RAPE
& REVENGE et EURO SPY chez ARTUS |
Mise à jour le 19 mars 2010
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Le CORIACE aka L'Uomo dalla pelle dura aka Tough Guy aka Murder in the Ring aka The Boxer aka Ripped Off aka Counter Punch - Franco Prosperi, 1971, Italie, 1h26. Un boxeur métisse décide qu'il en a ras-le-bol de la Californie et de se faire exploiter par son avare d'entraîneur. Après une violente altercation avec celui-ci, il déménage en Arizona, où il décide de se refaire une carrière. Mais le monde de la boxe est pourri où que l'on soit, et après que le succès se soit pointé le bout du nez, son entraîneur lui demande de perdre délibérément un combat. Il refuse, et cet accès de fierté provoquera en ville une lente hécatombe, à laquelle il ne pourra rien changer. Ce qui se présente d'abord comme un drame sportif haletant sece transforme, après une demi-heure, en thriller policier. Rien de bien décevant ici; Prosperi peut être imaginatif et innovateur - pour l'époque - quand il sort de ses sordides productions "médiévales"... La trame sonore est prisonnière de son époque et c'est très bien comme ça; les chemises rétro et les grosses lunettes de soleil ajoutent un cachet de coquetterie à la mise en scène, et les véhicules utilisés dans les poursuites dégoulinent de formes '70... On a droit à quelques jolies filles et à un Tomas Milian en grande forme dans un caméo prolongé. Sa présence est une jouissance à elle seule et chacune de ses apparitions fait accélérer les battements de coeur du spectateur sensible. Le boxeur le qualifie de "mal lavé déguisé en hippie", et la scène où on le descend vaut à elle seule le prix de la location ! Un bon témoignage du talent italien de l'époque. Orloff |
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FLIC A ABATTRE aka IL COMMISSARIO VERRAZZANO aka Deadly Chase aka Farligt Uppdrag - Franco Prosperi avec Luc Merenda, Janet Agren, Patrizia Gori, Luciana Paluzzi, Cristea Avram, Italie, 1978, 1h33 Le jeu, les femmes et la justice : telles sont les trois passions du commissaire Verrazzano (Luc Merenda). Une très belle inconnue (Janet Agren) vient un jour le trouver à son bureau pour lui demander d'enquêter sur les circonstances mystérieuses de la mort de son frère. Verrazzano découvre rapidement une série de meurtres mafieux. Sa vie, comme celle de ses proches, se trouve bientôt menacée... Après 1977, le polar italien entame son inexorable déclin. Ce FLIC A ABATTRE ne vient hélas pas inverser cette tendance. Il s'agit là d'un bon vieux "véhicule", simple prétexte à mettre en valeur son interprète vedette : Luc Merenda. Notre bellâtre sait tout faire : séduire les jolies garces, rendre accro sa maîtresse (Luciana Paluzzi, moins appétissante qu'à l'époque de THUNDERBALL), arnaquer les arnaqueurs, faire rendre gorge aux truands, le tout dans une suave décontraction. Bon artisan, Franco Prosperi exécute a besogne avec savoir-faire mais sans grande imagination. On a droit à notre quota de poursuites automobiles, de fusillades et de scènes déshabillées. La photographie de Gabor Pogany (LE TRAIN DE LA MORT d'Aldo Lado) est presque trop "léchée" pour ce type de film. Bref, ce FLIC A ABATTRE est à réserver principalement aux fans du beau Luc. Du Merenda en veux-tu ? Du Merenda en voilà ! Stelvio |
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LAST HOUSE ON THE BEACH aka La Settima Donna aka The Seventh Wowan aka Terror aka La DERNIÈRE MAISON SUR LA PLAGE - Franco Prosperi avec Florinda Bolkan, Ray Lovelock, Sherry Buchanan, Flavio Andreini, 1978, Italie, 86m Trois hommes (dont Ray Lovelock (Let Sleeping Corpses Lie, Murder Rock et Almost Human) font un vol de banque extrêmement violent et s'enfuient. Leur voiture ayant des problèmes, ils trouvent refuge dans une villa près de la mer dans le but de la réparer et repartir ensuite. La villa n'a comme résidentes qu'une religieuse (Florinda Blokan (vu dans A Lizard in a Woman's Skin, Flavia The Heretic et Don't Torture a Duckling), une servante et 5 jeunes femmes à sa charge (dont Sherry Buchanan vu dans Zombie Holocaust et Star Crash II). Seront-elles sévèrement abusées par les criminels ? Ce film doit son existence au grand succès de THE LAST HOUSE ON THE LEFT et se range dans la catégorie des "Rape & Revenge" et dans la "Nunsploitation". Le produit final n'est pas sans intérêts puisque la réalisation est vraiment splendide et inventive. Il y a de nombreux ralentis et autres astuces de narrations très