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NOUVEAUTÉS JESS FRANCO CHEZ ARTUS |
1930- 2013
Né le 12 mai 1930 à Madrid, le regretté Jesus Franco Manera a réalisé près de 200 films sous tellement de noms d'emprunts que l'on s'y perd facilement. Il pratique tous les genres, avec des budgets souvent ridicules, mais une verve, un humour, de l'érotisme et des zooms bien à lui. Quelques pseudonymes célèbres: Clifford Brown, Betty Carter, Adolf M. Frank, Jess Frank, David Khune, Michael Thomas, Dave Tough ou Pablo Villa ! voyez les détails du livre: Jess Franco - Énergies du fantasme de Stéphane du Mesnildot | voyez un aperçu des mémoires de Jess Franco, courtoisie de Latarnia | visit the blog of Robert Monell on Franco |
mise à date 16 décembre 2008
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SNAKEWOMAN - Jess Franco, 2005, États Unis/Espagne Jess Franco doesn't make "films" anymore, he makes video but the results are still, even in glossy HI-DEF, 100% Jess Franco. I spoke to Jess during the conception of this film and he was quite excited about attempting an updating of VAMPYROS LESBOS (1970), which this in essence is, but it's also more than that. Carmen Montes is the title character, a female vampire who wears nothing but a long red lined black cape and a tatoo of a double headed python which curls around her torso. She dominates a netherworld {Malaga, Spain} where "walk-ins" appear and disappear as suddenly as her attacks. Her most recent victim is a female reporter (FATA MORGANA), the Jonathan Harker character, and Christie Levin is the demented female Renfield who is kept in a private asylum by the mad Dr. Nostradamus (Antonio Mayans). The reporter has come to invesitage the estate of the legendary actress-composer Oriana Balasz. The Snakewoman may be her descendant or her continuation. It begins and ends and is often interrupted by telezooms onto flocks of tropical birds which recall the kites in VAMPYROS LESBOS. The music is spectral but will not enter the imagination in the same way as the ground breaking score for that 1970 cult classic. Carmen Montes does evoke the late, great Soledad Miranda and the film is filled with captivating images. Franco's director credit appears over an old b&w photo of Marlene Dietrich and this may be another subterranean hommage to the cinema of Von Sternberg. There are a lot of lesbian interludes (Franco told me he wanted to call it VAMPIRE INTERLUDE) but not as many as in some of his recent work and they don't smother the film. The acting is above average and it's worth seeing on the SRS DVD where it is coupled with DR. WONG'S VIRTUAL HELL and some still galleries. (c) Robert Monell 2006 ALL RIGHTS RESERVED official site: oneshotproductions |
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KILLER BARBYS VS DRACULA aka Killer Barbys contra Dracula - Jess Franco, 2002, Espagne, 86m Le groupe KILLER BARBYS font une série de concerts dans un nouveau parc d'attraction en Espagne. Une nouvelle attraction causera bien des problèmes car voilà que la représentante du gouvernement de la Transylvanie apporte la momie de Dracula. Lorsque la chanteuse Sylvia Superstar entame la chanson WAKE UP, le comte Dracula se réveille et ne rêve plus qu'à goûter à la belle. Heureusement le Dr Seward, aveugle depuis qu'il a regardé le fameux épisode de Pikachu aux effets visuels troublants, arrive dans les parages... Franco et toute sa bande délirent fort dans cette comédie d"horreur en guise de faire valoir pour les Killer Barbies et Bela B. Lina Romay joue la Transylvanienne dégoûtée par le manque de respect des capitalistes. Enrique Sarasola joue un Dracula chauve qui cabotine à chaque occasion, oui, il a eu une enfance malheureuse ! Aldo Samprell est Pepe Morgan, co-propriétaire du parc, amoureux lui aussi de Sylvia, qui revient ponctuer le récit en capitaine crochet qui chante et danse, moments assez surréalistes. Bref, si on apprécie le précédent film KILLER BARBYS, il faut s'attendre à moins sérieux, dans la veine d'un MARIE COOKIE par exemple. Je n'ai pas détesté. Belle photographie et zoom restreints, Franco est en forme, même s'il abuse encore des effets vidéo dans la dernière partie. Le dvd allemand contient la piste anglaise, un making of de 28 minutes ou tout le monde semble s'amuser, la bande annonce, deux galeries de photos: une du film et une rétrospective de Franco, et les photos des doubleurs postsynchro. Je ne connaissais pas Bela B., qui fait une reprise de CANDY CANDY d'Iggy Pop en duo avec Sylvia, une bonne voix qui partage la trame sonore avec les Barbys. Mario Giguère J'ai le DVD depuis seulement 3 jours et il est déjà à vendre! Je crois que j'ai vraiment rien à dire de plus pour vous faire comprendre que c'est VRAIMENT MAUVAIS ! Puis, je me suis vraiment forcer pou
