains notoires mais bizarrement, ces fameuses rencontres et particulièrement celle mettant en vedette Scarecrow et Killer Croc n'arrivent pas à la cheville des autres, souvent plus originaux. Je vais faire un rapide tour des histoires. La première a un véritable défaut, l'animation est assez dégueu. Pour le reste, les combats sont splendides, la forme est originale le résultat est efficace. La deuxième est assez simplette, facilement oubliable et ne donne pas grands choses d'intéressantes. La troisième est très forte car elle permet de mieux cerner le personnage de Batman qui se retrouve à devoir faire face à un dilemme éthique sur un équipement qui peut blesser des innocents mais lui garantit la survie. C'est le court avec le moins d'action mais certainement un des plus réussis du lot. La quatrième est très sympathique mais trop classique pour venir susciter en moi un intérêt. La cinquième qui est ma favorite est un magnifique flashback des apprentissages d'arts martiaux de Bruce Wayne dans une histoire qui vient en rajouter un peu plus sur sa légende, la finale avec un Batman les bras pleins de flingues et qui refusent de l'aide est même... touchante. La sixième termine bien le récit en présentant Deadshot, personnage assez peu exploité, qui fait entrer Batman dans un combat lui rappelant le fameux moment crucial. Bon Rythme, bon combat et intéressant jusqu'à la fin. BATMAN: GOTHAM KNIGHTS est un très bel ajout pour les fans du meilleur détective du monde. L'entreprise est originale et intéressante. Abba |
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BATMAN: MASK OF THE PHANTASM - Bruce Timm, 1993, États Unis, 76m Un nouveau personnage fait son apparition à Gotham, habillé de gris et cachant son visage, disparaissant comme un fantôme et éliminant sans merci les chefs de la mafia de la ville. Avec les disparitions étranges du tueur, les doutes de la police se tournent vers Batman qui possèdent les mêmes talents. Ce dernier doit donc tenter d'élucider le mystère du tueur, l'arrêter et regagner sa réputation de justicier. Ça se complique quand Bruce Wayne retrouve son seul véritable amour, Andrea Beaumont, dont il retombe follement en amour et remet son rôle de justicier en doute. Le mystère s'épaissit et les victimes s'accumulent tandis que Batman se retrouvent en plus à avoir affaire avec le Joker, qui entre dans la partie. Film d'animation par les créateurs de la magnifique série animée du début des années 90, le projet d'un long métrage a été envisagé par Bruce Timm et Eric Radomski devant l'impossibilité d'en faire deux épisodes séparés puisque les producteurs refusaient la violence et le ton très adulte du scénario. Heureusement donc que l'on en a fait un film c'est qu'on se retrouve ici avec probablement parmi les meilleurs sinon le meilleur film sur le Chevalier Noir à ce jour. Le ton s'apparente beaucoup à celui sombre de la série animée et aux films de Christopher Nolan sauf qu'ici, l'animation enlève énormément de limites. Les morts sont nombreuses et violentes, le Joker est dans une démence encore jamais égalé à ce jour, Batman remet constamment son rôle en jeu entre les bastons et le mystère plane jusqu'à la fin sur le fameux tueur. Bref, ça chie la classe. L'enquête avance de superbe façon et le scénario est finement mené, amenant au centre du film l'addition du Joker pour rendre les choses encore plus compliqué qu'elles ne l'étaient. Le combat final entre Le Joker, le Phantasm et Batman est savoureux, excitant et terriblement chaotique pour nous mener vers une fin qui aurait du nous donner une suite. Un superbe film que tout fan de Batman se doit de voir. Abba |
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BATMAN RETURNS - Tim Burton avec Micheal Keaton, Danny Devito, Michelle Pfeiffer et Christopher Walken, 1992, États Unis Après avoir combattu le Joker, Batman doit se mesurer à la révolte de la Femme Chat et du grotesque Pingouin. BATMAN RETURNS est sûrement le meilleur film tiré d'un comic-book. Libéré de toutes contraintes, Tim Burton a réalisé une oeuvre où se retrouve vraiment tout ce qu'il affectionne: la fantaisie carnavalesque, l'expressionnisme allemand, le macabre, la satire et des personnages marginaux. Campé dans un contexte de Noël, le récit baigne dans une ambiance de conte lugubre poétique qui donne droit à une imagerie d'une grande beauté. En revanche, le Pingouin est un personnage laid, mais on sent très bien que Burton s'attache à ce dernier, en le montrant comme un être malchanceux et meurtri qui a été rejeté par ses parents puisqu'il était un bébé monstrueux. Il est un antagoniste fascinant de Bruce Wayne, qui lui, se déguise en animal pour combattre les criminels. Burton crée aussi un lien psychologique entre Batman (ou Bruce Wayne) et la maligne et séductrice Femme Chat (ou Selina Kyle). En effet, les deux personnages sont attirés l'un vers l'autre grâce à leur dualité respective qu'ils tentent pourtant de garder secret. Les nuances apporter aux héros ou méchants sont d'ailleurs étonnantes. Ils ont chacun quelque chose de sinistre et rien n'est stéréotypé dans leur conception . Il va s'en dire que le scénario est plus élaboré (plus politique aussi) que le premier film, en plus d'être parsemé de clins d'oeil (ex: le personnage de Christopher Walken s'appelle "Shreck", le même nom que l'acteur qui a incarné Nosferatu dans le fameux classique de Murnau) et de contenir de nombreux dialogues intelligents et mordants, une qualité qui se fait de plus en plus rare aujourd'hui dans les productions du genre. Dans le rôle du Pingouin, le petit Danny Devito est en verve malgré les exigences physiques (maquillages, costume) avec lesquelles il doit composer. Michelle Pfeiffer, quant à elle, rend admirablement bien la détresse psychologique de son personnage, alors que Micheal Keaton est toujours aussi réservé dans un rôle central auquel le réalisateur a pourtant tendance a reléguer au second plan. Après tout, il s'agit de BATMAN RETURNS et non du PENGUIN ou de CATWOMAN . Mais on peut pardonner ce parti pris de Burton puisqu' en revanche ses "méchants" sont fort intéressants et leurs mises en scène inventives. Nazgul |
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BATMAN VS ROBIN - Jay Oliva, 2015, États Unis, 80m Suite de Son of Batman, Damian Wayne est installé dans le manoir de Bruce, mais a de la difficulté à s'adapter à sa nouvelle vie et à la politique de son père, qui refuse de tuer ses adversaires, ce que Robin a bien de la difficulté à respecter. Alors que le Toy Maker fait rage à Gotham, Robin décide d'outrepasser les règles de son père et d'y aller à sa manière. Même si comme moi vous n'avez pas vu SON OF BATMAN, vous allez tout piger tout de même. Par contre, rien ne garantit que vous allez véritablement apprécier le métrage. je pense bien que BATMAN VS ROBIN est le film d'animation DC le plus faible que j'ai vu depuis bien longtemps. L'animation demeure d'excellente facture, tout le problème est dans le scénario et dans la caractérisation des personnages. Le ton est très sérieux et l'histoire prend une twist morale intéressante, sauf que le problème demeure le personnage de Robin. Le film lui donne toute la vedette, mais le problème c'est qu'il est tout à fait détestable, chiant, pleurnichard et énervant. Honnêtement, il plombe le film carrément et je me suis surpris à espérer qu'il devienne un vilain et foute le camp du film. Le doublage anglais est très ordinaire avec Robin qui a une voix irritante au possible et Jason O'Mara qui fait un Batman bien monotone. Les scènes d'action sont toutefois de qualité, mais j'ai été incapable de m'intéresser à où allait cette histoire. Abba |
