Mise à jour le 19 juin 2023
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CLOUD ATLAS - Tom Tykwer et les Frères Wachowski avec Tom Hanks, Halle Berry, Jim Broadbent, Hugo Weaving, Jim Sturges, Doona Bae, Hugh Grant, Susan Surandon, Xun Zhou et Keith David, 2012, Allemagne/États Unis, Hong Kong, Singapour, 172m Cloud Atlas c'est six histoires, de genre et de styles différents qui ont pour but de montrer comment les gestes d'un individu survivent et influencent ceux des autres. Je vais être bien honnête, j'ai vraiment pas tout pigé. Par contre, je trouve que c'est bien d'avoir un film hyper garni au niveau budget qui se voit donner un scénario aussi ambitieux et touchant à autant de genres. Le mélange des genres honnêtement prend moyennement, le film n'est pas linéaire donc on passera d'un suicide à une scène de glissade sur une peau de banane en dix minutes. Ça fait au final que c'est vraiment difficile à suivre et surtout de s'attacher aux 30 et plus personnages qui inondent le récit durant les trois heures de film. C'est cependant indéniablement bien fait, la réalisation est sublime et épique, les costumes, les maquillages et les effets spéciaux sont de qualité. J'en arrive cependant à la triste conclusion que malgré ses qualités indéniables, j'ai apprécié sans plus le film qui n'est pas trop chiant pour un trois heures, mais fastidieux à voir aller. J'ai un faible pour l'histoire des vieillards qui s'évadent de l'hospice et celle où Hanks et Baerry affrontent des barbares post-apocalyptiques hyper cruel, les autres histoires paraissaient souvent assez fades. Sinon, tous les acteurs jouent environ cinq rôles et certains maquillages deviennent très bluffants, bravo à ceux qui trouveront qui se cache derrière chaque costume. Abba |
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COBRA GIRL aka FANGS OF THE COBRA - Chung Sun, 1977, Hong Kong Après avoir suivi de brillantes études en Occident, Shih-te revient au pays et se voit charger de reprendre le domaine familial et tout le business qui en découle. Un business florissant, largement convoité par sa cousine et l'amant de celle-ci, ami d'enfance du héros et employé au domaine. Ces fourbes personnages élaborent alors un plan visant à unir la cousine un brin cochonne au jeune lettré. Seulement, en plus du fait qu'ils sont un peu cons, Shih-te porte son dévolu sur la voisine, une jeune paysanne qui n'a pour seul compagnon que Xixi, son cobra sympa avec qui elle fait des ballades dans des paysages bucoliques sur de la musique guillerette, avec qui elle discute comme à une vraie meilleure copine et qu'elle n'hésite pas à sortir comme un chien, en le tenant par la queue. Le jour du mariage, la promise échappe de peu à l'explosion de sa voiture. Merci à Xixi qui avait senti le coup venir. Mais le marié a une peur bleue des serpents, et c'est là que Shih-te dit merde, et oblige sa moitié à se séparer de sa bestiole. Moins stupide qu'il en a l'air, notre ami cobra ne sera jamais loin du couple. Ça commence comme une romance, ça vire au drame, ça discute beaucoup, ça baise un peu avec l'arrogante cousine à poil, ça tire méchamment en longueur pendant plus d'une heure avant qu'enfin il ne se passe quelque chose de vraiment palpitant à l'écran. Malheureusement, cet instant tourne vite à la séance de voyeurisme amère puisqu'il s'agit d'un duel mortel entre Xixi le cobra et un rat de la taille d'un chat sournoisement introduit dans une pièce où dort un nouveau-né. Le combat entre les deux bestiaux est donc réel, cruel et donc forcément désagréable à visionner, avant le final nettement plus divertissant où un Xixi déchainé attaque le couple criminel, encouragé par toute une famille hurlant soudainement au meurtre... Bizarre, décalé, douteux, on finit cette production Shaw Brothers avec le sentiment étrange d'avoir assisté à quelque chose qui n'aurait jamais pu être monté ni même diffusé en Occident, mais on reste stupéfait par la performance de l'héroïne et de son flegme face au reptile - jamais doublé par une réplique en plastique - qu'elle semble avoir apprivoisé comme s'il s'agissait d'un brave toutou. Kerozene |
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CREATURE OF THE MIST aka Chang'An Fog Monster - Lu Lei avec Li Bai-Rong, Qimeng Cheng, Luo Li-Qun, 2020, Chine, 66m Durant la dynastie Tang, la ville de Chang'An est soudainement couverte d'un épais brouillard. Attaqués par des monstres qui sortent de la brume, plusieurs personnes se réfugient dans une auberge. Parmi eux se trouve un prince et son frère qui désirent garder leur anonymat et qui attendent que la garde impériale libère la ville. Un vagabond découvre leur identité et croit que la présence du prince a attiré les créatures. J'ai bien cru qu'on allait repomper sans gêne le scénario complet du film américain The Mist de Frank Darabont. Il s'agira plutôt d'une variation qui s'en éloignera graduellement, heureusement. C'est un des films choisit par la compagnie américaine ITN Studios (Mother Krampus, Atomic Shark) pour sortir en traduction anglaise des films tirés de la vague chinoise qui déferle sur les films de genre. C'est court, c'est plein de tentacules et monstres divers en animation digitale qui évoluent entre des acteurs de bon calibre. On a droit à une danse lascive d'une jeune femme dont le métier est rapidement évident et d'une histoire secondaire à propos d'une jeune fille abandonnée. Certes pas très original mais assez bien fait pour passer un bon moment pout tout amateur de créature qui ne s'attend à aucun oscar. Mario Giguère |
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CRIME
OF A BEAST, David Lau, 2001, Hong Kong, 1h30 Outre quelques minettes qui ne se dévêtent pas, ce qui rend l'entreprise encore plus inutile, on n'a droit qu'à un grand vide intellectuel avec des acteurs / actrices terribles, et un manque d'intérêt frôlant l'apoplexie. À vos risques. Orloff |
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DEMI-HAUNTED - Patrick Leung, 2002, Hong-Kong Buster est comédien dans une troupe d'opéra cantonnais. Celle-ci va vite se retrouver chamboulée par l'arrivée de Giselle, le spectre d'une actrice des années 1940 spécialisée dans les rôles masculins et qui fut dramatiquement tuée peu après avoir tenu son premier rôle féminin. Jetant son dévolu sur Buster, Giselle va le convaincre d'incarner un rôle féminin dans la prochaine pièce de la troupe, l'aider à séduire Chloe, une belle petite nana en réalité la fille d'un chef de triades, mais aussi lui faire rendre visite à son ancien amour - ce qui donne lieu à une étrange scène de tendresse entre un Buster possédé et un sexagénaire visiblement comblé... "Demi-Haunted", c'est la comédie fantastique adolescente par excellence, un produit formaté pour séduire la jeunesse de Hong Kong. Le casting est truffé de pop-stars comme Eason Chan dans le rôle de Buster ou encore Yumiko Cheng, Joey Yung, Nicholas Tse et deux ou trois autres reines et rois des charts (apparemment tous sous contrat avec EEG - Emperor Entertainment Group - grosse " machine à faire des stars " hong-kongaise) qui incarnent de gens super sympas, talentueux, beaux et surtout naïfs comme personne... et qui n'hésitent jamais à rapper de temps à autres avec une casquette ou un bandana sur le crâne tellement ils sont cool. En face, on retrouve l'increvable Anthony Wong dans la peau d'un acteur confirmé, amant de la patronne de la troupe. Giselle n'étant visible que par Buster, cela permet à Patrick Leung ("Beyond Hypotermia") de caviarder son métrage de gags souvent convenus où Buster, sous l'influence du spectre, agit de manière exagérément maladroite devant les yeux incrédules de ses camarades. Un humour de carnaval, faiblement contrebalancé par quelques blagues limites scatos (la fiole d'urine pour conjurer le mauvais sort avalée par inadvertance, Chloe qui vomi sur la face de Buster...). On a déjà vu plus original, plus drôle et plus inspiré. Kerozene |