r le regarder au complet parce que oui, j'aime le cinéma de Jess Franco! Et que je voulais essayer de ramasser au moins, le plus d'éléments positifs pour vous les dire. J'ai été vraiment patient! Ce film marque aussi une première pour moi, c'est le film où j'ai utilisé la touche FAST FORWARD le plus souvent !! Maintenant, je comprends pourquoi vous utilisez cette touche souvent lorsque c'est plate! Pour les rares bons cotés: - Dracula se réveille sous la musique des Killer Barbys. il s'agit là d'un hommage au roman THE QUEEN OF THE DAMNED d'Anne Rice. - Les 20 premières secondes du beau générique noir avec les 2 grands yeux sombres accompagnés d'une bonne musique étaient bien pour donner une ambiance. Mais après ca, on tombe dans des mauvais effets videos! - La musique des Killer Barbys est supportable et de tout le film, ils ne font presque rien d'autres que de chanter sur le stage à tous les 15 minutes. - Il y a de très beaux zooms (pour les fans de mauvais franco) - Il y a des plans d'animaux pas rapport (encore pour les fans d'assez mauvais franco) - Il y a une très courte scène vraiment excellente où 2 jeunes et jolies trapézistes font un numéro accompagnés d'une bonne musique jazzy de Franco. Tout cela est fait avec un zoom out bien réalisé. Puis, Dracula arrive, la musique change, il court, en mord une (avec un bel effet de compote aux fraises) et s'enfuit! La 2e trapéziste est là, la regarde et ne comprend rien... Comme moi et plusieurs personnes sur IMBD qui lui ont donné une côte humiliante. L'idiot de Dracula à gâcher une très belle scène qui promettait beaucoup! Voici enfin les MAUVAIS COTÉS: - Le cercueil de Dracula est à terre dans un vieux garage laid avec la porte ouverte ! - La première scène de nudité apparaît après 1h13 ! - Il y a un pirate pas rapport qui danse la claquette sur un stage! - Lina Romay est très convaincante. mais elle est affublée d'un effroyable dubbing comme tous les autres comédiens. - Le Dracula est un idiot qui court en plein jour avec sa grosse cape laide, fait des blagues et nous gratifie de faces bien comiques (cette expression, là, je l'emprunte au Baron Blood, j'espère qu'il ne m'en voudra pas trop, parce qu'elle était vraiment trop bonne et parfaitement applicable au film) et il court pendant tout le film qu'on dirait qu'il fait un marathon. Il est en forme le Dracula !! Surtout qu'il sait parfaitement son âge (300 ans) après avoir été réveillé seulement depuis 15 minutes! Le film est TRÈS MAUVAIS et c'est à voir seulement si vous être un vrai fan maso du cinéma de Jess Franco et que vous voulez vraiment TOUT voir de son oeuvre. Mais si vous le faite, s.v.p. je vous suggère peut être de consulter un médecin parce que vous pourriez souffrir vraiment d'une trop grande tendance masochiste qui pourrait vraiment nuire à votre santé! Black Knight
Après avoir vu plusieurs Franco récents (dont le
doublé redoutable FLOWERS OF PASSION / FLOWERS OF PERVERSION),
j'en ressors avec un constat bizarre, l'impression d'assister à
une sénescence désagréable. Il n'est pas
toujours aisé d'expliquer ce sentiment, car il n'est pas
dû au côté "expérimental" des
films en question, plutôt au constat que ce que certains fans
plus ou moins aveuglés considèrent comme une
démarche auteurisante (destruction des codes et de
l'esthétique dominante, liberté narrative allant
jusqu'au refus de l'intrigue, etc.) semble plutôt relever de la
maladresse pure et simple. Aucune atmosphère, d'ailleurs, dans ce KB, il faut bien le noter. Donc... Pas un bilan très excitant. Howard Vernon |
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INCUBUS
- Jess Franco, 2002, Espagne/États Unis Réalisé pour le compte des rigolos de One Shot Productions, Franco livre un indéfinissable méchoui digitale d'une épouvantable laideur et rempli de scènes interminables dans lesquelles s'agitent quelques acteurs nus tous plus moches les uns que les autres. La palme revenant à Lina Romay et à sa plastique semi-liquide. Elle approchait alors de la cinquantaine mais on lui donne aisément dix ans de plus. Pas très gouleyant tout ça. Sinon ça se fouette mollement sur du jazz langoureux, ça parle anglais avec des accents espagnols à trancher au rasoir et le digital permet de compter avec exactitude le nombre de boutons se baladant sur le cul de Carina Palmer. Au niveau technique, c'est limite du foutage de gueule: on passe aisément de plans surexposés à des plans sous-exposés, il y a des contre-jours, des flous et un manque total de connaissance en matière de cadrage. Reste la scène finale, quinze minutes d'une cérémonie où l'incube s'apprête à sodomiser sa fille à l'aide d'un godemiché à tête de diablotin sous l'oeil torve de deux esclaves noirs armés de fouets. Quinze minutes à l'image de la quasi intégralité du métrage puisqu'il ne s'y passe finalement rien... Kerozene |