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BATMAN VS SUPERMAN : DAWN OF JUSTICE - Zack Snyder avec Ben Affleck, Henry Cavill, Amy Adams, Jesse Enseibeng et Gal Gadot, 2016, États Unis, 151m Le monde entier a changé quand Superman a combattu un autre Kryptonien à Metropolis. Un des témoins de l'évènement fut Bruce Wayne. Deux ans plus tard, Batman est né et Superman se retrouve dans une escalade de situations politiques créant énormément de tensions autour du globe. Pendant que le Sénat américain exige que Superman leur rendent des comptes Batman tente de percer le mystère autour des agissements d'un jeune Lex Luthor ambitieux tout en cherchant à trouver une solution pour contrôler la future menace qu'il considère être l'Homme de Fer. Bon, celui là ne sera pas facile à aborder. Parce que bon, les gens ne semblent pas avoir beaucoup apprécié la chose. Alors que CIVIL WAR avait donné tout ce qu'on attendait, BATMAN VS SUPERMAN n'a juste pas été à la hauteur des attentes envers DC. Faut dire, c'est long, fastidieux et on va être honnête, il y a des moments qui ne font simplement AUCUN foutu sens. Par exemple, la scène où Batman cherche un morceau de Kryptonite, menant à une scène d'action complètement cinglé où Batman bute quelques vilains avec la Batmobile. Sauf que voilà, le vilain quitte, avec la dite Kryptonite. Quelques scènes plus tard, BATMAN A DE LA FOUTU KRYPTONITE et on se fait dire qu'il l'a volé... Hum d'accord. Cet élément me laisse croire que le film a été charcuté par les producteurs. Mais bon, outre le fait que le scénario va dans tous les sens, on a au moins quelque chose de plus sombre et plus sérieux, ce qui fait un peu changement de la formule du moment avec les héros. Quelques scènes sont du bonbon et j'en viens presque à me dire que celles les plus over the top sont celles qui marchent le plus, avec en tête de liste le fameux affrontement entre les deux héros où Batman fait tourner Superman comme une toupie. Le combat final, avec des surprises que je ne vais pas révéler, était un peu too much pour tout ce temps, j'étais vidé. Tout le monde s'en tire bien au niveau du acting, Ben Affleck en tête et on a tous bien hâte de le voir SEUL dans un film, sans avoir à se coltiner deux autres personnages centraux parce que DC débute un horrible complexe d'infériorité les forçant à bourrer leur film de personnages. Alors au final, j'ai bien aimé le film, malgré tous les défauts qui l'habite, BATMAN VS SUPERMAN m'apparaît comme un film qui essaye quelque chose du moins, de la mauvaise façon je pense, mais qui essaie. Abba |
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BATMAN : YEAR ONE - Sam Liu et Lauren Montgomery, 2011, États Unis, 64m Deux nouvelles figures arrivent à Gotham. D'abord Jim Gordon, policier chevronné qui est transféré à Gotham comme punition pour ne pas s'être fermé les yeux sur de la corruption dans le service de police et Bruce Wayne, de retour à Gotham suite à un exil de plusieurs années. Les deux hommes, devant la corruption immense de la ville, décident de régler les choses à leur façon. Alors que Wayne devient Batman pour combattre le crime, Gordon reçoit la tâche de l'arrêter alors qu'il sait très bien que les vrais criminels travaillent davantage avec lui. Il est vrai que DC a pris les adaptations de ses bd en films d'animation très au sérieux. Si plusieurs projets se sont avérés des petites réussites, ce BATMAN : YEAR ONE apparaît simplement comme une des meilleurs adaptations de la part de DC pour le marché du film d'animation. Si le style visuel diffère de la BD, la qualité de l'animation comme toujours chez DC est impeccable. Le style peut paraître enfantin au départ, mais ne vous trompez pas, YEAR ONE est un film très sérieux, avec des scènes d'action forts violentes et un propos parfois très sombre. Une excellente idée considérant la profondeur de l'histoire, ici quand même simplifié avec un métrage court, mais très rythmé et jamais ennuyant. Un DC en forme donc, qui m'excite bien plus que le prochain film du Chevalier Noir. Abba |
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BIRDS OF PREY AND THE FANTABULOUS EMANTICIPATION OF ONE HARLEY QUINN - Cathy Yan avec Margot Robbie, Rosie Perez, Mary Elizabeth Winstead, Jurnee Smollett, Ewan McGregor, Ella Jay Basco et Chris Messina, 2020, États Unis, 109m Complètement dévastée par sa rupture avec le Joker, Harley Quinn se retrouve toute seule. Sans allié, elle s'allie avec le nouveau gros gangster de Gotham, Black Mask, qui recherche de rares et précieux diamants. Récupérée par une pickpocket qu'Harley refuse d'éliminer, elle décide plutôt de s'en prendre à Black Mask, ce qui la met en contacte également avec une inspecteur de police fière à bras qui est prêt à tout pour que justice se fasse. On ne peut pas dire que DC ne tente pas des choses, ce BIRD OF PREY en est un bon exemple. J'ai personnellement été bien divertit par le film, mais je ne sais pas si c'est une tournure que j'aime par rapport à l'utilisation de certains personnages dans le film. Par exemple, Black Mask et Victor Zaszz que j'ai trouvé vraiment hautement inintéressant ici et que j'aurais définitivement préféré dans un film plus sérieux. Mais bon, ce ton et cette orgie de couleurs en fait quelque chose de définitivement plus intéressant que THE SUICIDE SQUAD. Au moins, on ignore où ça s'en va, donc on reste surprit tout le long tellement le film est chaotique, de l'autre, on a vraiment l'impression durant une bonne partie du film que rien ne va nulle part. Malgré tout, je me dois d'applaudir tout film qui prend une tournure féministe de la sorte d'une façon quand même très organique, sans frapper le message et sans faire un jeu des comparaisons. Là-dessus, je pense que DC a bien compris les bases. Maintenant, au lieu de complètement toujours être dans les artifices, je prendrais quelque chose d'intelligent, mais plus posé, ce que j'espère qu'on nous offrira dans le futur. Abba |
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BLACK MASK aka Hak Hap - Daniel Lee, 1996 On dirait que tout ce que touche Tsui Hark se transforme par magie en ridicule. Ce petit film amusant mais sans plus ne fait pas exception. Avec Jet Li, Lau Ching-Wan et Yuen Woo-Ping aux chorégraphies, cela promettait drôlement. Daniel Lee a cependant l'affront de transformer Lau Ching-Wan en brute épaisse et Jet Li en modèle de sobriété, et il insère sans que l'on comprenne ses motivations des scènes qui se veulent comiques mais qui frôlent le pathétique. Un bon divertissement pour l'action et les scènes de combats mais l'enrobage est plutôt terne. Dommage. Orloff Il ne faut pas bouder son plaisir, et si possible voir la version originale, sans musique rap, vive Jet Li ! Mario Giguère |
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BLACK MASK 2: City of Masks aka aka Hak hap 2 -Tsui Hark, 2002, Hong Kong, 121m Black Mask, génétiquement modifié pour ne ressentir aucune douleur et devenir tueur à gage, est toujours en fuite et cherche un scientifique qui pourra l'aider à regagner son humanité. Mais voilà qu'un promoteur de lutte s'est associé à un savant fou qui transforme ses lutteurs tranquillement en mutant, combinant leur ADN avec celle d'animaux ou de plantes. Lorsque Black Mask se retrouve entre les deux groupes, il devra combattre pour sauver sa vie et celle des habitants de B City, menacés d'une bombe qui modifiera les gènes de toute la population... Tout un cocktail à gros budget, aux influences multiples que ce film de Tsui Hark. On pense tout de suite aux Mutants de X Men, mais aussi à MUTRONIC aka GUYVER d'il y a quelques années. Parmi les lutteurs, notons Rob Van Dam, célèbre lutteur de la WWE qui ne démontre pas un grand talent de comédien. Par contre, Traci Lord est parfois époustouflante dans le rôle de Caméléon, dans des cascades réglées par nul autre que Yuen Wo Ping. Jobin Bell incarne le méchant Moloch et il ressemble à s'y méprendre à Brion James ! Andy On reprend le rôle titre tenu par Jet Li dans le premier opus, un athlète efficace dont le jeu d'acteur est approximatif. Comme dans bien des Tsui Hark, on se promène de séquences d'action à couper le souffle à des pitreries puériles, ici, la scientifique qui devient catatonique lorsqu'elle touche un homme ! Avec un kid en prime, on passe du meilleur au pire, mais le film, sans temps mort, m'a réjoui plus souvent qu'autrement. Mario Giguère Mais qu'a-t-il bien pu se passer dans la tête de Tsui Hark! Fini le Black Mask héroïque et charismatique du premier opus, fini également les prouesses visuelles et les ambiances sombres. En échange, voici un prototype de film mongoloïde pour décalqués du bulbe en manque d'images laides. L'histoire totalement incompréhensible présente un Black Mask de pacotille se fritant la gueule avec une bande de catcheurs mutants au QI équivalent à celui d'une huître. Ajoutez à ça un montage épileptique non-sensique qui défie toutes les règles narratives, une salve d'effets-spécieux d'une laideur rarement égalée et une mise en scène tristement bâclée. Où est donc passée la maestria du réalisateur de TIME AND TIDE ? Attention, visionner BLACK MASK 2 peut nuire à votre santé mentale ! Kerozene |