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DEMONIAC FLASH - Tony Leung Hung Wah, 2005, Hong Kong Anthony Wong incarne un homme rongé par la culpabilité d'avoir laissé son fils se jeter par inadvertance sous un camion alors que lui lisait paisiblement un journal le cul vissé sur un banc public. Depuis ce jour, notre cher Wong fait un blocage psychologique le privant de ses jambes. Quelques années plus tard, il s'amourache d'une jeune fille qui emménage dans la maison voisine avec la bénédiction toute relative de sa femme aveugle, le tournage d'un film prend place dans le quartier et une autre voisine, illustratrice de son métier, est taxée de cinglée par la sur de son prétendant... Tout ce petit monde fait alors de vilains cauchemars dans lesquels s'étalent des visions d'horreur farfelues comme une tête chevelue surgissant d'une casserole, une femme dérangée se prenant pour un homme et qui tente de violer une autre femme, un meurtre au couteau de Rambo. Dédoublement de personnalité, rêves prémonitoires suivis de réveils en sursaut (les flashs démoniaques en question), spectres chevelus, Anthony Wong... A priori la recette semble alléchante. Mais le résultat s'avère épouvantable ! Cette production complètement fauchée, qui - assez comiquement - se déroule dans un quartier huppé de l'ancienne colonie, fait sérieusement peine à voir. Car derrière un script qui se veut alambiqué se trouve le néant créatif absolu, l'ennui et la désolation. Rien que ça. Et ce ne sont pas les quelques effets gores en synthèse pourries qui y changeront quelque chose. Alors si l'envie vous prend de jeter un oeil sur cette chose, faites vous une faveur... Fuyez ! Kerozene |
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DEN OF MONSTERS aka Snowy Demon Cave aka Wai Ba Men Zhi Xue Yu Mo Ku - Qun Jiao-Shou avec Song Yufei, Zhao Fei, Baina Risu, Wu Wing, 2016, Chine, 67m Un beau matin, une bijoutière se fait aborder par un client qui veut absolument acheter le pendentif qu'elle porte au cou, à tout prix. Le lendemain elle se retrouve invitée chez cet homme riche et rencontre deux femmes et un homme avec lesquels elle fera équipe pour trouver un trésor. Avec deux experts en kung fu qui ne s'entendent pas et une femme renard, ces aventuriers impossibles vont combattre indigènes, rats et dragon de feu dans la neige et dans des grottes de pacotille et d'effets numériques à rabais Bienvenue dans la foulée des pseudos Tomb Raider asiatiques sans le sou. Avec des blagues de pipi et un striptease impromptu. C'est un de ces festivals de n'importe quoi, fauché, sans trop d'ambition. Premier film de son réalisateur à la carrière famélique, si je me fie aux maigres renseignements qu'on trouve parcimonieusement ici et là. Une belle affiche attire le spectateur curieux et comme c'est vraiment court, j'ai osé le regarder jusqu'à la fin, histoire de vous conseiller honnêtement de passer votre tour. Entre amateurs de bisseries, faut bien s'entraider! Mario Giguère |
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The
DETECTIVE aka C+ jing taam- Oxide Pang Chun avec Aaron Kwok, 2007,
109m, Hong Kong |
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DEVIL'S DYNAMITE - Godfrey Ho, Hong Kong, 1987, 81m Un guerrier surnommé le Shadow Warrior doit affronter une armée de vampires et ainsi détruire un réseau clandestin. Suite presque non officielle de ROBOVAMPIRE, on semble avoir exactement le même film avec DEVIL'S DYNAMITE sans le charme délirant du premier opus. C'est vraiment un foutu bordel à comprendre, au point où la confusion passe par-dessus le plaisir potentiel de voir les fameux vampires sautant. On a également le retour du robot en aluminium qui, étrangement, semble plus mal foutu que dans le premier film. Les scènes d'action ne sont pas très bonnes, ni bien montées et le film semble avoir été fait de façons aléatoires au montage. Contrairement au premier film, DEVIL'S DYNAMITE risque de vous endormir et vous laisser dans la plus complètement indifférence. Abba |
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DEVIL FETUS - Hung Chuen Lau, 1983, Hong Kong Une jeune bourgeoise fait l'acquisition d'un vase phallique lors d'une vente aux enchères. Le soir, prise de pulsions étranges, madame caresse l'objet qui se transforme en une créature humanoïde visqueuse et la culbute... Monsieur étant en voyage d'affaire, elle répète le rituel, ce qui semble peu à peu altérer sa personnalité comme peuvent en témoigner sa sur et ses neveux. C'est alors que le mari rentre à la maison et surprend sa belle se faire tringler par la gluante créature qui lui jette un sort. Le pauvre est alors défiguré, son visage boursouflé rongé par les vers. Pris de panique, il se jette par la fenêtre et meurt. Le lendemain, au milieu de la nuit, sa compagne déprimée entend sa voix. Suivant le son de celle-ci, elle se fait attaquer par le chat, tombe dans les escaliers et meurt à son tour. Lors des funérailles communes du couple, un prêtre perçoit la présence d'un ftus maléfique dans le ventre de la jeune femme et scelle l'avenir de celui-ci à l'aide d'un sort. Quelques années plus tard, le neveu des défunts rencontre sa cousine de Singapour. Rapidement naît une idylle entre les deux (le cousinage ne semble pas être un frein aux relations amoureuses chez nos amis de Hong Kong), mais mademoiselle bouge le sceau et libère l'esprit du ftus maléfique qui va prendre possession du berger allemand de la famille avant de passer dans le corps du jeune frère du héros, découlant à une série de massacres hystérique! Voici un autre exemple de douceur et de tendresse en provenance de l'ex-colonie britannique. On y trouve une généreuse quantité d'éléments tordus, voire dégueulasses, comme le vomissement d'un gâteau aux vers de terre, un cas de possession qui pousse au travestissement, une voiture anthropophage, du cannibalisme, un exorcisme psychédélique fou plein de lasers qui pètent dans tous les sens, des bras extensibles qui surgissent du sol, une attaque de mobilier, une décapitation suivie de têtes qui repoussent et malheureusement les pourtant évitables cas de cruauté animale, en l'occurrence un berger allemand aux entrailles mises à nues puis dévorées à pleines dents et la mise à mort d'un aigle pour les besoins de l'exorcisme. "Devil Fetus" est un véritable festival du mauvais goût plein de petites surprises (comme la chambre de la bonne dont les murs montrent des posters de femmes en petite tenue!), une montagne russe cinématographique folle mais branlante, souffrant de fondations quelque peu fragiles, à savoir un montage à l'arrache et des acteurs à la ramasse mais il a au moins le mérite de ne pas se voiler la face en assumant parfaitement son statut de film rentre dedans, uniquement destiné à t'en foutre plein la face sans aucune autre justification. Et pour le coup, c'est plutôt réussit. Kerozene |