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BLIND TARGET aka Obietivo a ciégas, 2002 |
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VAMPIRE JUNCTION - Jess Franco, 2001 Je viens de regarder le plus obscur des films de Franco produits par One Shot, disponible uniquement en cassette vhs de qualité faible, sorti chez les Studios Sub Rosa. Après avoir lu la critique de David Zuzelo sur le site Tombofdvd, il y a environ un an, j'ai longtemps hésité avant de l'acheter, espérant une sortie dvd. Mais maintenant je suis très heureux d'avoir acheté la vidéo parce qu'autrement je n'aurais pas vu avant longtemps un des films les plus importants de Jess Franco. Pour ce film, Franco a changé d'équipe par rapport à ses productions des années 90 : Emilio Scharagorodsky à la photographie et Exequiel Cohen à la musique ( avec la collaboration de Franco ). Ceci explique en partie pourquoi VAMPIRE JUNCTION est de loin une des meilleures productions One Shot/Franco, avec une fabuleuse atmosphère visuelle et musicale. Durant les premières 50 minutes - que je qualifie de sommet dans l'art de Franco, le cinéma combine avec succès les langages de l'art et de la musique contemporaine. Le récit demeure en arrière plan. Au centre on retrouve le mélange surréaliste du western, des vampires débraillées aux allures de sorcières, des objets technologiques modernes ( téléphones cellulaires, ordinateurs, internet ) et du sexe. En avant plan, le flot de conscience de Joyce ( les références de Robert Monell à Joyce lors de ses analyses de Franco ont dans ce film leur meilleure et définitive confirmation ) assujetti à au sens du rythme de Franco, voire son organisation de l'espace/temps. Tout est assujetti au rythme, les objets dans le cadrage, le jeu des acteurs, la pluie qui frappe le parebrise de l'auto, les séquences chromatiques, le bruit des frappes de clavier, le mouvement lent de la caméra et évidemment la magnifique trame sonore bâtie sur l'élaboration électronique de fragments de musique ) religieux, pop, classique, métal ) et de bruitages. C'est le film ou Jess, le musicien, rejoint complètement Jess, le directeur. Et encore une fois, Lina Romay joue le rôle principal, conservant l'apparence qu'elle a dans ses entrevues. Pas de maquillage, aucun artifice, une femme normale de 46 ans au milieu d'une tempête onirique. J'ai toujours supporté les productions One Shot de Franco et les ai défendus dans beaucoup de forums électroniques, mais ce films est LE film de l'époque ONE SHOT/FRANCO, comme Lorna pour NESLE/FRANCO et VENUSIN FURS pour l'époque FRANCO/TOWERS. Vampire Junction est, en cette année 2001, ce que Succubus et Venus in Furs étaient en 1967 et 1970,c'est à dire un film expérimental complètement réussi avec succès. Francesco Cesari Je suis encore perplexe quelques jours après avoir écouté le film. Il me rappelle Vampire Blues, que je n'avait pas aimé, mais il est bien plus intéressant et réussi. L'histoire est simple: Lina Romay interprète une journaliste du paranormal qui enquête dans un village sur la légende du Père Flannigan. Le village aux quelques habitants tirés d'un western abrite des vampires qui tenteront de séduire la journaliste. Tout est dans les ambiances, les longues séquences sans dialogue, séquences de séduction sensuelles. La trame sonore est remarquable, envoûtante, comme le film, qui prend le temps d'illustrer un scénario prétexte très simple. Il y a la présence d'un jeune homme qui semble attardé mental, un personnage qui revient sans cesse dans les derniers films de Franco. J'ai l'impression que le film va se bonifier avec d'autres écoutes. Je garde toujours à l'esprit la citation de Tim Lucas qui disait que l'on ne peut comprendre un film de Franco avant de les avoir tous vus. Mario Giguère |
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HELTER SKELTER, 2000 |
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BROKEN DOLLS, 1999 |