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BLACK SCORPION - Jonathan Winfrey, 1995, États Unis, TV C'est l'histoire du scorpion qui veut traverser la rivière et qui demande l'aide de la grenouille. La grenouille a peur, mais elle fait confiance malgré tout au scorpion, qui la pique en plein milieu de la rivière. "Mais pourquoi as-tu fait cela, nous allons mourir tous les deux maintenant ", dit la grenouille. le scorpion réplique: "je n'ai pas pu m'en empêcher, c'est dans ma nature"... 20 ans plus tard la petite Linsey, à qui son père racontait cette histoire, est une grande femme (Joan Severance) qui va assister au meurtre de son père. Usant de menaces dans son enquête, elle se voit suspendue et en profite pour se fabriquer un costume de scorpion et aller mener son enquête à sa manière, parce que c'est "dans sa nature". Elle aura l'aide d'un ancien truand repenti qui lui reformate sa voiture maintenant pleine de gadgets et transformable ! Le meurtre de son père est relié au méchant boss de B.R.E.A.T.H., un Darth Vader des pauvres... Black Scorpion est une télésérie produite par Roger Corman, dans la mouvance de Batman et Catwoman, avec une pincée de Knightrider et scènes sensuelles en prime. On ne s'ennuie pas et la voiture intrigue beaucoup. Joan Severance est très sexy dans son costume et a de toute évidence une doublure de poitrine, car on ne voit jamais ses globes en même temps que sa tête. Les combats sont faiblards, mais corrects pour la télé, alors que le vilain de service est réellement un Darth Vader des pauvres, ce n'est pas juste une boutade. Black flirte avec son partenaire policier qui en arrive à repousser la policière sous son vrai jour, un comble. D'autres téléfilms ont été tirés de la série qui a été assez courte, mais pas désagréable. Mario Giguère |
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CAPTAIN AMERICA aka Capitaine America - Albert Pyun avec Matt Salinger, Ronny Cox, Scott Paulin, Ned Beatty, Darren McGavin, Michael Nouri, Kim Gillingham, Melinda Dillon, Francesca Neri, 1990, États Unis/Yougoslavie, 97m La récente sortie des FANTASTIC FOUR m'a rappelé la version non diffusée produite par Roger Corman qui m'a rappelé cet autre navet produit par Menahem Golan, ancien de la CANNON et maintenant avec la 21st CENTURY FILM CORPORATION. Après un serial de 15 épisodes servant de propagande dans les années 40, un petit film amateur de Don Gluth et deux films pour la télévision vers la fin des années 70 (figurant au générique la plantureuse Lana Wood), voilà que le Capitaine America a ressorti sur les écrans (par pour longtemps!) en 1992 grâce au champion du film patriotique à petit budget par excellence (il n'y a qu'à regarder les trucages du SUPERMAN 4 qu'il a produit): Menahem Golan. Une rumeur récente veut que toutes les copies VHS de ce film (et il y en avait très peu!) ont été récupérée et saisie par le distributeur, gêné par le résultat final du produit (ils sont maintenant diffusées dans les asiles d'aliénés comme traitement de choc aux patients!). Aujourd'hui, il rejoue une fois par an sur quelques chaînes spécialisées, question de faire rire un nouveau groupe de téléspectateurs à chaque année... Où à les faire changer de chaîne. Le point de départ est fidèle au comic book: Pendant la deuxième guerre mondiale, un savant américain a mis au point un produit pouvant guérir les carences physiques et même accroître la masse musculaire. Produit utile pour fournir des soldats courageux qui n'ont hélas pas les aptitudes physiques pour aller à la guerre. Steve Rogers, d'une brave famille de bons américains patriotiques biens blancs de couleur, est choisi comme premier cobaye humain pour tester ce produit et cela fonctionne (Dernière nouvelle: Steve Rogers a révélé récemment que ce produit était aussi bon que le Viagra mais cela provoque des éjaculations précoces comme effets secondaires!). Un espion nazi abat alors le savant, qui emporte ainsi le secret de sa formule dans la tombe (imaginez un peu si la formule était tombée entre les mains de Tom Cruise! J'en frémis!). Devenu plus rapide et plus puissant que quiconque, Steve Rogers se colle le drapeau américain sur le corps, se pare d'un bouclier étoilé (pas encore anti-missiles) et devient le Capitaine América, de quoi intimider les nazis ou susciter leur fou rire. Mais un redoutable ennemi, le Crâne Rouge, un grec qui a subi lui aussi des expériences mais chez les Nazis (avec la gueule qu'il a, pourquoi il ne s'est pas retourné contre eux? Ce serait plus logique), lui tend un piège qui le congèlera pendant plus de 40 ans. Mis en état d'hibernation, le Capitaine attend le dégel pour refaire surface dans un monde qui a changé mais où son vieil ennemi, le Crâne Rouge est toujours actif. Après avoir repris contact avec sa famille (mélo!) et échappé à des tueurs, Steve Rogers alias Capitaine America (police du monde avant l'heure!...) va en Europe lutter contre le Crâne Rouge (alias Tadzio De Santis) qui veut kidnapper le président des États-Unis (avec la complicité et la bénédiction de Michael Moore!) dont justement le Capitaine America, en tant que son héros de jeunesse, fût son inspiration pour monter dans l'échelon sociale. Voilà un film qui réunit tous les ingrédients de fabrication d'un nanar 101. L'un des mètres-étalons de la ringardise. Une quintessence dans le ridicule. Peut-être le mont Everest de la débilité sur celluloïd. Si au Québec Mediafilm a la cote 7 pour un film minable, il faudrait inventer une cote 10 pour celui-là. On y retrouve toutes les erreurs possibles: montage déficient, photographie aberrante (et beaucoup trop sombre parfois), musique nulle, réalisation amorphe jusque dans les scènes d'action. Le metteur en scène Albert Pyun a d'ailleurs révélé avoir choisi Matt Salinger pour jouer le héros pour son côté retro comparable à Gary Cooper, à se demander quel hallucinogène il consomme pour imaginer une telle chose et pour réaliser des séries B et Z archi-délirantes (si vous connaissez l'hallucinogène, faîtes-moi savoir sur ce forum où peut-on en prendre, je vous prie!). Et on ne parle pas du Crâne Rouge, dont la conception dans la B.D. se rapprochait de la science-fiction, qui devient ici un vulgaire et ridicule gangster sicilien pratiquant les arts martiaux en finale. Le résultat est foutrement marrant ou décevant selon les opinions ou les dispositions de chacun. Il y a bien la jeune et mignonne Francesca Neri (dans le rôle de la fille du Crâne Rouge!), toujours agréable à regarder et qui allait jouer de meilleurs rôles par la suite, mais c'est bien peu. Il paraît que ce film détient un record peu enviable d'erreurs flagrantes à l'écran, ce qui n'a rien de surprenant. Cela ne me surprend pas du tout. Alors, amusez-vous bien, rigolez un bon coup et profitez-en au maximum dès vous aurez le film sous la main avant de voir Chris Evans incarner le super-héros dans un film à gros budget prévu pour l'été 2011. Attention: le Delirium Tremens ou la danse de St-Guy peut vous saisir à tout moment lors du visionnement dû à des éclats de rire inarticulés ou à une colère monstre vous donnant envie de détruire votre cinéma-maison. Mathieu Lemée |
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CAPTAIN AMERICA: THE FIRST AVENGER aka Capitaine America: Le Premier Vengeur - Joe Johnston avec Chris Evans, Hugo Weaving, Tommy Lee Jones, Hayley Atwell, Dominic Cooper, Neal McDonough, Derek Luke, Stanley Tucci, Sebastian Stan, Toby Jones, Richard Armitage, Samuel L. Jackson, 2011, États-Unis, 124m 1942: un jeune américain du nom de Steve Rogers cherche par tous les moyens à s'enrôler dans l'armée de son pays en guerre, malgré une stature physique rachitique et un pauvre bilan de santé. Ses efforts attirent l'attention d'Abraham Erskine, un savant allemand passé dans le camp des Alliés qui prépare un projet pour former des supersoldats. Fasciné par la fougue et le courage du maigrelet Steve Rogers, Erskine le choisit comme premier cobaye pour tester une version amélioré de son traitement qu'il a déjà expérimenté en Allemagne sur un certain Johann Schmidt. Le traitement réussit, car il procure à Steve une impressionnante musculature et un métabolisme accéléré quatre fois plus élevé que la normale. Mais un agent nazi à la solde de Schmidt tue le savant et détruit le laboratoire aussitôt après. Rogers rattrape l'espion et le met hors d'état de nuire, mais son exploit ne passe pas inaperçu et un politicien décide de se servir de lui comme icône héroïque populaire pour favoriser