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DEVIL OF RAPE aka DEVIL OF LOVE- Fong Yau, 1992, Hong Kong Un binoclard timide se transforme en serial-baiseur après avoir consommé une racine de gingembre magique. Ramonant toutes les filles qui passent à portée de sa bite tel un lapin en rut dégoulinant de sueur, il finit par sombrer dans le coma après s'être acoquiné avec un quatuor de magiciennes à poil qui disparaissent dans des nuages de fumée. Tout surpris de constater que son esprit peut quitter son corps, il en profite pour aller violer quelques filles qui ne comprennent pas ce qui leur arrivent, mais qui ne s'en plaignent pas pour autant... Ce Cat III sans le sou commence par quinze minutes de vide, jusqu'à ce que notre héros subisse les effets de sa racine aphrodisiaque. Dès lors, les scènes de culbute s'enchaînent inlassablement, et les chinoises se font prendre dans tous les sens avec une régularité qui tend vers la monotonie une fois les deux premières donzelles épuisées. Las, sa compagne embauche un sorcier dans l'espoir de pouvoir récupérer son homme... On ne peut pas dire que le film soit avare en charme féminin, avec plein de full frontal de petites foufounes* peu velues, on y trouve notamment la regrettée Pauline Chan (qui s'est depuis largement défoncée avant de se jeter dans le vide en sautant de son balcon), et surtout l'increvable Charlie Cho, interprète de nombreux détraqués sexuels dans les Cat III des années 1990. Dans l'ensemble, "Devil of Rape" est une bande médiocre, sans réel scénario et visuellement pauvre, mais a ses instants marrants grâce à des effets spéciaux rudimentaires d'un autre âge gribouillés sur la pellicule (les yeux du violeur qui virent au rouge, les ondes d'énergie émanant du même personnage ou de la racine)... * Foufoune au sens français hein, pas québécois, bien évidemment... les fesses des actrices étant - heureusement - totalement imberbes. Kerozene |
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DINOSAUR WORLD - Ryan Bellgardt avec Xing Yu, Steven He, Mike Pu, 2020, Chine/États Unis, 78m Participant à un concours organisé par une compagnie de jeux virtuels, une trentaine de gagnants vont s'affronter pour survivre sur une ile virtuelle peuplée de dinosaures. Le champion gagnera la coquette somme de cinq millions de dollars. Contrairement à ce qui se passe dans le monde des rêves de Freddy Kruger, mourir dans le jeu ne signifie pas la mort dans le monde réel. Entre participants sympathiques qui s'entraident, un jeune de douze ans, des hommes et des femmes de milieux différents, on retrouve aussi un vilain intéressé à copier le programme pour faire fortune. Les dinosaures, eux, ont le loisir de bouffer tout ce qui bouge. On aura droit à d'inévitables T-Rex, des raptors, ptérodactyles et finalement quelques triceratops en version digitale correcte. Le film, tourné en mandarin et doublé en anglais, n'a pas beaucoup de visages connus et quelques personnages et situations allègent la tension régulièrement. Les raptors n'ont rien d'aussi menaçants que ceux du Parc Jurassique, on peut les éliminer d'un coup de poing bien placé ou un coup de pied à la tète. On reste dans le divertissement léger et ce monde préhistorique de jeu vidéo ne passera pas à l'histoire, mais propose une distraction familiale de bon aloi. Si vous voyez ce que je veux dire. Mario Giguère |
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DOUBLE
VISION - Kuo-fu Chen, 2002, Taiwan/Hong Kong DOUBLE VISION est en quelque sorte le pendant chinois de SEVEN version buddy-movie, avec ses cadavres contenant de nombreux indices et son meurtrier suivant un schéma extrêmement précis et calculé. Cependant, le film de Juo-fu Chen troque l'atmosphère sordide contre une ambiance quasi surnaturelle faisant pencher le métrage vers un univers aux frontières du fantastique. Visiblement destiné au marché international (la présence de David Morse le confirme), le réalisateur semble avoir opté pour quelques compromis afin de s'ouvrir un maximum de portes. Ainsi, les morts sont loin du sadisme du film de Fincher et la mise en scène est certes soignée mais plutôt convenue, passe-partout. La scène du massacre des membres de la secte est à l'image du film entier: alors qu'elle aurait pu devenir un moment d'anthologie, les coups de sabre en image de synthèse et la musique inappropriée atténuent fortement son impact pour devenir une sorte de sage tuerie qui ne brusquera que la ménagère de plus de quarante ans. Il semble en effet que tout le monde ait mis passablement d'eau dans son vin afin de rendre le film diffusable à grande échelle et ceci au prix de l'efficacité. Il reste au final un thriller surnaturel gentiment distrayant et au dénouement touchant. DOUBLE VISION a été en 2002 le plus gros budget de l'histoire du cinéma taïwanais, raison supplémentaire pour son caractère international (et donc théoriquement rentable), et fut présenté à Cannes dans la sélection Un Certain Regard. Kerozene |
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The
DRAGON CHRONICLES aka Xin tian long ba bu zhi tian shan tong lao aka
Dragon Chronicles: The Maidens of Heavenly Mountain aka Semi Gods and
Semi Devils - Andy Wing-Keung Chin avec Brigitte Lin, Gong Li, Man
Cheung, 1994, Hong Kong Brigitte Lin joue deux rôles, deux soeurs : une bonne et une vilaine, et s'en donne à coeur joie ! Gong Li joue la favorite de la bonne soeur tandis que Man Cheung cabotine à souhait et joue d'opportunisme, surtout avec le naïf moine qui a bien de la difficulté à s'y retrouver. De la haute voltige, des combats et des effets spéciaux superbes avec un trio d'actrices en beauté pour une fantaisie rondement menée. Moi qui ai depuis toujours un faible pour Miss Lin, j'étais aux anges ! Mario Giguère Trois frangines se disputent le titre de maîtresse des arts martiaux, ce qui ne semble pas être du goût de tout le monde, et surtout pas d'un vieux maître à la longue pilosité blanche. Tout ce petit monde se lance plein de coups de latte en étant suspendu à des fils et en traversant de jolis décors de carton pâte tout en explosant des projectiles dans des plans syncopés où aucun dragon ne viendra finalement pointer le bout de son museau. Le résultat est une sorte de chaînon fantaisiste entre la poésie de "A Chinese Ghost Story" et la folie visuelle de "Zu". Seulement n'est pas Tsui Hark qui veut, et si "Zu" pouvait paraître méchamment confus à sa manière, ce n'est rien en comparaison du film d'Andy Chin ("Painted Skin", 2008) qui s'avère être un sacré bordel. Dès le prologue, le film plonge dans un chaos narratif appuyé par un scénario qui semble ne pas manquer de retournements de situation. Difficile au final de savoir qui fait quoi ou qui est contre qui. Le résultat est usant, voire déconcertant et seule la présence du trio de charme campé par Gong Li (loin des oeuvres de son compagnon d'alors Zhang Yimou), Brigitte Lin ("Police Story", 1985) et surtout la sublime Sharla Cheung ("Evil Cult", 1994) justifie de tenir jusqu'au bout de ce merdier. Kerozene |