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DR. WONG'S VIRTUAL HELL, 1999 |
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RED SILK, 1999 |
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VAMPIRE BLUES - Jess Franco, 1999 Une jeune américaine en vacances en Espagne est séduite par une vampire, mais une gitane, sorcière blanche, veut la détruire, la vampire, pas la jeune américaine ! Le scénario se réduit à une ligne et les trois femmes sont doublées en anglais par Lina Romay ! On a droit à de longs clips cochons tournés au ralenti avec des effets vidéos à rabais. Franco est obsédé par un tableau métallique qui semble présenter des lèvres qui s'ouvrent en changeant l'angle de vue, alors il sera présent tout le long du film. Apparitions brèves du gars tout nu qui chante mal, aperçu dans Marie Cookie. Je trouve Analía Ivars, la vampire " Irina Von Murnau " séduisante par moments, mais ses scènes s'étirent en longueur et finissent par lasser, comme tout le film. En prime, le vidéoclip du groupe qui interprète la chanson thème Vampire Blues, encore plus d'effets vidéo à cinq sous. Vraiment pas à conseiller. Mario Giguère
Ça
y est, je l'ai vu , le VAMPIRE BLUES, dans sa version "US"
de 67 minutes. J'ai ensuite comparé avec la version
européenne (90 minutes) et, comme je le pensais, je
préfère le montage de 67 minutes, plus ramassé,
plus "contrôlé". En bref, un 67 minutes quand même agréable pour un film assez rock'n'roll, expérimental, déconcertant. On ne peut plus parler ici de cinéma populaire, mais si JF en utilise les motifs. C'est trop pointu, trop radical. On en revient à Tim Lucas, encore et encore : "Impossible de voir un Franco sans les avoir tous vus au préalable". Howard Venon |
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LUST FOR FRANKENSTEIN - Jess Franco, Lina Romay, Michelle Bauer, 1998, Espagne La fille de Frankenstein revient à la maison paternelle et découvre la dernière création du docteur: Goddess ( Michelle Bauer), qui lui offre un pacte : "donne moi du sang, je te donnerai de l'extase ". Le ton est donné dans ce film tourné en vidéo, avec un budget qui a l'air mince, avec des ébats amoureux simulés et la même chanson servie pendant tout le film. La moitié du film se regarde comme un long vidéoclip, avec effets vidéo déjà vus. Les actrices principales ne sont plus dans la fleur de l'âge et les accents espagnols sont à couper au couteau. Co-produit ou financé par le magazine Draculina, qui offre les sempiternelles scream queens depuis vingt ans. Il y a quelques moments intéressants avec Michelle Bauer, mais ça reste destiné à un public que j'imagine très réduit. En prime petit reportage sur le tournage, l'équipe est plus grande que je ne le croyais ! Tender Flesh est plus intéressant. Mario Giguère
Ce
Franco "récent" m'a laissé fort perplexe.
D'une part, on retrouve dans cette série Z plusieurs
qualités indéniables... D'autre part, il y a des
passages à la limite (en fait, on franchit la limite !) de l'embarrassant. Pour l'heure, LUST FOR FRANKENSTEIN est à coup sûr un OVNI déconcertant, oeuvre baroque, "croche", sorte de petit canard boiteux qu'on aimera (ou non) pour ses qualités et ses défauts. Franco y est parfois lourd, avec des répliques à la limite de l'admissible. Les qualités, c'est certain, résident dans l'image, dans le cadrage. Pour le scénario, on repassera, même si le style "BD Elvifrance" peut parfois faire sourire. Il réussit aussi (gageure !) l'exploit d'utiliser Amber Newman (ce pantin inexpressif et silicôné) de façon intéressante. Oncle Vernon |
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MARI-COOKIE AND THE KILLER TARANTULA aka Eight legs to love you - Jesus Franco, 1998, États Unis D'après Linnea Quigley, Mari-Cookie est un personnage traditionnel populaire représenté souvent par une blonde aux seins généreux. Il y a donc Lina Romay, en perruque blondinette qui se fait interroger par le shérif de la place, Michelle Bauer, sur la disparition de jeunes hommes et femmes et sur la mystérieuse Killer Tarantula. Les numéros de cabarets s'accumulent, ainsi que les effets spéciaux à rabais dans un film érotique aux accents surréalistes et féministes de petit agrément. La version européenne a quelques plans rapprochés de l'anatomie de Lina et Amber Newman, mais pour miss Quigley, il faut regarder ses commentaires nus pour la voir en chair et en humour, elle est plutôt drôle Linnea. Le scénario n'est que prétexte à la nudité et la musique, musique fort agréable, je dois l'avouer, plus que dans le soporifique Lust for Frankenstein. Pour passionnés de Scream Queens ou Franco, pour le reste, une autre curiosité. Mario Giguère |
