1899 - 1964
Sam Newfield, c'est presque 300 réalisations, des gorilles, des monstres, des westerns, de la télévision, tout cela avec de petits budgets mais un enthousiasme qui fait souvent plaisir à voir, sans parler du Flying Serpent ! |
Mise à jour le 3 juin 2014
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The
BLACK RAVEN - Sam Newfield avec George Zucco, Wanda McKay, Charles
Middleton, Glen Stange, 1943, États Unis, 61m Jolie petite surprise que ce scénario qui garde notre intérêt, malgré le dvd de la compagnie Alpha à l'image sombre et au son quelconque. Une bonne petite série B nous ramenant des acteurs sympathiques, dont Glenn Strange (ABBOTT & COSTELLO MEET FRANKENSTEIN) en faire valoir comique. Les retournements sont nombreux et on maintient le suspense. Sam Newfield, 271 films en carrière, pilier de la série B américaine, livre toujours la marchandise et est un artisan sur lequel on peut compter, ce qui est un compliment plus rare qu'on ne le pense. Mario Giguère |
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DEAD MEN WALK aka Créature du Diable - Sam Newfield avec george Zucco, Mary Carlisle et Nedrick young, 1943, États Unis, 64m Le docteur Lloyd Clayton peut enfin respirer, son frère malicieux et dangereux, qui étudiait les sciences occultes est mort. Mais quelques jours après sa mort, le cadavre revient à la vie, cause des morts un peu partout et blâme son frère pour expliquer sa mort mystérieuse. Lloyd doit maintenant affronter une dernière fois son frère qui cette fois, est devenu un vampire d'une force incroyable, ce qui change de beaucoup la donne. Petite critique rapide pour un film sans grande prétention avec Newfield et son acteur George Zucco. Je dois dire que je n'ai pas détesté ce film mais qu'il faut l'avouer, il a peu de choses à offrir. L'idée de base du film est intéressante et George Zucco est en forme et se veut parfaitement convaincant en tant que bon et en méchant. L'approche par contre est sans saveur, le rythme déficient et les excès mélodramatiques sont parfois somnifériques. Une chose par contre qu'on l'on peut applaudir sur la réalisation est le beau travail d'atmosphère, très instable dans les moments avec le vampire ainsi qu'un très bon climax fait en grande avec un énorme incendie. Un peu trop statique pour être vraiment bon mais quand même, on peut en tirer du bon. Abba |
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GHOST PATROL - Sam Newfield avec Tim McCoy, Claudia Dell, 1936, États Unis, 60m Une bande de malfrats fait tomber des cargos postaux aériens avec l'aide dune machine diabolique, récupérant les argents et bons du trésor, se moquant des morts collatéraux. Les G men sont sur laffaire avec en selle Tim Caverly (Tim McCoy), grand gaillard et son complice Henry. Ils vont ainsi sinfiltrer dans le gang, et par loccasion rencontrer la fille (Claudia Dell) dun inventeur qui a disparut. Comme de raison les brigands ont kidnappé linventeur, le professeur Brent et son appareil qui arrête à distance les moteurs. Opérant dans un village fantôme, fringués comme des cowboys, ils ne feront pas le poids devant notre duo déterminé. Une petite série B de routine pour le réalisateur de studio avec en vedette un grand bonhomme aux allures de John Wayne, très connu pour ses westerns. On apprécie beaucoup plus la charmante fille du professeur, belle et candide, trop peu présente malheureusement. Rien de bien original, cette idée de rayon au radium qui arrête les véhicules est un standard des serials déjà vus. Pas de cascades spectaculaires non plus, bref de la routine banale emballée correctement sans plus. Anecdote intéressante, la jolie Claudia Dell a été le modèle pour le logo original de la Columbia. Mario Giguère |
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The MAD MONSTER - Sam Newfield avec George Zucco, Glenn Strange, Anne Nagel, 1942, États Unis, 77m Le docteur Lorenzo Cameron (George Zucco) est frustré d'avoir vu ses théories ridiculisées par ses compères. Pour prouver que l'instinct animal est toujours présent chez l'homme et peut être remonté à la surface, il inocule du sang de loup à son homme à tout faire. Celui-ci (Glenn Strange) se transforme alors en loup-garou, tuant enfant et adulte lors de ses épisodes de lycanthropie nocturne. Cameron se servira de lui pour tuer ses adversaires scientifiques. Sa fille contacte son copain journaliste qui arrive et pose trop de questions... Sam Newfield est un artisan prolifique qui a réalisé beaucoup de films de genre, du western à l'horreur, passant à la télévision en fin de carrière. Rien de bien mémorable ici, la prémisse sentant le réchauffé déjà en 1942. George Zucco m'a toujours paru un ersatz de Bela Lugosi, moins la saveur de l'accent de l'interprète de Dracula. Plus intéressante, la prestation de Glenn Strange, qui se retrouvera plus tard dans la peau de Frankenstein, un homme au physique imposant, qui a ici un rôle de simplet assez primaire. Les transformations sont nombreuses mais pas très spectaculaires de nos jours. On préfèrera revoir THE WOLFMAN, son inspiration, mais on est content d'avoir rencontré ce cousin peu connu. Il est surprenant de voir le scénariste Nigel Kneale reprendre l'idée de base pour en faire plus tard un magnifique épisode de la télésérie BEASTS en 1976. Mario Giguère |