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DRAGON SQUAD aka DRAGON HEAT - Daniel Lee, 2005, Hong Kong Le Dragon Squad, c'est une brochette de flics internationaux - mais tous bridés - chargés de témoigner au jugement de l'un des plus dangereux criminels de la pègre hongkongaise. La particularité du Dragon Squad, c'est qu'ils sont tous jeunes, beaux, fringués comme des stars de cinoche et qu'ils se la pètent comme des chanteurs pop devant un parterre de midinettes en rut. Adeptes du concours de grosse bite, ils sortent facilement le flingue du fourreau pour montrer qui est le plus fort, et tout ça à grand renfort de ralenti, de montage au hachoir et de poses théâtrales. Bref, on sent que le réalisateur de "Black Mask" aime jouer les petits frimeurs avec sa caméra et sa table de montage, et pourtant il ferait mieux de s'attacher à raconter son histoire. Celle-ci commence d'ailleurs assez mal puisque le vilain criminel en question est kidnappé par une horde de malfrats vengeurs qui ont la particularité dêtre encore plus méchant et plus sadique que les autres. Parmi eux, on a le plaisir de retrouver cette bonne bouille de Michael Biehn visiblement pas très à laise sur le sol hongkongais. Le Dragon Squad, malgré les avertissements de la police locale, mais avec la bénédiction du flic Sammo Hung sur qui pèse un drame professionnel (ah le coup du vieux trauma et de ses états d'âme....), se promet de mettre de l'ordre dans tout ça et de ramener le criminel devant la justice. S'en suivent une quantité généreuse de gunfights orchestrés avec plus ou moins de savoir faire (on retient particulièrement celui - trop court - se déroulant dans un cimetière), quelques combats moyennement bien chorégraphiés et bien sûr de grands moments dramatiques chargés de violons lorsque viennent les instants de calme où le doute plane ou lorsque Biehn drague de la poulette locale. C'est lourd, très lourd même par moment, Daniel Lee nous ressort les vieilles recettes de tonton John Woo en mélangeant sensibilité et action hard boiled, mais il n'en a malheureusement pas le talent et nous sert au final une soupe pas toujours très digeste. Kerozene |
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DREAM HOME aka Wai dor lei ah yut ho- Ho-Cheung Pang avec Josie Ho, Michelle Ye, Eason Chan, Norman Chu, 2010, Hong Kong, 96m Cheng Li-sheung a un rêve, celui d'acheter son appartement avec vue sur mer. Mais depuis la rétrocession de Hong Kong à la Chine, la spéculation a fait augmenter les prix hors de portée. Lorsqu'elle a finalement trouvé une bonne occasion, elle est effondrée de manquer l'achat pour cause de taxi trop lent et une autre poussée inflationniste. Elle va prendre des moyens radicaux pour s'accaparer de l'objet de sa convoitise. Cette petite femme en apparence faible et fragile va commettre un véritable carnage dont le but ne nous semble pas précis durant fort longtemps. Tout ca va se tenir, dans un scénario qui raconte son histoire sur plusieurs époques, revenant constamment sur des crimes pour le moins choquants, sanglants et sacrément gores, teintés à l'occasion d'un humour noir décapant. Supposément basé sur une histoire vécue, on espère qu'ils exagèrent. Ho-Cheung Pang écrit et réalise un film violent que l'on pourra voir comme pamphlétaire et dénonciateur d'une société gangrénée par le capitalisme sauvage mais qui est surtout purement et simplement un exutoire drôlement efficace. Mario Giguère Une découverte que je dois a un autre membre du Club des monstres, et quelle découverte! car Dream Home est une véritable perle qui souffre certes d'une construction pas toujours très très claire mais qui envoie la marchandise dans la gueule du spectateur démuni avec une hargne et une violence qui fait beaucoup de bien! Très gore, Dream Home l'est assurément, mais c'est un film qui joue habilement avec sa violence, parfois slapstick et délirante (certaines scènes sont à mourir de rire), à d'autres moment véritablement éprouvante et bien évidemment superbemement mises en scène, mise en scène qui est elle-même soutenue par une photographie de folie et une ambiance visuelle superbe... Vous l'aurez compris, Dream Home remplit carrément son contrat, mais en plus se permet une critique sociale intéréssante et déconcertante... Mais je n'en dis pas plus. Un film à voir, c'est sur. Zering |
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Dr.
LAMB aka Gao yang yi sheng - Danny Lee & Hin Sing 'Billy' Tang,
Hong-Kong, 1992 Un Catégorie III dans la tradition de UNTOLD STORY, mais moins bien. Un peu bâclé, le film ne fait certes pas dans la dentelle, mais n'est pas très graphique et est moins glauque également. Reste une bonne prestation des acteurs qui braillent un peu trop souvent malgré tout. Pour les inconditionnels du genre, sinon, autant voir UNTOLD STORY ou DAUGHTER OF DARKNESS. Kerozene |
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EROTIC GHOST STORY - Ngai Kai Lam, 1987, Hong Kong Trois frangines super bien roulées, en réalité des êtres mi-bêtes mi-humains, sont sur le point d'achever un millénaire de méditation à l'issu duquel elles accèderont à une forme humaine permanente. C'est alors que l'une d'elles fait la connaissance d'un jeune et timide lettré. Le trio entame alors une vertigineuse plongée dans un festival de stupre, chacune honorant tour à tour le gentil lettré qui n'en demandait pas tant... jusqu'à ce que ce dernier ne fasse voir son - ou plutôt ses vrais visages, puisqu'il est l'incarnation d'une divinité de la fertilité, et, bien qu'aussi noble que cela puisse avoir l'air, fait preuve d'une brutale animosité envers nos gonzesses qui voient du poil leur pousser sur le torse! L'histoire est tirée de récits rédigés entre le XVIIe et XVIIIe siècle. Le traitement: c'est celui d'un mec un peu branleur (le réalisateur de "Story of Ricky") qui a trouvé ici un prétexte génial pour coller des femmes à poil au sein d'un film à costume. On ne peut pas dire que le résultat soit artistiquement phénoménale (le réal est connu pour être l'un des plus roublards de Hong Kong), mais les scènes érotiques avec nudité frontale, saphisme et plastique féminine à te coller des vapeurs dans le slip sont absolument délectables même si malheureusement trop rares. Et puis le reste n'est pas si détestable après tout. Bien que le scénario tienne sur les dentelles d'un string et qu'il soit objectivement complètement débile, le film est truffé de gags salaces, de scènes hautement nawak et d'effets-spéciaux à base de latex et de pellicule grattée. Un vrai plaisir coupable, en somme. Kerozene |
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ESCAPE
FROM BROTHEL - Lung Wei Wang, 1992, Hong Kong Finalement, on se fiche pas mal de cette histoire oscillant entre guimauve mièvre et drame sentimental. Quand on est en présence d'un Catégorie III, on veut de la bidoche et du sexe! Et ESCAPE FROM BROTHEL propose du sexe en quantité raisonnable, et de la bidoche en toute petite quantité. Problème: les scènes de sexe sont aussi excitantes qu'une pub pour déodorant. Les ébats de nos deux putes ne parviennent jamais à émoustiller le spectateur tant elles sont exemptes d'érotisme véritable. Côté bidoche, les scènes violentes sont très rares et le plus souvent males foutues, mais relativement efficaces grâce à un montage nerveux: crâne explosé au flingue, bandit éventré, bagarre finale bien brutale, mais le must du film reste la scène où l'un des bad guy du film s'affaire sur une blonde qui l'a conduit dans un traquenard: la blonde est à poil en train de se faire tripoter quand deux gros balèzes surgissent pour soutirer du fric à notre pigeon de service qui commence à dessouder ses adversaires à grands coups de pompes dans la face, puis surgit alors la blonde, entreprenant des prises de kung fu totalement nue et surtout dans un ralenti contemplatif pour notre plus grand bonheur. Elle finira dans une douloureuse position, violée par son pigeon qui a soudainement décidé de faire l'impasse sur les préliminaires. Scène furieuse et complètement déjantée, cinq minutes de pur délire dans un film globalement peu intéressant. Kerozene |