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TENDER FLESH, aka Boccacio di Cardinale, aka Carne Fresca - Jesus Franco Manera, 1998, Espagne / États Unis, 1h33 Une autre redite dans le sous genre " The most dangerous Game ". Une jeune fille se voit offrir de passer quelques temps sur une île, question de divertir quelques riches libidineux. Évidemment, ça sent le coup fourré. Lina Romay n'est plus très jeune. Quelques ajouts intéressant à l'intrigue connue: des haut parleurs sur l'île diffusent cris et applaudissements durant la chasse, une grande amazone qui a choisi de ne plus parler et de jouir à chaque journée que le bon dieu fait. Vite vu. Mario Giguère Générique. Gros plan sur les lunettes de soleil de Lina Romay, dans les verres desquels on voit maladroitement danser la nunuche Amber Newman. Elle danse mal, mais a de gros lolos et une "sweet pussy" et c'est tout ce qui compte, elle est donc engagée pour danser dans le club de Lina. Le soir venu, un couple de riches pervers (Monique Parent et Aldo Sambrell) la voient faire son numéro et décident de l'acheter pour l'amener sur leur île pour un week-end de plaisirs. Après des négociations serrées avec son petit ami qui porte unisourcil et chapeau de cowboy, Amber accepte et se retrouve au coeur d'un paradis pour les brutes. Franco revisite quelques thèmes qui lui sont chers pour cette magnifique incursion dans le monde du trouble érotique, qui se transformera avec quelques clins d'oeil en une métamorphose moderne de LA COMTESSE PERVERSE. Se bonifiant bien sûr avec les visionnements, l'oeuvre dont je traite aujourd'hui est de mémoire récente une des meilleures de Franco, avec des dialogues étudiés, peu de zooms et une technique irréprochable, et surtout des personnages bien définis, et fort amusants par-dessus le marché. Esclave de ses pulsions, Monique Parent est tout particulièrement troublée, la bouche constamment mi-close, le regard séducteur et séduit, prompte à lécher toute chair qui s'expose à sa jolie langue. Malgré ses 35 ans au moment du tournage, elle est drôlement sexy ! Amber Newman joue les beaux yeux, mais sa plastique douteuse n'impressionne guère. Ses talents d'actrice sont bien entendus limités, mais elle est très bien choisie dans l'optique actuelle; une cruche qui ne s'inquiète pas des événements étranges se déroulant autour d'elle et qui se déshabille au moindre prétexte. Franco a mis fin à une triple collaboration (elle apparaît aussi dans MARIE-COOKIE & LUST FOR FRANKENSTEIN) et on l'en remercie. On remarque aussi dans la distribution le barbu Alain Petit, à l'accent français à couper au couteau. Petit est collaborateur de Franco depuis fort longtemps, lui qui est apparu dans LADY PORNO en rocker communiste dont le succès est "La Vie est une Merde" et qui est l'heureux auteur des Manacoa Files, ultime ouvrage de référence sur l'oeuvre du petit Jésus. Il se ballade pendant tout le film avec un air détaché et sa coupe de vin en main, cuisinier nihiliste et bon vivant qui observe les perversions de ses amis l'oeil collé à sa caméra, reflet fictif renvoyant à Franco lui-même, qui a passé sa vie à mettre en image les travers de ses semblables... Aldo Sambrell, avec sa gueule impossible, personnifie le mari de Monique Parent, un "sleazebag" douteux à l'orientation sexuelle plus que floue, qui n'a pas la parole facile mais arbore par opposition une magnifique moustache. Il a eu une carrière discrète mais fort impressionnante, débutant en '63 pour ne faire presque exclusivement que de l'euro-western, et a tourné avec les plus grands : Leone (FOR A FISTFULL OF DOLLARS, '64); Lenzi (THREE SERGEANTS OF BENGAL, '64); Corbucci (NAVAJO JOE, '66); Sollima (FACE TO FACE, '67); Damiani (A BULLET FOR THE GENERAL, '67); Eugenio Martìn (BAD MAN'S RIVER, '72); Fulci (SILVER SADDLE, '7 ; et la liste continue à l'infini... Il a même adapté Frédéric Dard et réalisé, en '74, LA DYNAMITE EST BONNE À BOIRE ! Analìa Ivars compose un personnage fort intéressant, Furia, qui est née sur l'île sur laquelle se déroulent les événements et ne l'a jamais quitté. Elle est muette par choix, s'exprimant physiquement autant avec ses mains que sa langue. Curieuse actrice aussi que cette Ivars, qui a débuté sa carrière avec Franco dans REVENGE IN THE HOUSE OF USHER en '82, pour ne commettre que quelques infidélités (par exemple PANTHER SQUAD de Pierre Chevalier en '84) en une vingtaine d'années. Sa présence sur le plateau de TENDER FLESH est d'autant plus "pratique" qu'elle assume aussi le rôle de maquilleuse... La musique obsédante de Sexy Sadie vient mettre en musique une ambiance déjà épaissie par la somptuosité de l'île sur laquelle le film a été tourné, et la finale, grand-guignolesque, peut paraître expéditive, mais quand tout est dit, et Franco l'a appris depuis longtemps, il vaut mieux se taire. Orloff |