le recrutement de nouveaux soldats. Rogers devient donc le Capitaine America par la force des choses afin de contribuer à l'effort de guerre. Désireux toutefois de prouver ce qu'il vaut vraiment sur le champ de bataille, Rogers décide alors de s'attaquer de son plein gré à Johann Schmidt, devenu le Crâne Rouge suite aux expériences de Erskine à son égard. Ce supersoldat teuton est parvenu à détourner les ressources nazies à ses propres fins dans le but de canaliser une source d'énergie occulte pour créer de nouvelles armes redoutables capables d'anéantir tous les grands centres urbains occidentaux. Accompagné d'une escouade militaire qu'il a lui-même libéré des griffes de Schmidt, Rogers s'acharne à déjouer ses plans en faisant sauter chacune de ses bases secrètes. La puissance du Crâne Rouge ne semble pourtant pas s'affaiblir alors qu'il a l'intention de détruire New-York. Le dernier en date des super-héros de l'écurie MARVEL à faire l'objet d'une adaptation à gros budget pour le grand écran ne suscitait pas d'emblée un enthousiasme débordant, surtout chez le public ne vivant pas en Amérique du Nord. La symbolique patriotique du personnage et le ratage de toutes les précédentes versions de ses aventures avaient de quoi laisser de vives inquiétudes dans les esprits même chez les irréductibles fans de BD, considérant déjà que Hollywood fait amplement la propagande triomphaliste américaine à travers ses films depuis des lustres. Surprise! Cette nouvelle mouture de CAPTAIN AMERICA parvient à déjouer les écueils, vaincre les préjugés les plus ingrats, et aux oubliettes sont reléguées toutes les autres tentatives foireuses d'adaptations. Mieux encore, elle s'impose comme une production plus que compétente grâce à une histoire qui tient debout, des décors à la fois historiques et pseudo-futuristes valables et le professionnalisme technique des prises de vue. Le nom de Joe Johnston à la réalisation ne laissait pas de quoi pavoiser à prime abord, mais celui-ci s'acquitte de sa tâche consciencieusement grâce à trois décisions clés. D'une part, en désamorçant d'emblée par l'humour parodique le caractère ouvertement patriotique du héros; ce dernier étant d'abord confiné à animer des petits spectacles ridicules avec des pom-pom girls pour encourager le recrutement de soldats et faciliter l'effort de guerre, avant de pouvoir enfin faire ses preuves sur le champ de bataille. D'autre part, en profitant du contexte de la Seconde Guerre Mondiale pour tisser un parallèle savoureusement évocateur entre les États-Unis et l'Allemagne nazie, fondée sur leurs volontés similaires à vouloir constituer une armée de super soldats. Cette allusion non-voilée était déjà présente dans un autre film de Joe Johnston racontant les exploits d'un autre super-héros situés à la même époque: THE ROCKETEER, et on comprend mieux alors son choix par les producteurs. Et finalement, en évitant d'avoir recours au mélo le plus éculé, surtout dans la romance impliquant le héros avec une collègue des services secrets pour intensifier la portion dramatique. Quelques reproches à formuler: une musique imbuvable composée par Alan Silvestri, une utilisation du 3D dispensable, et un canevas narratif sans surprises copié-collé sur les précédentes adaptations MARVEL qui de ce fait, force le spectateur à se farcir quelques passages obligés qui ralentissent le rythme inutilement. Les données visant à inclure le fameux Capitaine dans le groupe des AVENGERS, dont l'adaptation est prévu pour sortir sur les écrans en 2012, sont cependant bien intégrées au récit et tous les acteurs, Chris Evans en tête, se montrent tous à la hauteur de leur rôle. Film pop-corn d'accord! Mais du solide! Mathieu Lemée |
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CATWOMAN - Pitof avec Halle Berry, Benjamin Bratt, Sharon Stone, 2004, États Unis Patience Phillips est une graphiste timide qui travaille pour une grosse compagnie de cosmétique. Surprenant un secret terrible, elle meurt... pour être ressuscitée par un chat, pouvoirs félins en bonus. Mi-voleuse de grand chemin, mi-héroïne, elle partage son temps entre une romance avec un policier, policier qui pourchasse Catwoman. Que dire, comment approcher un film qui a remporté son lot de razzies, les framboises d'or données chaque année aux pires films d'Hollywood ? Techniquement c'est dans l'ensemble bien ficelé, mais tellement prévisible et souvent de mauvais goût. Les passages à la version numérique de Catwoman sont tellement évidents, et j'ai vu le film sur le petit écran, que l'on se demande qui a approuvé la chose, comme le costume douteux en cuir. Pitof multiplie les plans qui débutent au-dessus de la ville pour descendre sur un personnage jusqu'à agacer. On a l'impression de voir le consensus d'une bande de producteurs délégués qui, à vouloir faire plaisir à tout le monde, offrent un produit sans saveur. Vite vu, vite oublié. Dommage. Par contre le documentaire de 30 minutes sur le personnage, présenté par Eartha Kitt, est instructif et très intéressant. On se reprend comme on peut ! Mario Giguère |
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CONDORMAN
- Charles Jarrott avec Michael Crawford, Barbara Carrera, Oliver
Reed, James Hampton, Jean-Pierre Kalfon, Dana Elcar, Vernon
Dobtcheff, Robert Arden, 1981, Grande-Bretagne/France/Etats-Unis, 90m Profitant de la vogue des adaptations de personnages de super-héros de comic books à l'écran, "CONDORMAN" s'annonce dès le générique (en forme de dessins animés) comme une parodie du genre. L'humour du film se présente sous le signe de la bonne humeur candide pour faire passer les invraisemblances du récit, qui s'affiche beaucoup plus comme une variante des aventures de James Bond et de Batman (version années 60!) qu'un démarquage du "SUPERMAN" sorti trois ans plus tôt. Toutefois, les gags ne sont pas toujours à la hauteur et manquent de mordant, d'autant plus que le scénario semble hésiter sur le ton à prendre pour retenir l'attention du public. Cela s'explique évidemment par le fait que "CONDORMAN" a été produit par les Studios Walt Disney, qui visait sûrement avec ce métrage un public juvénile dont il ne faut surtout pas affecter les "bonnes moeurs" (malgré pourtant la présence de la belle Barbara Carrera et de son regard de feu à réveiller un ours en hibernation!). Les séquences d'action et de poursuites possèdent donc une violence très atténuée et très superficielle. En revanche, la mise en scène fait montre d'une grande vigueur, voire même d'un certain goût dans l'utilisation de ses décors et de ses extérieurs. Le résultat est donc peu original et aseptisé ou inégal par endroits, mais qui ne manque pas d'enthousiasme sympathique, même dans l'interprétation des acteurs. Mathieu Lemée |
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The
DARK KNIGHT aka Le Chevalier Noir - Christopher Nolan Iavec
Christian Bale, Heath Ledger, Aaron Eckhart. Michael Caine, Gary
Oldman, Maggie Gyllenhaal, Morgan Freeman, Eric Roberts, Anthony
Michael Hall, Cillian Murphy, 2008, États Unis, 152m Dans un tel contexte, le symbole de la justice que Batman représente est mis en abîme et ne veut plus rien dire, au même titre que la puissance de l'argent, qui est ici littéralement passé au feu si on peut dire (moment jouissif!). L'intrigue, qui se présente comme une partie d'échec où Gotham City est le champ de bataille, fait progressivement voler en éclats les règles du jeu, tout en conservant un ton pessimiste sans grand espoir pour l'avenir de nos sociétés occidentales contemporaines, fait rare dans un film hollywoodien. Les scènes d'action ne semblent jamais être un passage obligé, et elles sont mieux filmés que dans "BATMAN BEGINS", Nolan ayant sûrement pris de l'assurance pendant leur conception et durant le tournage. Bien sûr, le public n'oubliera pas de sitôt l'incarnation du Joker par le défunt Heath Ledger, dont la folie machiavélique redoutable sera sûrement imitée, mais jamais égalée dans les variations à venir. Seule ombre au tableau: on sent que le scénario, malgré la profondeur de sa construction et son intensité évidente, était un peu trop dense et trop calculé dans son déroulement, bien que nettement moins touffu que dans "SPIDERMAN 3". Le film n'en demeure pas moins excellent, tellement le résultat d'ensemble n'ennuie jamais, s'avère magistralement soigné, et l'interprétation des acteurs est nuancée. Une chose est sûre, "THE DARK KNIGHT" n'a pas fini de faire parler de lui, et pour des raisons autres que celles évoquées dans les journaux Mathieu Lemée |