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An ETERNAL COMBAT - Thomas Yip, 1991, Hong Kong L'action commence il y a 1000 ans, dans une forêt chinoise. Là, un fantôme japonais au look de star du glam rock ne fait rien qu'à embêter les promeneurs et transforme la jolie Gigi en femelle démoniaque. Au moment où un garde royal un peu idiot se voit charger d'éliminer le vilain spectre, arrivent un magicien et son disciple, bien décidés à faire de même. Pour une raison plus moins déterminée, tout ce petit monde se retrouve propulsé à travers le temps pour finir à Hong Kong en 1991 - l'occasion de quelques gags anachroniques façon "Les Visiteurs" tourné... deux ans plus tard. Alors que le magicien atterrit au beau milieu du tournage d'un wu xia pian ayant pour vedette un Anthony Wong arrogant, son disciple et le garde royal déboulent dans une église... bientôt suivit par le fantôme nippon qui se fait immédiatement absorbé par le crucifix géant surplombant l'autel. Le magicien part à la recherche des deux zouaves, passe par un asile d'aliénés puis rencontre Cici, réincarnation de Gigi, malheureuse ex-petite amie du salopard incarné par Anthony Wong qui tente par tous les moyens de la marier de force... Et quand je dis "de force", c'est à prendre au pied de la lettre! Les cocktails filmiques hybrides sont une spécialité Hongkongaise, et en voilà un beau spécimen. Fantasy, wu-xia-pian, comédie slapstick, violence domestique, horreur, "An Eternal Combat" est un joyeux pot-pourri malheureusement trop inconsistant pour tenir la distance. On sent le produit trop rapidement mis en boîte et qui ne trouve ni le ton juste, ni le rythme adéquate... Une constante à Hong-Kong, mais au moins le scénario est compréhensible. C'est toujours ça de gagné. Le film donne surtout l'opportunité d'une jolie poignée d'acteurs familiers du genre, car outre Anthony Wong, on y retrouve Ching-Ying Lam, héros des "Mr. Vampire" dans un rôle finalement pas très éloigné de celui qu'il tenait dans la trilogie des suceurs de sang sauteurs, la douce Joey Wang, vaporeuse héroïne d'une autre trilogie, à savoir "A Chinese Ghost Story", et enfin la tronche de Shing Fui On dans le rôle du garde pleutre, regretté héros de "The Blue Jean Monster". "An Eternal Combat" saura sans doute satisfaire les amateurs de pellicules hongkongaises à la ramasse, mais risque de laisser les autres plus que dubitatifs. Mario Giguère |
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The
ETERNAL EVIL OF ASIA aka Nan yang shi da xie shu - Man Kei Chin,
Hong-Kong, 1995 Ajoutez à ça quelques scènes érotiques légères et d'autres plutôt gores bien folles, style aiguilles à travers la tronche, morceau de joue arraché, et vous avez une idée grossière du contenu de ce film. Vivement conseillé. Kerozene |
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EXODUS FROM AFAR - Lam Yi Hung, 1998, Hong Kong Des jeunes filles de Hong Kong se retrouvent en Thaïlande où le petit ami de l'une d'elle - un type qui semble directement sorti d'un bar gay de San Francisco (Elvis Tsui) - a été envoûté par un "sort d'excitation" le poussant dans les bras de jeunes thaïlandaises à poil. La fille trompée et ses amies partent alors à la recherche d'un sorcier susceptible de désenvoûter le pauvre homme qui n'a pourtant pas l'air de se plaindre. Tout droit sorti des tréfonds de l'Enfer du CatIII pourri, ce triste "Exodus from Afar" aligne les tares comme un champion. Il faut dire que le réalisateur Lam Yi Hung se donne toutes les peines du monde pour tirer son film vers le bas grâce à une mise en scène d'une rare pauvreté, remplie de plans tout moches et d'acteurs tous plus nuls les uns que les autres, sauf peut-être le brave Elvis Tsui, qui parvient à soutirer quelques sourires, mais en même temps c'est aussi lui qui a le beau rôle. Et comme si cela ne suffisait pas, les quelques rares scènes à connotation fantastique mettant en scène des sorciers se balançant toutes sortes de sorts et autres saloperies dans la tronche, ainsi que toutes les scènes (ou plans, tant les passages sont brefs) à effets spéciaux ou maquillage, ne servent qu'à illustrer des flashbacks incompréhensibles et se trouvent n'être que de courtes compilations d'images provenant de productions antérieures (dont un certain "The Devil Sorcery" de 1988 et qui a l'air plutôt sympa). Reste l'érotisme du film, un érotisme très soft - même lors d'une scène de saphisme trop vite expédiée - qui ne s'avère jamais émoustillant, la faute là encore à ces images toutes moches ne rendant pas justice à la plastique très nature de jolies thaïlandaises qui n'ont visiblement pas été embauchées pour leur talent d'actrices. On peut d'ailleurs souligner le fait que les héroïnes ne tombent jamais les habits, et c'est bien dommage. Une raison de plus pour ignorer ce film et le laisser croupir là où il se trouve. Kerozene |
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EXORCIST - Wei Dong avec Chin Siu-Ho, Yu Xiao Bin, Chen Ye Ling, Jia Xiao Han, He Xin Zhu, 2022, China, 78m Un maître exorciste, Lin Yuanying, et son apprenti, Liu Yu, arrivent dans un village ou les esprits d'animaux malveillants, un renard et une belette en l'occurrence, se sont emparés de l'esprit d'un père et sa fille. Liu essaie de son côté de marier la fille en se faisant passer pour un homme riche et important, mais les possessions compliquent tout. J'aime bien explorer les différentes visions de l'exorcisme dans des pays hors de l'Amérique du Nord. Ici pas de démons à connotation religieuse, mais des esprits d'animaux espiègles qui ne respectent pas du tout leurs hôtes. Dans le cadre du Wu Xia PIan, les combats remplacent les prières à répétition et on se promène entre franche comédie et film d'action. Quelques possédés sèment l'effroi, mais on imagine facilement que rien ou presque ne sera fatal pour le couple qui se forme. J'aime bien. Mario Giguère |
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EXPECT
THE UNEXPECTED aka Fai seung dat yin - Patrick Yau, 1998 Je sais que bien souvent, un titre semblable fait hausser les épaules; que ça peut passer pour de la prétention et très facilement s'avérer complètement faux. Mais curieusement, ici, le titre respecte sa promesse. On a droit dès les premières images à une musique amusante, kitsch, qui sert très bien les images impeccables de Patrick Yau, dont la composition semble très étudiée. Avec un certain rythme parfaitement maîtrisé, on met en place une intrigue policière et humaine qui, pour une fois, ne cherche pas à en mettre plein les yeux. Une unité spéciale de la police d'Hong Kong est aux prises avec de dangereux maniaques nihilistes, et chacun des membres de l'équipe est de plus aux prises avec ses propres problèmes sentimentaux. Le déroulement du film nous prouvera que tout peut se régler, et d'une façon plutôt inattendue... J'ignore si ce film en est un sur l'urgence de vivre, mais il impressionne et laisse le spectateur dans un état d'hébétude non loin du sentiment de s'être laissé mener en bateau... Époustouflant. Orloff |
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The
EYE aka Jian Giu aka Khon Hen Phi - Oxide Pang Chun & Danny
Pang, 2002, Angleterre/Hong Kong/Thaïlande/Singapour, 1h38 THE EYE demeure un divertissement de qualité qui procure son lot de frissons si visionné dans un silence total avec la lumière fermée, mais il ne transcende rien et ne prétend pas le faire, heureusement. Orloff ne jeune fille aveugle subit une opération de la cornée et recouvre la vue. Étonnement, elle est alors capable de voir les morts...