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KILLER BARBYS, 1996, Espagne Les Killer Barbies sont un groupe de punk rock tout mignon en tournée dans des boites de merde. Lors d'un trajet nocturne, au milieu des bois, leur van pourri leur fait faux bond. Heureusement, non loin de là se trouve le château d'Olga, ancienne chanteuse et actrice de cinéma. Seulement, Olga elle est plus toute fraîche, et on apprend qu'elle est même super vieille. Mais un mélange de sang et de sperme lui permet de regagner une apparence relativement jeune. Les cinq rockeurs sont donc bientôt prévus au menu de la dame. Pour donner un coup de main au secrétaire d'Olga, il y a un gros crade et ses deux nains qui se chargent du sale boulot. Passons les détails narratifs, de toute façon, on la connaît l'histoire. L'intérêt de ce film, extrêmement mal foutu, ce sont les quelques scènes ringues qui le parsèment: celle où les deux plus téméraires du groupe copulent comme des boeufs dans le van et ne remarque pas l'intrusion des nains ou la présence du gros crade qui se branle (mais nous on remarque que l'actrice n'a pas enlevé son string), celle du gros crade qui passe sous le rouleau compresseur, celle de la bouffe, et pour finir, celle du gros crade en train de taper sur la batterie qui se trouve dans le van en gueulant "rock'n roll ! rock'n roll !". Cette dernière étant certainement la plus poilante de ce film au look très Eurociné. Bref, une belle daube bien puante, super trashos, avec des acteurs très mauvais, mais des actrices fort baisables. Merci Abronsius pour cette perle. Kerozene Wow, il y a déjà trop longtemps, j'avais essayé de regarder Killer Barbys, en version originale, c'est à dire avec quelques parties en anglais mais majoritairement en espagnol, avec une image mauvaise et je n'avais pas continué au bout de 15-20 minutes. Je viens de regarder la belle version du dvd, version sous-titrée et j'ai une toute autre opinion du film. Ajoutez que le film est tourné en seulement deux semaines et j'ai encore plus d'admiration pour Franco. Le scénario était déjà écrit lorsque Franco a rencontré les Killer Barbys, un vrai groupe punk rock culte très versé sur les série B et très photogéniques. On adapte donc pour le groupe et hop, une fable certe classique, très inspiré d'Élisabeth Bathory, la comtesse qui se baignait dans le sang pour vivre éternellement. Ajoutez de bons acteurs, dont Santiago Segura, que l'on retrouvera plus tard dans Day of the Beast et Torrente, efficace, comme la comtesse et son majordome. Les décors sont pleins d'atmosphère, la photographie est recherchée, on a pas trop de zooms et on finit avec une pirouette digne de Jodorovsky. Franco s'attarde à répétition sur certains objets, beaux et évocateurs, mais il en rajoute trop et contrairement à d'autres films récents, il n'y a pas qu'une chanson qui ponctue le film. Il demeure que si vous n'aimez pas le mélange fantastique et musique punk rock, comme chez les deux Démons de Lamberto Bava, par exemple, ca peut vous faire décrocher, moi je m'accommode. Vivement la suite, KILLER BARBYS VS DRACULA, si Franco a retrouvé l'énergie qu'il a ici, je demande à voir ! Mario Giguère |
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CIUDAD BAJA aka La Punta de las viboras, 1994 |
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EL ABUELO, LA CONDESA Y ESCARLATA LA TRAVIESA aka Scarlet, 1992 |
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DON QUIJOTE DE ORSON WELLES aka Don Quixote, 1992 |
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À LA POURSUITE DE BARBARA, 1991 |
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BAHIA ESMERALDA aka Esmeralda Bay, 1989 |
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La CHUTE DES AIGLES aka FALL OF THE EAGLES, 1989 |