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The DARK KNIGHT RISES aka L'Ascension du Chevalier Noir - Christopher Nolan avec Christian Bale, Gary Oldman, Tom Hardy, Joseph-Gordon Levitt, Anna Hathaway, Marion Cotillard, Morgan Freeman et Michael Caine, 2012, États Unis, 165m Huit ans après les évènements de la mort d'Harvey Dent, Gotham est en paix et Batman n'a pas réapparu. Voilà qu'arrive Bane, un indestructible criminel qui cherche à prendre le contrôle de la ville et dire la vérité sur le cas de d'Harvey Dent. Bruce Wayne devenu pratiquement hermite dans son propre manoir se retrouve rouillé et blessé suite aux nombreux combats de sa carrière et maintenant il doit arrêter un combattant qui semble supérieur à lui sur tous les points. Oh que je l'attendais la conclusion de la trilogie du Chevalier Noir. Après un premier film très convaincant et un deuxième qui avait complètement dépassé son précurseur par la qualité de son scénario, de ses scènes d'action et son vilain magnétique, arrive le troisième film qui, bien qu'excellent et assurément mon film favori de 2012, n'est pas sans petits problèmes et d'ailleurs on remarque plus de gens divisés avec ce troisième film qui avait de gros souliers à chausser. D'abord, il faut dire que les portraits des personnages sont absolument fabuleux. Bruce Wayne n'a jamais été aussi intéressant à voir évoluer, tant sa progression est splendidement planifiée. Bane est un vilain formidable et l'ont réussi très bien à le vendre comme l'égal de Batman. Catwoman, un personnage qui me faisait un peu peur au départ se révèle non seulement utile à l'histoire, mais Nolan a très bien respecté la dualité du personnage entre le bien et le mal. Finalement, Joseph-Gordon Levitt est pour moi le personnage plus intéressant du film, car on cherche à faire le lien, à s'assurer de nos prédictions et chacune de ses présences alimentent ce merveilleux mystère qui ne devrait décevoir personne. Ça ne manque pas de mordant au final et certaines scènes sont complètement dantesques, notamment le premier face à face entre Bane et Batman qui vaut définitivement le détour par son intensité et le souci du détail au niveau sonore. C'est malheureusement ce qui me déçoit un peu, car si certaines scènes sont magnifiques et que le dernier 15 minutes du film révèlent probablement les meilleures scènes de toute la trilogie, THE DARK KNIGHT RISES manque un peu de rythme et toute la partie de chute de Gotham est vue d'une façon très superficielle et plutôt incomplète. De grandes scènes s'incorporent à certains angles scénaristiques un peu moins intéressant, ce qui vient parfois alourdir un film déjà long. Malgré tout il n'y a aucun doute que DARK KNIGHT RISES est à voir pour ses personnages et ses scènes d'action absolument splendides. Reste à voir ce qui va arriver maintenant avec le Chevalier Noir qui mérite un petit repos. Abba |
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DARNA : THE RETURN aka arna: Ang pagbabalik - Lore Reyes, Philippines, 1994 Une catastrophe menace les Philippines : une inondation monstrueuse sans précédent se prépare à dévaster le pays. Seul espoir du peuple philippin : Darna, Wonder Woman locale à la force surhumaine. Mais qui est Darna ? Darna est en fait Narda, jeune fille innocente propriétaire d'une pierre magique. Une fois cette pierre avalée, Narda devient Darna la super héroïne ! Seulement voilà : Narda s'est fait voler sa pierre magique par une cruelle femme serpent, et perd la raison. Le village campagnard de Narda se voit contraint de fuire la région, direction la ville, dans l'espoir d'éviter l'inondation. Or, dans cette ville, une femme richissime se fait passer pour prophète, elle n'est autre que la voleuse du début. Narda récupérera la pierre, tombera amoureuse de deux hommes (et par conséquent, son coeur la laissera indécise, n'imaginez pas de scènes de cul triangulaires), et se battra contre une famille d'hommes serpents. Et allé, je vous dévoile la fin : elle sauve le pays de l'inondation ! Ne connaissant pas franchement bien le cinéma philippin, je peux me tromper (merci imdb), mais Darna est un personnage qui apparu au cinéma dans les années 50 et qui fut la vedette d'une dizaine de films, celui ci étant le dernier en date (2002 donc). Darna est assez belle, quoi qu'un peu musclée, elle porte un sous-tif rouge avec des étoiles, et vole à peine mieux que L'HOMME PUMA. C'est à dire qu'elle est un peu statique. Mais elle est quand même super forte, s'amuse avec un hélicoptère en plein ciel et tout. Les méchants eux sont bien plus typés, ces hommes serpents ont des gueules toutes normales (quoi que la mère et la fille aient des cheveux très reptiliens), mais ils changent et arborent des faces pas très sympas. Surtout la mère, qui a besoin de la fameuse pierre pour garder une apparence humanoïde, sinon elle se change en sorte de foetus difforme pleins de dents acérées. Le tout est assez maladroit, naïf et pas toujours cohérent, les effets spéciaux font sourire par leur mauvaise qualité, mais c'est frais et exotique. Excepté la première demi-heure un peu chiante pendant laquelle Narda est un peu folle, on passe un bon moment divertissant et surtout dépaysant ! Kerozene Effectivement, c'est le dépaysement pour une superhéros qui a l'air si mièvre en civil, amoureuse de deux hommes par-dessus le marché ! Les effets spéciaux ont beau être à rabais, le costume deux pièces de Darna est en soi une vision fort agréable ! Le thème musical, aux allures de Superman des pauvres, détonne. Un bon moment pas mal psychotronique, vu sur vcd en version originale en philippin et sous-titre chinois, le résumé de Kerozene m'a aidé à mieux comprendre... Mario Giguère L'historique en images de la superhéroine cinquantenaire : geocities.com/darnasuperwoman |
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DEADPOOL - Tim Miller avec Ryan Reynolds, Ed Skrein, T.J. Miller, Morena Baccarin, Brianna Hildebrand et Gina Carano, 2016, États Unis, 108m Après avoir subi d'horribles expériences sur lui, Wade Wilson en revient complètement difforme, mais également avec un don de régénérescence le rendant pratiquement immortel. Échappé et devenu le plus grand mercenaire du monde, Deadpool compte bien se venger de l'homme qui dirigeait les expérimentations sur lui. J'adapte ce texte, car à l'époque de sa sortie sur mon blog, j'avais dit que ce film allait tout changer du style formulatique du film de Héros à l'époque. Finalement, pas du tout et le genre s'est presque complètement essoufflé moins de dix ans plus tard. On a tendance à oublier cependant que SUICIDE SQUAD avait refilmé plusieurs scènes pour ressembler à DEADPOOL après l'énorme succès de ce dernier. Non, Hollywood n'a pas pris plus de risques, mais avec l'état des choses, le cynisme général du film de héros, le dernier film la série DEADPOOL AND WOLVERINE, serait peut-être l'élu pour bouger un peu l'aiguille. Bon alors, ce beau film. Le pari était risqué, puisque Deadpool est un personnage super intéressant, mais difficile à adapter, car il est complètement à part de tout ce qui s'est fait jusqu'à présent. De plus, on a encore l'adaptation merdique de X-MEN WOLVERINE ORIGINS dans la gorge, alors qu'on a complètement massacré le personnage. Heureusement ici, tout est bien en général. Le ton est spot on, avec un humour déjanté et brutal et des scènes d'action spectaculaires. DEADPOOL nous fait sentir que l'on fait partie de l'action et j'ai bien l'impression que c'est la raison principale pourquoi les gens aiment tant le film. Personnellement, j'ai beaucoup aimé, mais j'ai trouvé ça un peu too much par moments. C'est une avalanche de gags et j'ai parfois eu l'impression que le tout devient rapidement un peu essoufflant. C'est néanmoins bourré de qualité et le film s'en permet beaucoup, avec les gags, mais également avec une excellente utilisation des personnages, dont la présence inoubliable de Colossus et Negasonic Teenage Warhead. DEADPOOL était le début d'une belle aventure qui à mon sens, ne s'est qu'amélioré pour les films du Merc with a Mouth. Abba |