Bon
bon, je te vois venir avec tes gros sabot en beuglant
"maiiiiiiiiis, c'est comme THE 6TH SENSE !". Et bien oui,
si on s'arrête là, clair qu'il y a une sacrée
similitude. Mais l'histoire en elle-même n'a absolument rien
à voir, et je préfère ne rien dévoiler au
sujet de celle-ci afin de te laisser apprécier ce film
pleinement. Parce que je peux te dire que c'est une belle claque, et
que ça faisait bien longtemps que mes petits poils ne
s'étaient dressés de la sorte à la vision d'un
film ! Certaines scènes sont proprement flippantes ! Le final
du film est également impressionnant ! Le DVD ne propose aucun supplément, à part trois bandes-annonces sans rapport avec THE EYE. Howard Vernon |
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The EYE 3: L'AU DELA aka THE EYE 10- Danny & Oxide Pang, 2005, Hong Kong/Thaïlande/États Unis Drôles de gars ces frères Pang. Après un début de carrière remarqué, ils sont devenus parmi les réalisateurs les plus roublards de tout le continent asiatique. En 2002, ils nous sortaient "The Eye", que je considère (je ne suis pas certain que l'avis soit général) comme l'un des meilleurs films de fantômes asiatiques modernes. Flippant, bien dosé, relativement sobre jusqu'à un dénouement épatant. Bref, j'adore. En 2004, le duo amorce son virage vers le cinoche débilos et le prouve en signant le crétin "The Eye 2" et sa mémorable scène de suicide involontairement hilarante. Puis, en 2005, débarque cette nouvelle fausse suite, "The Eye 3" aussi appelée "The Eye 10" et qui lorgne fortement du côté de l'humour crétin et pipi-caca puisqu'on y voit l'un des protagonistes faire fuir des fantômes en pétant! Ho ho ho, mais que c'est rigolo! Pourquoi "The Eye 10"? Parce que l'histoire est celle de cinq jeunes qui trouvent un livre leur indiquant dix manières différentes d'entrer en contact avec l'au-delà et donc de pouvoir visualiser des fantômes. Les essais s'avèrent rapidement fructueux et les ectoplasmes flous à la mâchoire pendante se mettent à arpenter l'écran avec plus ou moins de réussite sous les regards hagards ne nos jeunes héros. Plutôt satisfaits, le groupe d'amis remet le couvert jusqu'au jour où l'un d'eux disparaît, enlevé par les spectres dans l'au-delà. Les rescapés, choqués, décident dès lors de se séparer afin d'oublier, mais les fantômes les poursuivent. Ils ne seront visiblement en paix qu'après avoir sauvé leur ami, l'occasion ensuite pour les frangins Pang de nous gratifier de leur vision à eux de l'au-delà, une vision qui s'avère bien minimaliste malheureusement. Ce qui aurait dû être le clou du film n'est finalement qu'une vaste fumisterie (l'au-delà se limite à une multitude de silhouettes pour la plupart en CGI plongées dans la pénombre). Il est donc bien loin le temps de "The Eye" premier du nom. Si au moins l'aspect comique de l'entreprise avait été aussi réussit que lors de cette joute de break-dance improvisée où l'un des héros, possédé par un esprit basketteur, se met à faire des mouvements désarticulés, on aurait pu se dire que cette séquelle comique en valait la peine. Mais ces instants remarquables y sont si rares... Kerozene |
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FANTASIA
aka Gwai ma kwong seung kuk - Ching Wan Lau avec Louis Koo, Cecilia
Cheung, Jordan Chan, Francis Ng, 2004, Hong Kong Il semble que le film s'inscrit dans une tradition de films ultra légers produit pour le nouvel an chinois. On peut dire que ça délire un maximum et malgré la stupéfaction initiale, on finit par rigoler, surtout dans un final hilarant que je ne dévoilerai pas, mais qui vaut le visionnement du film à lui seul. Le dinosaure est en digital, mais tellement bouffon que ça passe. Francis Ng et Jordan Chan sont à contre-emploi dans des rôles tordants, Ng cabotinant monstrueusement. Les références à Harry Potter surprennent, comme toute la séquence du parc Jurassique et l'hommage à Bruce Lee, à se tordre de rire. Du bonbon. Mario Giguère |
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The
FINAL OPTION - Gordon Chan, 1994, Hong Kong Film vendu comme l'actioner bourrin ayant "révolutionné le cinéma d'action hongkongais", FINAL OPTION s'avère être plus un drame social sur les relations sentimentales des flics des forces spéciales qu'un film bourrin. Les scènes d'action sont rares et hormis la scène finale certes bruyante et explosive mais définitivement bordellique, l'amateur de polar hard boiled reste sur sa faim, d'autant plus que le reste du récit n'est de loin pas passionnant. Jamais Gordon Chan ne parvient jamais à faire ressentir ne serait-ce qu'un minimum de compassion pour ces couples fragilisés par les craintes et incertitudes et perd par la même occasion l'intérêt du spectateur dubitatif devant une triste platitude. [SPOILER] Le coup de grâce survient lors du final, pendant les obsèques du chef de la SDU (Michael Wong) qui se déroule pompeusement sur des airs de trompettes et de violons langoureux saluant l'héroïsme d'un homme à la bravoure exemplaire et la vaillance remarquable de la SDU. C'est du lourd, voire du très lourd (on dirait du Michael Bay), et Gordon Chan n'hésite pas à en rajouter une toute dernière couche histoire de s'assurer qu'on ne redonnera pas une petite chance à son peu glorieux métrage. Kerozene |
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FIST
POWER - Aman Chang, 1999, Hong Kong Toujours est-il que Chiu Man Chuk court à la recherche de Dongdong et traverse la ville comme un taré en affrontant les sbires de Monsieur Connard déguisés en cyclistes grimaçants, en faux-flics base-balleurs ou en vilain occidental gominé, et tout ça entre poursuites en voitures, à vélos, sur un bateau ou dans un train... Ca bastonne pas mal du début à la fin (sans qu'aucune arme à feu n'apparaisse à aucun moment) mais c'est épouvantablement orchestré et complètement illisible pour cause de montage à la truelle rouillée. Autant dire que les prouesses élastiques de Chiu Man Chuk et son kung-fu prompt à ratatiner des pifs ne sont pas mis en valeur et qu'étant donné son charisme de chaussette usée il ne lui reste plus grand-chose pour briller - d'autant plus que des gags d'une crétinerie sans fin viennent ternir l'impact des pains dans la gueule. A la fin, Monsieur Connard passe pour un vilain méchant, Anthony Wong pour une victime du système, et tout le monde est heureux ou presque, le sourire en coin car finalement il y a de l'espoir pour tous sauf pour toi, spectateur dépité, qui a la vague impression de s'être fait méchamment entuber par un produit mal torché à la morale un poil douteuse. FIST POWER est le deuxième film que Chiu Man Chuk tourne pour le réalisateur Aman Chang, le premier étant le tristement célèbre BODY WEAPON, et comme par hasard, sa carrière s'est depuis quelque peu cassé la gueule... Kerozene |