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DARK MISSION aka DARK MISSION : OPERACION COCAINAaka COLUMBIAN CONNECTION aka DARK MISSION: LES FLEURS DU MAL - Jess Franco, 1988, France/Espagne Derek Carpenter (Chris Mitchum), un agent de la CIA aux méthodes qui ne plaisent guère à son supérieur (Richard Harrison) - entendez par-là qu'il aime les femmes et l'alcool, est chargé de démanteler le réseau de drogue dirigé par le très vilain Montana (Christopher Lee), un ancien proche de Fidel Castro. Derek, l'espion le plus mou du monde, séduit d'abord la fille de Montana, une gentille naïve persuadée que son papa est un type bien, puis se prend des baffes par son contact local, à savoir Brigitte Lahaie dans un rôle totalement gratuit mais qui en même temps nous offre le meilleur moment du film lors de l'assaut final, munie de sa grosse pétoire. Franco signe pour Eurociné un film d'espionnage au casting quatre étoiles qui manque autant de moyen que d'ambition. Dommage, car quelques idées sont presque bonnes, comme les motivations anticapitalistes de Montana et son utilisation de la drogue comme arme contre les Américains (alors qu'il a envoyé sa fille faire ses études là-bas!) et une vague tentative de représenter les méfaits de la dope via la visite d'une triste clinique. Pour le reste, il nous faut nous farcir le regard de cocker dépressif et la démarche molle de Mitchum Junior sur de la musique latino ainsi qu'un nombre abusif d'images d'hélicoptères surarmés en provenance de bandes de l'armée française (suppose-je) puis insérées plus ou moins adroitement dans le film. Quant à Brigitte Lahaie, elle nous apparaît au mieux en bikini. Pas même un téton en vue. Un Franco en petite forme donc, et dont le style et le récit s'avèrent bien éloigner de ses préoccupations habituelles. Kerozene |
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FACELESS aka Les Prédateurs de la Nuit - Jess Franco, 1988 Un bien singulier projet que ce FACELESS... Un peu d'histoire (rapide) : En 1987, René Château, alors compagnon de l'actrice Brigitte Lahaie, se rend sur le tournage de la série B d'action DARK MISSION, réalisée par Franco pour le compte de la firme Eurociné. Château aime ce qu'il voit. Homme d'affaires muni d'un portefeuille considérable, il décide de produire un film " qui cassera la baraque ". Il va allouer un gros budget à Franco et assurer un premier rôle à Brigitte Lahaie. Ce sera un thriller, une sorte de remake de L'HORRIBLE DOCTEUR ORLOF croisé avec LES YEUX SANS VISAGE. Cette fois, un médecin tentera de redonner un visage " convenable " à sa sur gravement défigurée. Franco se retrouve donc avec un gros budget et une grande équipe, ce dont il a perdu l'habitude depuis les années 60 (voir entre autres JUSTINE, son film le plus cher). Le résultat est, à l'image du film, un compromis entre la vision de Franco et celle de René Château. Il n'a malheureusement pas concrétisé les ambitions de Château : ni Lahaie ni Franco n'ont relancé leur carrière avec FACELESS, un échec commercial. Certains fans de Franco sont très durs avec ce film. Je n'en ferai pas autant. Il s'agit d'un agréable thriller, même s'il est loin d'être l'uvre la plus personnelle du cinéaste espagnol. On y retrouve certains de ses thèmes, mais traités de manière plus conventionnelle, commerciale et superficielle. Il faut prendre FACELESS pour ce qu'il est avant tout : une commande, visant à divertir et non pas à poser un jalon d'auteur dans la carrière de Franco. Son défaut majeur est peut-être l'hésitation constante entre plusieurs registres : comédie (avec le directeur gay de l'agence de mannequins), polar d'action (scènes avec Chris Mitchum), film d'horreur gore, thriller érotique, etc. Cette hésitation stylistique crée parfois un certain malaise, car on ne sait plus trop où se situer. En plus, elle vient miner la cohérence de FACELESS. Difficile, après une scène de comédie et une séquence d'action, de replonger à nouveau dans un climat d'angoisse... Pour le reste, le film est rythmé, professionnellement réalisé, correctement interprété et doublé. On pourra cependant reprocher au compositeur Romano Musumarra l'incessante chanson d'euro-pop qui joue à plusieurs reprises dans le film, finissant par arracher une sorte de sourire incrédule au spectateur. Cette chansonnette nuit à la crédibilité du film, car elle joue à tout moment (même dans une discothèque), conférant un caractère un peu " ringard " à FACELESS. Sans égard à sa qualité (discutable), on notera seulement qu'un peu de variété n'aurait pas nui. Parmi les scènes " franquiennes ", on notera que la plus significative est le court moment qui réunit Howard Vernon, Lina Romay et Brigitte Lahaie. Vernon, semblant tout à coup parler au nom de Franco, parle de Lina comme de " sa plus belle réussite, et aussi la dernière ". On retrouve également les jeunes femmes prisonnières peu vêtues (qui rappellent les nombreux " Renfield " féminins peuplant l'uvre de Franco, entre autres dans LORNA L'EXORCISTE) et le couple de libertins meurtriers (EUGÉNIE, LES DÉMONS), ce dernier thème étant toutefois un peu en retrait. Pour apprécier FACELESS, il faut donc s'attendre à un thriller européen plaisant doté d'une belle distribution (Chris Mitchum, Lahaie, Vernon, Anton Diffring, etc.), mais sans plus... Howard Vernon |