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DIABOLIK aka DANGER : DIABOLIK aka (si si !) FATAL MISSION - Mario Bava avec les yeux de John Philip Law, le mordillement de lèvres de Marisa Mell, les pleins pouvoirs de Michel Piccoli, le yacht et l'avion d'Adolfo Celi, le fou rire de Terry Thomas, les dip-dip-dôôôm' d'Ennio Morricone, et quelques grues dans le paysage dont certaines sur les docks, 1968, Italie GRâââraaargh, je viens de découvrir que le distributeur America avait osé honorer Diabolik d'une jaquette à se souder à l'étagère du vidéoclub, dont le recto entasse pêle-mêle un fatras de corps exogènes : une sorte d'ultra-léger-motorisé, un pseudo rambo portant grenades et cartouches en bandoulière, des cow-boys et même la cavalerie, et - je promets - un éléphant d'Afrique ! Et puis rebaptiser ce classique Bava en "fatal mission", la forfaiture ne mérite-t-elle pas le rétablissement de la pendaison pour l'occasion ? Un seul homme préoccupe plus l'inspecteur Ginco que tous les gangsters du monde : Diabolik. Super-criminel, as du braquage en cuir à même la peau, Diabolik défie la justice, la science, le trésor public et les touristes anglais. Bondissant aux quatre coins de l'écran, il bataille dans les tunnels et les châteaux, contre les trains et les hélicoptères, au fond des océans et des piscines. Nul ne connaît son visage, car, ganté de cuir noir de la tête aux pieds, il sait en cas de besoin se déguiser tout en gris, et déguiser sa jaguar noire en jaguar blanche, ou encore changer sa cagoule contre un masque de plongée. D'ailleurs, lui qui ne se laisserait même pas acheter la paire de lunettes de soleil trop classe de sa panoplie "tenue civile", il envoie littéralement planer la mafia toute entière vendue à la police en guise de correction. Et dans son autre combinaison d'ouvrier métallurgiste, il pourrait traverser Mars et Vénus sans dommage mais il préfère frimer à la maison avec sa grosse lance à cracher de l'or en fusion. Car à l'abri dans son repaire anti-ikéa, il déclenche sans effort les choeurs d'extase des sirènes de Morricone en câlinant à n'en plus finir Eva sa forever love-affair. Sa jaguar, quant à elle, fait vibrer en brûlant l'asphalte les trompettes psychédéliques dans un tel déluge d'électricité que les flancs sinueux des montagnes en tremblotent dans la vitre arrière, dans le crépuscule violet, ou orange. Euh non, bleu, rouge ! Mario Bava, qui d'ordinaire surcharge ses intérieurs gothiques en véritables foires à la brocante, déroule cette bande dessinée originelle à la manière d'un tapis géant dans une galerie d'art pop sixties. Sa mise en scène turbulente enchaîne gags, malices, gadgets et trucages dans une humeur faussement bon enfant aguichant les parents. Ses lumières, comme à l'accoutumée, feraient crever d'envie n'importe quel patron de night-club. Et encore mieux que dans Barbarella, le bellâtrissime John Philip Law trouve avec ce film fétiche immoral à budget mini un rôle qui lui va comme un écrin en or. A quand un Diabolik versus Fantômas ? Bigeyes |
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DOCTOR STRANGE - Scott Derrikson avec Benedict Cumberbach, Chiwetel Ejiofor, Bededict Wong, Rachel McAdams, Mads Mikkelsen et Tilda Swinton, 2016, États Unis, 115m Stephen Strange est le meilleur chirurgien du monde, c'est aussi un véritable connard et un égocentrique. Un accident qui lui bousille les mains, le force à redonner un sens à sa vie et sa découverte d'un étrange monastère l'amène dans un tout autre monde. Dans ce monde, la magie devient un outil pour préserver le genre humain contre le mal qui rôde et Stephen se découvre lui-même un talent exceptionnel dans le magie, faisant de lui un protecteur naturel contre les forces du mal. Voilà un Marvel bien agréable, à défaut de réinventer la formule. En fait, alors que DC tente beaucoup de choses, Marvel garde son créneau d'aventure familiale avec aplomb. Malgré tout, j'aurais aimé quelque chose de moins conservateur, qui s'évade un peu de la formule. Mais bon, j'en demande peut-être trop, parce que c'était très bien comme film. Très rythmé, pas le temps de s'ennuyer du tout et Benedict Cumberbach porte splendidement le film sur ses épaules. Je vais mettre un gros point d'exclamation sur la qualité phénoménale des effets spéciaux pour ce film. Ils ont l'air tellement organiques, on les oublie presque complètement alors qu'ils sont omniprésents. On ne se rend pas toujours compte à quel point la technologie a évolué, mais ici c'est incroyable. Les combats, qui mêlent action et magie sont étonnants et les images façon Inception, avec le décor renversé sont magnifiques. Mads Mikkelsen vient jouer le vilain, je l'ai trouvé très fade et je trouve aussi qu'il joue toujours la même chose. Par contre, l'apparition d'un vilain encore plus gros qui confronte notre héros à la fin, est de loin la meilleure scène du film. Car si DOCTOR STRANGE ne surprend pas beaucoup dans son scénario, le climax est tout à fait délicieux d'originalité. Abba |
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ELEKTRA
- Rob Bowman avec Jennifer Garner, Goran Visnjic, Kirsten Prout,
Will Yun Lee et Cary-Hiroyuki Tagawa, 2005, États Unis, 97m Les critiques ont été sans pitié avec cette, encore une fois, foireuse adaptation de l'écurie Marvel. On se voit forcer de leur donner raison et j'irais même à dire que de toutes les adaptations en film de comics que j'ai eu la chance de voir, ELEKTRA est probablement la plus chiante à regarder. On a ici un film profondément ennuyant, où il ne se passe pas grand chose avant les derniers trente minutes et même ces dernières trente minutes, ne s'avèrent pas à la hauteur des attentes. Deuxièmement, Jennifer Garner est très sexy certes, mais bordel elle n'a pas la prestance que devrait avoir Elektra, elle a l'air beaucoup trop gentille et s'est sans compter qu'elle est assez limitée au plan dramatique. On notera quand même certains vilains assez intéressants, surtout Typhoid Mary jouée de belle façon par la toujours radieuse Natiassia Malthe, dans un rôle qui à défaut d'avoir les pouvoirs que le personnage avait dans les comics, se révèle la chose la plus intéressante à regarder dans cette daube. Il y a aussi Bob Sapp, célèbre combattant de MMA, qui vient jouer le colosse increvable, pour finalement mourir de la façon la plus ridicule possible. Rob Bowman, qui a déjà fait BEAUCOUP mieux, signe un film fade, énervant et qui fait mal au mythe de la superbe combattante. Abba |
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EXO-MAN - Richard Irving avec David Ackroyd, Anne Schedeen, A. Martinez, Jose Ferrer, Jack Colvin, Harry Morgan, Donald Moffat, Kevin McCarthy, Jonathan Segel, 1977, États Unis, 100m, TV Nicholas Conrad est professeur de sciences à l'université. Un soir, des voleurs y pénètrent alors qu'il travaille au laboratoire. Il tente d'intervenir mais les voleurs le blessent gravement à la colonne vertébrale. Paralysé à vie, Conrad cherche alors un moyen de constituer un exosquelette qui lui permettrait de marcher à nouveau. Il réussit finalement à construire une armure qui lui permet non seulement de marcher, mais qui s'avère également à l'épreuve des balles, du feu et même impossible à renverser par quelque force que ce soit (une voiture ne pourrait pas l'écraser). Avec cette invention, Conrad décide de lutter contre le crime mais sa première expérience avec l'armure a failli lui coûter la vie alors qu'il manquait d'oxygène. Conrad fait alors les ajustements nécessaires et se relance à la recherche de criminels. Le succès des séries télévisées "SIX MILLION DOLLAR MAN", "THE BIONIC WOMAN" et "THE INCREDIBLE HULK" ont incité les producteurs à vouloir exploiter davantage le filon des super-héros vers la fin des années 70. Le présent film est en quelque sorte un film-pilote (directement inspiré d'IRON-MAN) en vue d'une série subséquente qui n'a cependant jamais vu le jour, ce qui explique l'élasticité du scénario où l'on s'applique plus à étirer la situation de base qu'à la résoudre. Tel quel, le film n'est pas déplaisant à regarder et s'avère même plutôt drôle étant donné les erreurs contenues dans l'intrigue, les effets spéciaux rudimentaires et les dialogues étranges débités par des acteurs connus de la série B. Il aurait été intéressant que la série ait pu exister car ce film serait sûrement regardé autrement aujourd'hui. Néanmoins avec les années, ce petit produit de science-fiction mineur est devenu un film-culte pour les fans grâce au look particulier de l'armure du héros, la qualité relative du son et de la musique, la conception intrigante des images et la curiosité suscitée par la faible diffusion de ce film sur les chaînes spécialisées dans le fantastique et la science-fiction. Si vous avez la chance de le voir au menu de votre guide horaire, programmez votre enregistreur DVD ou vidéo, ça en vaut la peine. Mathieu Lemée |