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FLAMING BROTHERS - Joe Cheung, 1987, Hong Kong L'action prend place à Macao où deux amis orphelins interprétés par Chow Yun Fat et Alan Tang assurent leur place au sein de la pègre grâce à quelques casinos et boîtes à cul. Face à ces fidèles amis que rien ni personne ne saurait séparer, se dressent les grosses huiles qui gèrent les trafics d'armes et de drogues et qui verraient bien ces petits jeunes bosser pour eux. Mais nos frères d'arme sont des têtes de nud et on ne les achète pas si facilement, ce qui agace le méchant Kao, parrain craint et respecté des mafias de Macao. Pendant qu'Alan Tang accepte de finalement faire affaire et rencontre une chanteuse grassouillette qui lui tape dans l'il (il faut dire qu'à eux deux, ils forment le couple au goût vestimentaire le plus ringard du cinéma asiatique), Chow Yun Fat, lui, retrouve son amour de jeunesse, une orpheline élevée chez les bonnes surs et qui lui apportait à manger quand il était enfant. Il n'est pas rare de trouver dans le polar HK des histoires d'amitiés viriles pleines de grosses pétoires dissimulant avec plus ou moins de peine un sous-texte homosexuel. Mais rarement ce sous-texte n'aura été aussi explicite que dans ce "Flaming Brothers", à tel point que le personnage d'Alan Tang se fait traiter d'homo à plusieurs reprises par ses ennemis, ses amis ou même sa gonzesse ! Les gros plans du duo buvant un verre le sourire aux lèvres ou s'échangeant un regard grave l'arme au poing sont sans équivoque et on peut même se demander jusqu'à quel point le titre ne serait pas un clin d'il au film queer "Flaming Creatures" de Jack Smith, bien que les films n'aient absolument rien à voir ni sur le fond, ni sur la forme. Le film de Joe Cheung date de 1987, période à laquelle le polar HK se fait remarquer grâce à sa violence exacerbée et ses bravoures visuelles. John Woo et sa star Chow Yun Fat cartonnent sur les écrans avec "A Better Tomorrow II" et "Flaming Brothers" est là pour en profiter et capitaliser au maximum sur son succès. Tang, qui est également producteur exécutif, se fait voler la vedette par Chow Yun Fat dans la peau de ce truand sympathique qui n'allume jamais sa cigarette, tandis que Joe Cheung s'applique à faire la différence via des énormes gunfights où les truands tombent comme des mouches par grappes entières, les corps perforés de dizaines de balles fumantes. Des scènes d'une brutalité surprenante (on n'hésite pas à y exécuter un enfant) qui ne parviennent malheureusement pas à contrebalancer les problèmes de rythme d'un film qui donne un peu trop la part belle à la parlotte et aux romances. Pas si étonnant, finalement, quand on sait que le scénariste se nomme Wong Kar Wai. Kerozene |
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FLASHPOINT
aka City Without Mercy aka Dao Huo Xiang aka Dou Fo Sin - Wilson Yip
Wai Sun avec Donnie Yen, Louis Koo, Collin Chou, Ray Lui, Bingbing
Fan, Kent Cheng, Yu Xing, Qing Xu, Ben Lam, Lan Law, Ping Ha, Irene
Wang, 2008, Hong Kong, 88m Forts du succès de "SPL: KILL ZONE" et de "DRAGON TIGER GATE", le réalisateur Wilson Yip, l'acteur Louis Koo et l'acteur-chorégraphe Donnie Yen refont à nouveau alliance dans la conception d'un autre film policier d'action et d'arts martiaux. À cet égard, "FLASHPOINT" casse la baraque avec ses féroces séquences de combats à mains nues conjuguant plusieurs catégories, allant des arts martiaux mixtes au traditionnel style wushu, en passant par le kickboxing et le tae kwon do entre autres. Il est évident que plusieurs artistes martiaux ont été appelés à jouer un rôle important à l'écran, étant donné la diversité des styles utilisés et illustrés. Le scénario n'est pas révolutionnaire, mais n'épargne personne, étant donné le nombre de victimes innocentes élevées qu'il laisse au passage et le ton désenchanté des drames qui s'y jouent. La mise en scène est à la fois dynamique et brutale, ne laissant pas beaucoup de moments aux spectateurs de souffler, et le tout se conclut avec un époustouflant et violent combat de presque 15 minutes entre Donnie Yen et Collin Chou où tous les coups sont permis. En somme, un long-métrage d'action nerveux à ne pas manquer, où les acteurs se montrent en très grande forme devant les grandes exigences physiques imposées par ses chorégraphies élaborées et ses nombreuses cascades. Mathieu Lemée |
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FOXBAT
aka Saxon aka Opération Foxbat aka Woo Fook aka Hu Fu - Po
Chih Leong/Terence Young avec Henry Silva, Vonetta McGee, Philip
Chan, Roy Chiao, James Yi Lui, Rik Van Nutter, 1977, Hong
Kong/Royaume Uni, 107m, 98m en version française Le point de départ de ce film d'action et d'espionnage est inspiré d'un fait divers très connu, soit le passage à l'Ouest d'un pilote soviétique au milieu des années 70. À partir de là, les auteurs ont imaginé des situations invraisemblables et des clichés commerciaux sans souci de peaufiner un peu l'ensemble. Après un début qui se traîne un peu, le film démarre vraiment à partir du moment où le cuisinier chinois avale le microfilm et que la poursuite se met en branle. Par la suite, ce n'est que scènes d'action après scènes d'action où les cascadeurs s'en donnent à coeur joie. Bref, à défaut de consistance dans l'intrigue, les fans de films d'action des années 70 seront comblés par ce "FOXBAT", même si la mise en scène ne profite pas toujours du budget appréciable mis à sa disposition. Le contexte asiatique est illustré de façon correcte sans plus et la musique de Roy Budd reste excellente malgré quelques morceaux empruntés à d'autres films comme "THE STONE KILLER". Henry Silva rehausse le film de sa présence, bien qu'il ait déjà mieux performé. Un film pour les amateurs de série B qui ne demande aucun effort. Mathieu Lemée |
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FRACTURE FOLLIES aka Chang duan jiao zhi lian - Chung Wang avec Cow Yun Fat, Joey Wang, James Wong, 1988, Hong Kong, 95m Un chauffeur de Taxi, Joe (Chow Yun Fat), perd son gros cigare dans sa chemise et fait un accident, blessant une jolie jeune dame dont la famille viens d'acheter une épicerie qui s'avère une arnaque. Pour tenter de ne pas perdre son permis, ni son assurance, Joe et son ami vont s'offrir pour donner un coup de main pour préparer l'ouverture du commerce, espérant amadouer la victime, la jolie May, pour qu'elle ne le poursuive pas. Le méchant propriétaire, un cousin, qui a vendu le commerce, s'en ouvre un de l'autre côté de la rue, La vie n'est pas juste, décidément. Elle n'est surtout pas juste pour le pauvre spectateur qui se tape une ineptie semblable. Chow Yun Fat en travesti, ce n'est pas un gage de bonne comédie, je vous le jure, pas plus qu'en costume de mascotte/ananas. On nage en pleine pantalonnade fort classique qui semble avoir été tournée rapidement, sans trop forcer. Les gags s'accumulent certes rapidement et sont fort nombreux, mais tombent tous à plat. On espère tout le long que Fat saura sauver le film ou qu'il y aura une pitrerie qui nous fera bidonner, en vain. Ce n'est pas un film à oublier dans la filmo de Chow Yun Fat, c'est un film à ne pas voir. Mario Giguère |
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FULL CONTACT - Ringo Lam avec Chow Yun-Fat, Simon Yam, Anthony Wong. Hong Kong, 1992. 96m Sam Sei est lourdement endetté envers un gangster dangereux. Afin de l'aider, son meilleur ami, Gou Fei, s'allie avec le cousin de ce dernier, Judge, pour mener un braquage et rembourser les dettes de Sam Sei. Mais Judge trahit Gou Fei. Celui-ci va alors partir en quête de vengeance. Non, je ne parle pas de l'immonde bouse avec Jean-Claude Van Damme mais bien du génial film de Ringo Lam, tourné en 1992 avec deux des meilleurs acteurs hongkongais (si ce n'est les meilleurs) : Chow Yun-Fat et Simon Yam, soutenus par un acteur très connu pour son rôle de bad mother fucker dans A Toute épreuve de John Woo, j'ai nommé Anthony Wong (mais je ne vous apprends rien). Ce Full Contact est une de mes découvertes toutes récentes en manière de cinéma hongkongais et je n'ai pas été déçu par mon investissement! Full Contact est en effet une véritable tuerie, d'une rare violence et doté d'un aspect jusqu'au boutiste qui donne lieu à des scènes assez croustillantes (comme ce passage ou la gonzesse qui travaille avec le personnage de Simon Yam se masturbe a côté de Chow Yun-Fat pendant un braquage afin de le perturber...) mais c'est surtout au niveau de la mise en scène que Full Contact