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The MONSTER MAKER - Sam Newfield, 1944, États Unis Lors d'un concert, le docteur Markoff ( J. Carrol Naish ) n'a de yeux que pour la fille du pianiste qui ressemble comme deux gouttes d'eau à sa défunte épouse. Expert en acromégalie, une maladie véridique qui difforme les extrémités du corps ( maladie dont souffrait l'acteur Rondo Hutton, souvent employé dans les séries B de l'époque ), le docteur inocule la maladie au pianiste pour le forcer à lui donner sa fille comme épouse. Scénario classique ou un scientifique travaille sur les glandes, avec un gorille dans le laboratoire et quelques scènes d'hypnotisme, le film se distingue par son approche qui exploite une maladie réelle. Mais tout cela est approché de manière très conventionnelle et finalement, au-delà du choc de la détérioration rapide du pianiste, on a affaire à une petite série B, bien roulée, mais pas géniale. À noter dans le rôle du serviteur de Markoff, l'acteur Glenn Strange, qui incarne la créature de Frankenstein dans plusieurs films de la Universal. Mario Giguère |
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The TERROR OF TINY TOWN - Sam Newfield, 1938, États Unis THE TERROR OF TINY TOWN a tout du western classique: une ville poussiéreuse, un gentil cow-boy aux habits blancs, un méchant cow-boy aux habits sombres et son gang de crapules, une prétendante prise entre deux feux, un saloon avec ses prostituées et sa matrone chanteuse de cabaret, un peu d'action et beaucoup de romance... Bref, le contenu classique du western américain de l'époque. Sauf que le père Newfield n'utilise que des nains pour interpréter ses personnages, ce qui donne lieu à des séquences proprement surréalistes puisque les décors du film ne sont évidemment pas adaptés du tout à leur petite taille! En revanche, et heureusement, les chevaux le sont. Il est donc impossible de ne pas rire à la vision d'une naine pointant avec peine un revolver aussi grand que son bras sur un truand ou encore lorsque les cow-boys au faciès durs et déterminés traversent l'entrée du saloon en passant sous la porte! Le sentiment que l'on éprouve devant un pareil spectacle oscille entre un étrange étonnement - voire de la fascination - et une certaine gêne, car le film est ce qu'il est, c'est à dire une exploitation du handicape des ces petites gens qui frise l'indécence. Il n'empèche que cette pelloche est une curiosité qu'il faut avoir vu au moins une fois. Newfield, toujours prompt à innover, signe à la même époque HARLEM ON THE PRAIRIE, un western au casting 100% noir. Kerozene An ben c'est le fun ! Et c'est traité sérieusement la plupart du temps. Il y a bien ici et là quelques gags propres à la petitesse des acteurs, comme le fait de devoir être deux pour jouer de la contrebasse ou ce serveur qui avalent d'un trait son énorme verre de bière, sinon, le scénario n'a probablement pas été écrit en fonction des acteurs, qui par ailleurs, font partie d'une troupe spécialisée:Jed Buell's Midgets. C'est donc curieux, ouais les portes de saloon sont pas mal hautes, mais ce n'est pas condescendant. Comme la majorité des films de cette époque, c'est ponctué de chansons simplettes au refrain facile et il y a au moins le héros qui est de toute évidence doublé pour chanter la sienne ! Mario Giguère |
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WHITE PONGO - Sam Newfield, 1945, États Unis Une expédition part pour le coeur de l'Afrique à la recherche d'un gorille blanc, présumé chaînon manquant entre le singe et l'homme. Capturé très jeune par une expédition précédente, il a subi des tests d'intelligence qui le placent au-dessus du singe commun, mais à l'âge de cinq ans il s'est enfui. La nouvelle expédition a un guide quia des arrières pensées et la fille du professeur crée de toutes pièce un triangle amoureux en pleine jungle. Tous ces pisteurs sont incapables de voir le grand gorille blanc qui les suit à la trace, émerveillé par la femme blonde ! Sam Newfield a réalisé 269 films de 1926 à 1959. C'est donc dire la rapidité avec laquelle il met en boîte des histoires somme toutes classiques, courtes, mais dans lesquelles on ne s'ennuie généralement pas trop. Si le film est rempli de stock shots de jungle, l'intrigue de base est suffisamment pimentée à tel point que le fil de l'histoire semble oublier le White Pongo par moments ! Un petit divertissement pas désagréable du tout avec une blonde qui amène ses plus belles toilettes pour séduire dans la jungle. Ahhh l'humanité ne changera jamais ! Mario Giguère |
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