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The FANTASTIC FOUR - Oley Sassone, 1994, États Unis Le professeur Richards et son pote Victor inventent une mystérieuse machine qui, une fois mise en route, déconne un max et laisse le pauvre Victor pour mort. 10 ans plus tard, Richards et trois associés - dont la blonde Susan dont il tombera étonnamment amoureux - partent dans l'espace et actionnent une grosse machine qui fonctionne grâce à un gros diamant. Malheureusement, le diamant a été volé par le leader d'une communauté de freaks underground, ce qui arrange le mystérieux Dr. Doom qui ne désire que la mort du professeur Richards. Mais pourquoi donc ? Et bien parce qu'il s'agit en réalité de ce bon vieux Victor ! Toujours est-il que le diamant de remplacement provoque l'explosion de leur engin spatial, mais au lieu de mourir, pulvérisés en poussières cosmiques, ils se retrouvent sur la terre ferme, doués de super-pouvoirs ! Richards fait du super stretching avec ses membres qui s'allongent tout en allongeant ses fringues par la même occasion, Susan devient invisible de même que ses fringues également, son frère peut se matérialiser en feu et le dernier se transforme en golem rougeâtre en manque d'humour. Les quatre mutants pourront alors se lier afin de mettre fin aux agissements destructeurs du Dr. Doom ! Cette fameuse adaptation du comics reniée par son créateur Stan Lee et produite par l'écurie Roger Corman est absolument effarante ! Pas difficile à comprendre pourquoi le film n'a jamais été distribué officiellement, bien qu'il soit nettement plus plaisant que le triste CAPTAIN AMERICA d'Albert Pyun. Le problème c'est que le niveau est assez catastrophique, nul doute donc que les fans de la bd originelle ne l'apprécie guère. Car comment accepter de voir ses héros favoris se faire ridiculiser à ce point ? Richards et ses membres caoutchouteux est à tomber par terre, le repaire de Doom semble sorti d'un autre film, les transparences et les incrustations utilisées peuvent faire penser que le film a été réalisé vingt ans plus tôt. Mais tout cela est bien trop fendard et on termine ce visionnement avec un sourire béat qui restera figé bien longtemps encore, rien qu'à cause du dernier plan du film qui vaut son pesant de zygomatiques à lui tout seul. Kerozene |
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FANTASTIC FOUR aka Les Quatre Fantastiques -.Tim Story avec Ioan Gruffudd, Jessica Alba, Chris Evans, Michael Chiklis, Julian McMahon, Kerry Washington, Laurie Holden, Hamish Linklater, 2005, États Unis/Allemagne, 106m Un groupe de scientifiques entre en possession de super-pouvoirs après une expédition dans l'espace qui les a exposés à des radiations cosmiques. Le chef de l'expédition, Reed Richards, devient élastique et peut étirer les membres de son corps; Suzanne Storm parvient à devenir invisible et à créer des champs de force; son frère Johnny peut se transformer en créature de feu et voler et Benjamin Grimm prend une apparence rocailleuse en plus d'avoir une force herculéenne. Bien qu'ils veulent trouver un moyen de perdre leurs pouvoirs, ils en viennent, suite à certaines circonstances, à unir leurs forces et à devenir les Quatre Fantastiques après avoir sauvé des vies sur le pont de Brooklyn. Mais Victor Von Doom, chef d'entreprise letton qui a financé l'expédition et les a accompagnés, se transforme progressivement en métal, contrôle l'électricité en plus d'avoir une force surhumaine. Sa compagnie ayant fait faillite à cause de Reed Richards, il tente de se venger et de retrouver la richesse en se servant de ses nouveaux pouvoirs par des moyens diaboliques sous le nom de Dr. Doom contre les nouveaux héros. Après bien des tergiversations d'ordre économique et des questions de droits d'auteurs, de même qu'une version médiocrement drôle conçue par Roger Corman, les Quatre Fantastiques ont enfin droit à une adaptation au grand écran avec un budget digne de ce nom, profitant ainsi de la vogue des transpositions hollywoodiennes récentes des super-héros de la compagnie Marvel. La mise en scène a été confié au réalisateur de la version américaine de "TAXI", ce qui a suscité chez les fans de la BD un haut-le-corps qui se veut justifié après avoir vu le produit fini. En effet, un budget conséquent ne donne pas pour autant un résultat convaincant, on le voit tout de suite devant l'aspect conventionnel des péripéties imaginées par les auteurs, bien éloignées du caractère épique du comic book original. Par ailleurs, l'humour très au premier degré démontre clairement les intentions du réalisateur de vouloir concocter un divertissement pour adolescents blasés, plutôt que de satisfaire les vrais aficionados d'âge adulte. Si ces choix se veulent décevants pour un public exigeant, le succès en salles de ce film démontre quand même que le public adolescent visé a adhéré au produit, malgré des scènes d'action trop brèves et un suspense inexistant, et malgré aussi la présence du Dr. Doom comme méchant. L'interprétation se veut aussi naïve que le reste. Mathieu Lemée Attention bouse intergalactique en approche , déconseillé a tous ceux qui ont rêvé en lisant le mythique comics de Marvel , et puis tant qu'on y est déconseillons le également a tous ceux qui aiment le cinéma et puis aussi aux autres, enfin déconseillons le a tous le monde. Car a bien des égards fantastic four apparaît comme un ratage total et intégra, un foirage hallucinant a tous niveaux, écriture réalisation post prod, une véritable catastrophe hallucinante de nullité. Et a qui doit on ce grand moment de cinéma qui devrait même réussir a faire rougir cette tache de Brett Ratner ? Stan Lee ? Tim Story ? les costards cravates de la prod ? bon pour faire simple prenons les tous mélangeons un peu tout ça ( au shaker pas la cuillère) et on obtient un beau spécimen de coupable. Car qu'on se le dise si la simple idée de voir Tim Story réaliser un film (le mec a quand même réussi a torcher le remake américain de taxi déjà fallait le faire , mais avec Queen Latifah dans le rôle de Samy Naceri.... no comment) suffit pour que mon estomac soit soudain pris de virulents spasmes débouchant sur de méchants reflux gastriques (oui bon ça me file la gerbe quoi) , le mérite de ce ratage n'est pas a mettre entièrement sur son dos. D'abord Stan Lee qui depuis longtemps ne rêve plus de super héros mythique mais plutôt de billets verts en grosse quantité, se fout royalement de la gueule du monde, et il est temps de faire descendre ce grand bonhomme de la BD de son piédestal, oui Stan Lee nous prend pour des deb et est en train de permettre le niquage en masse de tous les super héros qui nous ont fait rêver étant gamins, ainsi après Hulk et autres X men c'est au tour de la chose de passer au carsher qui nettoie pour plaire aux djeuns, et c'est la que les producteurs interviennent. En effet , n'ayant pas une minute réfléchi a la portée mythologique du récit qu'ils choisissaient d'adapter , nos costards cravates adorés ont choisi de viser systématiquement le slibard a l'aide de blagues bas du front qui vont bien faire marrer votre petite soeur de deux ans et encore vaut peut être mieux la faire fumer avant (non je déconne ne faites pas ça !!! bon euuuuh je décline toute responsabilité dans cette affaire) , une honte. Le pire dans tout cela c'est que le film ne cache même pas sa profonde malhonnêteté, visant ouvertement les ados pré-pubères qui se masturbent devant les photos de Jessica Alba, ils détournent littéralement le propos du matériel d'origine, utilisant ce yes man de Tim Story pour servir leurs ambitions purement mercantiles, ils vrillent le propos a grand coup de musique djeuns hors sujet, de scènes d'action filmées a deux a l'heure et de psychologie de supermarché hallucinante de ridicule. ainsi sous l'impulsion malhonnête des biznessmen responsables de cette purge, le docteur Fatalis devient un beau gosse faisandé qui pète un câble avant de se faire exploser comme une grosse merde , la chose se transforme en poussée d'acné ambulante qui souffre (ooooooh pauvre petit....) et la torche risque de vous cramer les yeux et les oreilles a grands coups de blagues pas drôles (et carrément hors sujet). La torche tiens parlons en , personnage symptomatique de l'idiotie absolu des commanditaires de cette pantalonnade , personnage