est génial, tant celle-ci en plus d'être extrêmement originale en termes d'idées (certaines seront même reprises dans Matrix, les balles suivies par la caméra au ralenti c'était Ringo Lam et pas les Wachowsky.) est génialissime, Ringo Lam nous livre des fusillades dantesques et les quelques scènes de braquage sont carrément jouissives, en somme, ce Full Contact en termes d'imagerie, c'est que du bon, imagerie soutenues par des acteurs égaux à eux-mêmes (Chow Yun-Fat et Simon Yam sont terribles, et Anthony Wong même s'il est un peu lourd au début livre une prestation tout à fait honnête en regard des deux géants dressés à côté de lui) incarnant pour la plupart des personnages complètement délirants (Simon Yam est une espèce de braqueur homosexuel qui fait surgir des couteaux, des pistolets et des grenades de ses poches à volonté), rajoutez à cela une violence rare et vous tenez un film qui déchire!! Malheureusement, il y a quelques défauts, propres aux films hongkongais de l'époque, comme les bruitages ou la musique... Mais surtout la coupe de Chow Yun-Fat. J'adore cet acteur mais un minimum de respect pour ses cheveux ne serait pas de trop. Le film est disponible dans une édition HK Video qui doit être de bonne facture... Pour ma part j'ai l'édition HK Legends, une édition anglaise qui est tout à fait correcte, disponible sur amazon.co.uk a un prix assez onéreux me semble t-il (mais je l'ai eu pas cher moi), mais ça vaut le coup ! Zering |
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GALLANTS aka KUNG FU MASTERS aka FISTS OF DIGNITY - Clement Cheng & Derek Kwok, 2010, Hong Kong Avec son physique de freluquet à lunettes, Cheung possède le profil type du souffre-douleur. Employé dans une société d'immobilier, il est humilié par ses collègues, ridiculisé par son boss, et est incapable de faire valoir ses droits. C'est malgré lui qu'il est envoyé en pleine campagne pour un job non rémunéré. Il y fait la connaissance de deux vieilles gloires du kung fu physiquement diminuées et scotchées au chevet de leur maître plongé dans un coma depuis trois décennies. Forcés à faire face à une bande de malfrats désireux de mettre la main sur leur maison qui sert de restaurant après avoir été une école d'arts martiaux, nos vieux champions désespèrent méchamment d'autant plus que leur maître enfin réveillé ne les reconnaît pas, et les confond en la personne de Cheung. Tous les deux. En une seule personne. Selon la note d'intention, Clement Cheng et Derek Kwok veulent ici rendre hommage au cinéma d'arts martiaux classiques de l'ancienne colonie britannique. Grace à leur bagage historique, les acteurs Chen Kuan Tai ("Le justicier de Shangai", Chang Cheh, 1972), Michael Chan ("The Heroes", Wu Ma, 1980), et surtout l'ancienne star de la Golden Harvest Bruce Leung ("Les 8 invincibles du kung fu", Lo Wei, 1971) - qui fait le show pratiquement à lui tout seul, que ce soit au niveau de la comédie ou de la prouesse martiale - font plus ou moins office de garantie. On navigue alors entre humour téléphoné et nostalgie déplacée tout au long d'un récit à la structure volontairement banale qui ne parvient jamais à se dépasser lui-même ; et ce, malgré la volonté évidente de ses faiseurs de vouloir faire de "Gallants" un hommage de référence. Les quelques scènes d'action sont certes joliment faites, mais l'humour constamment plat, le récit boiteux et les acteurs souvent décevants ne permettent pas une très haute appréciation de la chose. Plutôt que de tirer avantage de la présence des anciennes gloires, Cheng et Kwok ressassent de vieilles rengaines ankylosées dans l'ennui et ne font que fournir un film sans relief et un peu chiant. Ce qui n'empêcha pas " Gallants " de devenir un gros succès local et une bête de festival. Kerozene |
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GEN-X
COPS aka Tejing xinrenlei - Benny Chan, Hong-Kong, 1999 GEN-X COPS est un bon divertissement. Kerozene |
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GHOST SNATCHERS - Nam Nai Choi, 1986, Hong Kong Lors d'une réception mondaine dans un building high-tech de Hong Kong, une charmante demoiselle se précipite au petit coin. Â défaut de cuvette, c'est face à une porte de l'Enfer que la belle se retrouve. Les murs s'éventrent, des bras en sortent, lui arrachent ses vêtements, et alors qu'elle se retrouve à moitié nue une gigantesque main surgi des profondeurs de la Terre la saisi dans un vacarme assourdissant. Désormais possédée, elle doit fournir une demi-douzaine d'âmes au spectre d'un général de l'armée japonaise soucieux de ramener sa division dans le monde des vivants afin de conquérir le pays. Le lendemain, le rondouillard Bong (Wong Jing) enfile pour la première fois son costume de gardien d'immeuble, un job fort pratique puisque sa petite amie y travaille. Mais Bong va rapidement se rendre compte que tout ne tourne pas rond dans cette satanée bâtisse: une télé d'où surgit une paire de jambes lui court après en parlant, la femme fatale du début nourrit son patron d'insectes gluants, des spectres de soldats nippons surgissent sans crier gare... C'est avec l'aide de son collègue et d'une adorable médium (Joyce Godenzi, Madame Sammo Hung à la ville) qu'ils vont alors faire face à l'ennemi, non sans nous gratifier de quelques séances blindées de gags pourris comme cette hallucinante partie de poker où s'invite une créature digne des Fraggle Rock. Car des gags pourris, il en pleut tout le long de ce film qui lorgne distraitement du côté de "Ghostbusters", à l'exception de cette ahurissante scène d'ouverture qui laisse augurer du meilleur. Une scène saisissante, dantesque, dont l'intensité se voit rapidement désamorcée dès l'arrivée de Wong Jing à l'écran dans le rôle du héros binoclard froussard. Dès lors, le film oscille entre la gaudriole niaise, la drague grossière et le film d'horreur déglingué, où les pets graisseux côtoient quelques excès gores inattendus. Étrange cocktail malheureusement pas toujours digeste, voire limite agaçant, concocté par le futur réalisateur de "Story of Ricky" qui signe ici son premier métrage après son départ de la Shaw Brothers pour qui il ne signa que deux titres. Kerozene |
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GOD.COM
- Kai Ming Lai, 1998, Hong Kong Sur une idée de base qui aurait pu être intéressante se brode un film très ordinaire, voir plate, par une réalisation molle et un manque de suspense continu. L'intérêt est peut-être dans les dialogues incessants sur la nature du bien et du mal, mais ça ne lève pas souvent. Très ordinaire. Mario Giguère |
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GONG
TAU aka Gong Tau: An Oriental Black Magic - Herman Yau avec Mark
Cheng, Maggie Siu, 2007, Hong Kong, 97m Retour en forme d'Herman Yau ( The UNTOLD STORY, EBOLA SYNDROME, TROUBLESOME NIGHT ) dans un film d'horreur particulièrement sanglant et gory. On ne nous épargne pas grand chose en commencent par ce bébé qui se voit complètement déformé et percé de partout ! La suite, qui semble parfois se perdre dans l'enquête, se révèle tout aussi sanglante et parfois spectaculaire, spécialement lorsqu'on voit la technique de la tête volante, étape ultime pou un sorcier gong tau. On a presque envie de rigoler, mais le ton est résolument sombre et sordide. Pour ne rien déranger la maîtresse qu'il a fréquentée le temps d'un enquête est particulièrement belle et souvent nue. Bref, on croit revoir un catégorie 3, ces films ultra gores qui ont justement fait une certaine réputation a son réalisateur. Mario Giguère |
Hong Kong en images | le HK Trombinoscope | BrigitteLin.com
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