intéressante. Franco Prosperi est vraiment chevronné et possède beaucoup d'expériences sur ce plan. Le film est moins "campy" et "Sleazy" que des autres films de la même catégorie comme THE HOUSE ON THE EDGE OF THE PARK et NIGHT TRAIN MURDERS et se veut relativement plus sérieux et met l'accent sur le personnage de religieuse de Florinda Bolkan. À savoir... Au vue des viols et humiliations qu'elles subiront, combien de temps prendra t'elle pour renoncer à ses voeux en vue de se faire justice d'une manière sanglante ? Il est à noter que le film avait été banni en Allemagne de l'ouest (fait assez rare) en raison de quelques violences comme une femme qui est tuée par un fer à repasser en plein visage et une jeune femme se fera atrocement violée avec une canne. Les seuls défauts que je lui trouve est une montée dramatique plutôt lente (se qui amène quelques longueurs) et le fait que les interprètes n'en font pas assez à mon goût. Mais, il n'en demeure pas moins que le film est largement intéressant et mérite d'être vu par tous les fanatiques de LAST HOUSE ON THE LEFT. En bonus: La musique reste en mémoire et comporte la superbe voix d'Edda Dell'Orso (A Fistfull of Dollars, The Good, The Bad, and The Ugly, Once Upon A Time In The West et beaucoup de Giallo comme The Bird With The Crystal Plummage et Four Flies on the Grey Velvet). Black Knight Ca débute avec un vol de banque filmé à la hauteur de sol, ça étonne mais on comprendra plus tard pourquoi. En cavale, les trois complices ont des difficultés avec leur voiture et choisissent de s'installer dans une villa au bord de la mer. Ils y trouvent sept femmes en train de répéter une pièce de théâtre. Rapidement ça dégénère et les criminels vont faire subir les pires cruautés aux jeunes filles prises en otage. La Dernière Maison sur la Gauche de Wes Craven a été la source d'un sous-genre à la réputation sulfureuse, le bien nommé Rape and Revenge. Comme beaucoup de films italiens au sujet lourd, ça débute avec une magnifique ballade avec la voix angélique d'Ella Dell'Orso. La suite n'en est que plus cruelle avec une brute sauvage, un sadique et l'acteur Ray Lovelock dans un rôle plus sage, mais qui laisse ses comparses agir à leur guise. Les proies sont jeunes, belles et loin d'apprécier leur sort, mais il y a aussi Florinda Bolkan, leur professeur qui essaiera tout pour calmer les élans de sauvagerie et qui goûtera elle aussi à leur médecine. Grave erreur, comme dans la tradition du genre, la vengeance n'en sera que plus sauvage et cathartique. La réalisation est soignée et la plupart des violences se passent hors champ, dont un cruel et sadique viol au pieu. On ne sait guère ce qui peut se passer dans la tête des acteurs et de l'équipe qui se retrouve avec un tel film de commande, mais l'impact est fort. Les suppléments du DVD offrent un extra de plus de 50 minutes: Le Rape and Revenge italien par David Didelot, auteur récent d'un magnifique bouquin sur la défunte collection Gore, un diaporama d'affiches et photos. Versions française et italienne, sous titres français. Mario Giguère |
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WILD BEASTS aka Wild Beasts - Belve feroci aka Les Bêtes Féroces attaquent - Franco Prosperi avec Lorraine De Selle, John Aldrich, Ugo Bologna, 1984, Italie/Allemagne L'eau d'une grande ville d'Europe est polluée ou contaminée et les premières victimes en sont les animaux du zoo local qui perdent la tête. Attaques de rats, poursuite automobile par un guépard, invasion de l'aéroport par les éléphants, attaque d'ours polaire à l'école de danse, rien ne nous sera épargné. Heureusement le gardien vétérinaire du zoo la prend cool et ne panique pas pendant que les innocents se font dévorer... WILD BEASTS empile les situations grotesques, gores, dans un fouillis illogique, réalisé et monté un peu n'importe comment. Il n'est pas certain que tous les animaux aient été bien traités durant le tournage, mais les scènes gores sont visiblement truquées, maladroitement. Il est tout de même spectaculaire ou remarquable de voir les animaux en ville, les éléphants à l'aéroport ou le troupeau de vaches qui déferle dans les rues de ce qui semble être Frankfurt. Lorraine de Selle a un rôle mineur et discret de mère de famille monoparentale préoccupée par sa fille qui se fera attaquer par l'ours et ses petits amis humains. Faut dire que la fin pousse fort. Une curiosité dispensable. Mario Giguère |
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