mythique et centrale du comics , incarnation même de la puissance a l'état pur , il devient un sidekick tête a claque servant une non ambition absolu , déblatérant des conneries visiblement écrites par Jordy (voila ce qu'il a fait pendant ses longues années d'absence) censé détendre l'atmosphère (encore faudrait il que ça soit tendu) , la torche devient l'incarnation parfaite du mépris profond dont font preuve les costards cravates envers le public. Une grosse farce mercantile donc , qui risque bien de vous faire dormir avec ces trois pauvres scènes d'action sortis d'un mauvais Michael Bay (remarquez j'aurais pu juste dire un Michael Bay tout court hein...) ses répliques crétines et ses personnages non joués. (car bon faut bien l'avouer elle est plutôt mignonne la Jessica mais elle joue comme une savate et encore une savate de série Z hein ! ) Les producteurs et leur chien-chien Tim Story (c'est pas dur a se rappeler c'est comme Toy Story mais avec tom a la place.. bon ok je sors ==> ) ayant délibérément choisi de tirer ce récit originellement épique vers la comédie débile pour attardés mentaux pour mieux remplir leur portefeuille on est en droit de redouter la suite qui en plus mettra en scène l'un des plus beaux super héros jamais créé , je veux bien entendu parler du surfer d'argent , alors je vous en prie messieurs dames n'allez pas voir la suite ça nous évitera de souffrir a la vision d'un surfer en ferraille déblatérant des blagues a toto sur fond de kyo dans un éventuel troisième épisode !!! Kitano Jackson - le cinquième fantastique. ( J'ai le même pouvoir que Mr Fantastic a savoir celui d'allonge une partie spécifique de mon corps... je veux bien entendu parler des pieds bandes d'obsédés) |
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FANTASTIC FOUR - Josh Trank avec Miles Teller, Kate Mara, Michael B. Jordan, Jamie Bell, 2015, États Unis, 100m Le jeune Reed et son ami Ben croient inventer une machine capable de téléporter un objet ailleurs dans le monde, et le ramener. Ils se feront remarquer et engager quelques années plus tard par un département de l'armée américaine qui veut financer la construction d'un prototype capable de transporter des humains à des fins militaires. Ils risquent de détruire la Terre, mais ce n'est pas grave. Comment dire. Ca ressemble aux Fantastic Four mais c'est tellement éloigné que je ne peux pas imaginer cet assemblage hétéroclite combattre autre chose que ce faux Doctor Doom. À vouloir à tout prix tout réinventer, on s'éloigne tellement de l'essentiel. L'idée d'explorer des univers parallèles allait continuer de titiller les scénaristes qui travaillent pour Marvel, et c'est un sujet qui leur fait perdre beaucoup de spectateurs, perdus dans les théories quantiques mentionnées ici. Il n'y a aucune chimie dans l'équipe. Sue et Johnny, sont devenus demi-soeur et demi-frère, question d'introduire une version afro-américaine de Johnny Storm. On semble presque détester le matériel original et l'accueil pour le film a été un fiasco. On voit très bien les scènes retournées pour améliorer le film, Kate Mara y porte une perruque qui n'est pas en raccord. J'ai souvent pensé au film Lost in Space de 1998 qui avait aussi raté son adaptation, et a été rapidement oublié. Les extras du DVD essaient de nous convaincre que la production du film est une réussite, sans succès. Mario Giguère |
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FANTASTIC FOUR: RISE OF THE SILVER SURFER aka Les Quatre Fantastiques et le Surfer D'Argent - Tim Story avec Ioan Gruffudd, Jessica Alba, Chris Evans, Michael Chiklis, Julian McMahon, Doug Jones, Laurence Fishburne, Andre Braugher, Kerry Washington, 2007, États Unis/Allemagne/Royaume Uni, 92m Reed Richard et Sue Storm, deux des membres des Quatre Fantastiques, sont enfin sur le point de se marier et tous les préparatifs sont prêts pour la cérémonie. Mais du fond de l'espace surgit un extra-terrestre, baptisé le Surfer D'Argent, qui provoque diverses catastrophes climatiques en différents endroits de la planète. Les Quatre Fantastiques doivent alors faire face à la menace à la demande de l'armée américaine, mais en faisant également cause commune avec leur pire ennemi, le Dr. Doom. Il s'avère finalement que le Surfer d'Argent ne représente pas le pire danger, car il n'est en fait que l'émissaire de Galactus, le dévoreur de mondes, qui détruit les planètes en absorbant toute leur énergie vitale. Les Quatre Fantastiques devront donc non seulement sauver la Terre de la menace de Galactus, mais aussi lutter à nouveau contre le Dr. Doom qui convoite les pouvoirs du Surfer D'Argent pour devenir invincible. Succès oblige, les producteurs ont aussitôt décider d'investir dans la conception d'une suite au "FANTASTIC FOUR". Comme on ne change pas une équipe qui gagne, Tim Story est de retour à la mise en scène, de même que les principaux acteurs. Il n'y a cependant qu'un seul changement positif dans cette suite; soi la présence d'un plus grand nombre de scènes d'action et de trucages spectaculaires, bien que conçus en CGI. Pour le reste, on y retrouve les défauts ayant fait les frais du premier film: humour simpliste et parfois vulgaire, personnages sans profondeurs, aucun caractère épique dans les péripéties trop vite précipitées et manque d'ambition des auteurs (au contraire de la série des "SPIDER-MAN" qui en souffrait trop). Les fans du comic book seront donc à nouveau déçus, surtout avec le grand potentiel que pouvait fournir la présence dans le récit du fameux Surfer D'Argent et aussi de Galactus (qui est présenté ici sous la forme d'un gigantesque nuage gris-noir). La durée très courte du film, de même qu'une petite dose de patriotisme dans l'intrigue prouve à quel point la raison d'être de ce long-métrage était purement mercantile en ciblant à nouveau un public adolescent peu exigeant et influençable. L'interprétation demeure aussi naïve que dans le premier "FANTASTIC FOUR". Mathieu Lemée |
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Les FANTASTIQUES SUPERMEN CHINOIS aka Super Rider aka Super Riders against the Devil - Lin Chung-Kuang avec Wen Chiang-Long, Li Yi-Min, Chang Feng, Ku Kwan, 1976, Taiwan Les Serviteurs de Satan, secte dont le but n'est rien de moins que la fin du monde, kidnappent tous les plus grands scientifiques de la planète pour les obliger à travailler pour eux. Ils tombent sur un jeune biologiste de 24 ans, et tentent de le conditionner, ce qui consiste à lui transmettre de supers pouvoirs, une super force, mais aussi à lui laver le cerveau. Par chance, un gentil savant parvient à faire foirer l'opération et ainsi sauver son cerveau. Le savant lui avoue alors qu'il est devenu le Superman n°2, et qu'il doit aller rejoindre le Superman n°1, et qu'à eux deux, ils doivent mettre un terme aux agissements des serviteurs de Satan et éliminer l'infâme Dr. Mort. S'engage alors une bataille entre la Corée et Hong Kong, pendant laquelle nos deux supermen se battent contre des dizaines de monstres en caoutchoucs qui font du trampolines et leurs sbires aux voix de castra vêtus de noirs et qui font de la moto comme des champions. 90 minutes d'action non-stop, de combats ridicules tournés dans des carrières, d'explosions, de poursuites en moto, le tout avec plein de figurants tous costumés avec des plis partout. C'est un peu répétitif, certes, mais on se marre bien. Truc marrant: le générique d'ouverture n'est pas écrit sur l'écran comme ça se fait habituellement, mais il est prononcé en voix off. Imaginez le type dans son studio d'enregistrement qui lit sa fiche avec le plus grand sérieux du monde : "effets spéciaux de... Chin Hua-fung, cascades orchestrées par... Ming Si-fai, etc. ..." (les noms cités ici sont bien entendus totalement fictifs, très probablement comme ceux prononcés en voix off d'ailleurs). Kerozene Voici les infos supplémentaires fournies par mon camarade Roderick Usher du forum de Devildead : en fait, il s'agit d'un montage très curieux de scènes d'action tirées de la première série Kamen Rider ( un toku aussi populaire au Japon qu'Ultraman et dont j'abreuve le forum d'images! ) et de scènes de dialogue tournées par des Chinois ou des Taïwanais, je sais plus bien... le doublage français rajoutant en plus un charme indéniable au film ( voix effeminé pour le plus balèze des deux héros, kamen rider itchigo et nigo rebaptisé Superman 1 et 2...du grand art! ). |
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