FRANKIE ET JOHNNY - Frederick de Cordova, 1966, États Unis Johnny (Elvis Presley) est un joueur invétéré, mais perd tout le temps. Il est avec Frankie, une belle blonde (Donna Douglas), mais un jour une bohémienne en bois lui prédit qu'il aura de la chance au jeu grâce à une femme rousse. Il va donc chercher le matos autour de lui, et dès lors à tous les coups il gagne! A part que... la meuf, c'est la favorite du patron! Quiproquos, boutades, et petites phrases rigolotes bien senties font de cette comédie naïve un agréable moment à passer haute en couleur, et puis, si vous aimez Elvis, il cale deux ou trois chansons "killers" d'autant que ça se passe à la Nouvelle Orléans début de siècle. Par ailleurs son jeu d'acteur très "jemenfoutiste" et emprunté donne un charme également. J'aime bien. Franfran
	JAILHOUSE ROCK - Richard Thorpe, Etats-Unis, 1957, États Unis  Pour avoir tué un homme dans un bar en lui collant un pain dans la gueule, Elvis se retrouve en taule... Il fait la connaissance d'un chanteur de hillbilly qui lui taille le chemin afin d'exercer ses propres talents de chanteur de ritournelles chiatiques. Sorti de taule, Elvis met tout en oeuvre pour devenir célèbre en boostant ses ballades, en les faisant plus rocker. Il finira à la téloche et au ciné... Bof bof, le plus connu des films d'Elvis se révèle plus chiant que prévu... Incroyablement long, que viennent juste relever un ou deux rock, et la fameuse scène avec les danseurs sur "jailhouse rock"... Mieux vaut les autres, même si ce n'est pas le pire. Franfran
	KING CREOLE - Michael Curtiz - 1958, États Unis Elvis fait des études pour faire plaisir à son vieux père cardiaque, mais il est vraiment pas très bon et c'est sa dernière chance d'être admis à l'examen. En plus, c'est plutôt le genre castagneur, mais comme il a besoin de fric, il chante dans un bar merdique où il tombe amoureux de la nana du patron. Il aura divers problèmes avec la pègre locale, tout ceci entre deux bons rock comme on les aime. Peut-être le film le plus connu d'Elvis avec jaihouse rock, il lui est toutefois supérieur tout en abordant les même thèmes : le bad boys au grand coeur, les pourris avides de blé et les bonnes chansons. Allez, un bon Elvis c'est comme regarder un Disney, mais pour les grands! Franfran
	LOVING YOU - Hal Kanter - 1957, États Unis Dans le Sud des USA, un jeune homme particulièrement doué pour le wack'n'woll s'intègre peu à peu dans un band hillbilly/western de village, pour peu à peu connaître la gloire grâce à sa manager très douée pour la publicité et les coups d'éclat. Avec... Elvis Presley qui joue le rôle de Deke Rivers (comme ça vous saurez d'où vient le pseudo du yéyé français), et beaucoup de chansons ici, dont quelques rock classiques bien jouissifs. Mention spéciale à la scène du bistrot (avant la baston) ou Elvis calme tout le monde, moi compris avec des p'tits pas d'danse que "c'est plus d'nos jours qu'on aurait les couilles de faire ça"! Pour les nostalgiques du rock, le meilleur Presley, et son premier. Franfran
	RUSTABOUTS - John Rich - 1964, États Unis   Elvis, chanteur dans un club décide de se barrer en moto après une bagarre. Il se fera renverser par un type assez bourru et sa petite famille parce qu'il était en train de brancher la fille assise à l'arrière! Le vieux gars concède après coup à le ramener chez eux, en fait dans un cirque puisque ce sont des forains. Le cirque en question est complètement à la ramasse, mais il découvre que Elvis, bon chanteur qu'il est, peut ramener du monde et peut-être sauver l'affaire des créanciers. Alors que ça marche assez fort, la vieille rengaine entre le vieux et Elvis conduira ce dernier à accepter la proposition d'un magnat du cirque et se tirer... mais pour peu de temps, car Elvis a craqué sur la minette du début entre temps! Bon Elvis' movie, malgré quelques lenteurs, en tout cas, si ce genre se mesure à la qualité des chansons interprétées, celui-ci arrive en bonne place! Car ça se jauge surtout comme ça les films du King! Franfran
	VIVA LAS VEGAS - George Sydney, 1964, Etats-Unis  Dans ce film, notre bon vieil Elvis des familles, l'air balourd et emprunté comme un ours de cirque à qui on demanderait de faire l'acteur, "incarne" un coureur automobile, qui n'a pas de moteur! Ha le con me direz vous! Ben oui, mais il fallait bien tenir 1h20 avant la course finale en ayant quelque chose à raconter! Alors, tout en cherchant du fric pour payer son moteur, il va tomber amoureux au passage de la belle blonde du coin... Qu'il ne va pas arrêter d'emmerder pour qu'enfin elle lui roule une pelle! Mis à part l'histoire idiote truffée des éternels petits gags bien pensant de ce genre de film, nous les rockers, on est là pour avoir du son! Et, le peu qu'il y a vaut le détour! Les titres d'Elvis sont bons, il danse toujours bien malgré les années supplémentaires, et à noter le clou du film, au night club avec un groupe black de doowop fantastique ("the climb" par the forte four)... C'est bon j'ai ma claque, merci M. Elvis! Franfran

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