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ESCLAVAS DEL CRIMEN aka Slave of Crime, 1987 |
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PHALO CREST aka FALO CREST, 1987 Jess Franco a touché à tout, c'est bien connu... Et ça se sent. Il a surtout touché à une multitude de petits culs et comme il dit, "il n'y a rien de plus merveilleux que le sexe". Dans PHALO CREST il met donc cette croyance en pratique et nous offre un porno absolument hilarant. Parodie de Falcon Crest à peine déguisée, ce film nous présente quelques couples friqués vivant à Phalo Crest, quelquepart en Espagne, un endroit où on fabrique un très bon vin. Nous découvrirons bien vite avec une hilarité non contenue quel est le secret de ce vin si savoureux. Je ne vous révèle pas le punch, même s'il est minime et inattendu, par pure mesquinerie. Je peux par contre vous révéler que les dialogues espagnols sont inutiles à la compréhension du récit, que l'on peut y voir Sado Sommers se faire pisser dans la gueule, que deux des zombies de VIRGIN AMONG THE LIVING DEAD font un caméo dans le rôle de deux violeurs qui éjaculent dans la gueule de Sado et qu'on peut même voir, au tout début, un gentil caniche qui participe aux festivités. Si vous ne croyez plus en rien, ce film ne vous aidera pas, mais au moins il vous déridera. Orloff |
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PHOLLASTIA - Jess Franco &/ou Lina Romay, 1987 Voila dans la lignée de PHALLOCREST ce film X ironisant sur DYNASTIE. C'est un peu moyen, car les actrices sont hideuses, il n'y a pas d'histoire (Joan Collins alias Romay qui vient foutre la merde), l'ambiance est très 80's, et Lina Romay a pas mal morflée physiquement entre temps! Vous la verrez juste faire des pipes en plus, ce qui est un peu maigre, vous en consentirez... Je ne sais pas trop quel est le degrés d'implication de Jess Franco dans ce projet de 1986, mais rien n'affiche son style... moyen moyen.... Franfran Au moins, quand Franco est tombé dans la porno sordide, on a tout de même pu se contenter en se disant qu'on reconnaissait tout de même sa "touche"... Le style télévisuel tordant de l'ouverture de PHALO CREST est imbattable, sans parler du petit caniche qui fait une entrée remarquée dans une scène X ! Je me marrerai toujours ! Dans PHOLLASTIA, que j'ai tout de même trouvé assez marrant, je retiens surtout la dernière phrase de Lina, qui clôt le film en version française. Le visage plein de sperme, elle se tourne vers la caméra et dit, avec son sourire craquant : "Dans ma famille, on fait du bon lait !". Orloff Manera |
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LAS CHICAS DEL TANGA, 1987 |
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EL LAGO DE LAS VIRGENES, 1987 |
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AMAZONS IN THE TEMPLE OF GOLD aka Les Amazones du Temple d'Or - Jess Franco & Alain Payet avec Analía Ivars, William Berger, Antonio Mayans, 1986, France, 86m Jess Franco frôle le navet avec celui-ci. Petit film de jungle mettant en vedette des amazones qui font du cheval seins nus en pleine brousse, il faut tout de suite prendre en considération, pour ne pas détruire la cassette, que c'est un film sans prétention. Les scènes ou l'héroïne - qui ressemble fort à Florence Guérin et qui passe tout le film, seins nus - parle aux animaux sont vraiment à grincer des dents et le climat général est plutôt pénible. L'effroyable musique synth pop omniprésente ne fait rien pour arranger les choses, et la performance de certains des acteurs vaut à elle seule toutes les tomates du monde. Bref, un film de creux de carrière, bien mauvais, comme seul Franco sait en tourner. Orloff |
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BRAGUETA HISTORIA, 1986 |
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LA CHICA DE LOS LABIOS ROJOS, 1986 |
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PA LAS NENAS, LECHE CALENTITA, 1986 |
Jess Franco sur imdb.com | mondo-erotico | jesus-franco.com
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