De Reptilicus au Dogme en passant par les comédies de Lasse Spang Olsen, le Danemark est remplit de films à voir et savourer.
Mise à jour le 8 octobre 2020
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ADAM'S APPLES - Anders Thomas Jensen, 2005, Danemark Adam, néo-nazi devant effectuer des travaux d'intérêt généraux, part séjourner quelques temps dans une petite église campagnarde tenue pas Ivan, un prêtre un peu déglingué entouré de Gunnar, un ex violeur alcoolique, et Khalid, un ex criminel musulman. Devant l'église se dresse la fierté d'Ivan, à savoir un superbe pommier généreusement chargé en fruits. Suite à un entretien quelque peu absurde, Adam se fixe comme objectif de faire un gâteau aux pommes et de surveiller l'arbre en attendant que celles-ci soient mûres. Au fil du temps, il constate que rien ne tourne rond dans cette église: Gunnar picole comme un trou, Khalid braque des stations services et Ivan, aveuglé par sa foi en l'homme, agit comme si tout allait mieux dans le meilleur des mondes. A tel point que quand Adam lui explose le portrait à mains nues, cela ne semble nullement le déranger. La question se pose alors: d'où Ivan tient-il cette force - ou cette stupidité, c'est selon. Est-il réellement fou ou est-il touché par la grâce divine? Cette incroyable fable socio-dramatique parvient brillamment à nous faire nous poser des questions sur les fondements même de la religion, à nous questionner à propos de nos croyances ou non-croyances par l'intermédiaire d'un scénario aussi malin qu'absurde, aussi drôle que passionnant alignant avec un équilibre irréprochable tragédie et humour (voire pour cela l'inoubliable arrivée du gang de skinheads). Le film frôle régulièrement les frontières du fantastique, notamment lors d'un violent orage éclatant après l'une des scènes clés du film et qui suggère ainsi une intervention divine exprimant forcément le mécontentement du Tout Puissant - à moins qu'il ne s'agisse que d'un hasard providentiel, à chacun d'y voir ce qui lui convient. Jensen, entouré d'excellents comédiens, soigne sa mise en scène, use d'un cinémascope magnifiant à la perfection la campagne danoise et sa petite église au cachet imparable et parvient sans cesse à surprendre le spectateur qui termine le film avec la bouche entrouverte par la stupeur et l'esprit chargé de questions existentielles. Fascinant. Kerozene Site officiel: www.adamsaebler.dk |
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BLEED WITH ME aka ROVDRIFT - Emil Ishii, 2009, Danemark A la suite d'une autre journée à oublier, Laura manque le dernier bus et a le malheur de prendre un taxi....mauvaise décision... Je suis toujours un peu sceptique lorsque je fais l'achat de films d'horreur indépendants et a petit budget, car c'est souvent l'occasion de découvrir des cinéastes à suivre ou carrément des films merdiques... étant donné l'origine Danoise de cette péloche, j'ai tenté ma chance et je dois dire que c'est un uppercut... Huis clos étouffant (on passe près de la moitie du métrage dans le taxi), on y suit le parcours macabre d'un chauffeur de taxi psychopathe et de sa cliente (attachée au siège avec de la broche), qui, définitivement, ne pouvais plus mal tomber...l'interprétation de Kim Sonderholm (le chauffeur) fait immédiatement penser à Micheal Rooker dans HENRY ,il transporte son faciès inexpressif tout au long de scènes glauques et souvent extrêmes mais avec un aplomb et une justesse de jeux (pas de cabotinage dans son cas) belle a voir... Je ne peux que recommander cette solide offrande aux amateurs de serial killer et d'ambiance noire et pessimiste... à écouter seul ou avec une copine qui prends les choix cinématographiques de son conjoint avec un grain de sel... Pierre Beaulieu |
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DOGVILLE - Lars von Trier avec Nicole Kidman, James Caan, Harriet Andersson, Lauren Bacall, Jean-Marc Barr, Paul Bettany, Blair Brown, Patricia Clarkson, Jeremy Davies, Ben Gazzara, Philip Baker Hall, Udo Kier, Chloë Sevigny , 2003 - Danemark / Suède / France, 2h15 Une dame égarée et affamée aux beaux atours du nom de Grace (Nicole Kidman) réussit au début de la nuit à voler l'os d'un chien dont les aboiements inusités changeront d'abord la vie du très grand philosophe en herbe rêvassant sur "le blanc d'la vieille" (ou quelle chose du genre) et celle bien sûr de la charmante petite communauté des années '30 pourvue d'une galerie de personnages touchants tel un aveugle. Après un partage de crainte et d'amour, Grace est abusée, violée et j'en passe avant de "simplement" elle aussi, changer d'idées. Sans sang, sans nichons, sans décors, seulement qu'un chien: l'homme. Avec ses yeux, ses pensées, son "coeur" et ses foutues virgules dont celle de style théatral étourdissante au début avec cette caméra à l'épaule malheureusement vite oublier puisqu'on est paralysé dans un inconnu connu. Clair et bref; un beau-gros Janette Bertrand au chocolat {compliment québécois pour un thriller dramatique} du réalisateur de Dancing in the Dark, Lars von Trier, qui, ma foi, si j'osais faire mon chien un brin, semblerait avoir abandonné la musique pour l'écriture. Les interprètes ? Plein d'acteurs qui me sont inconnus accomplissant à merveille l'ambiance désirée qui est celle de l'accueil d'étrangers et surtout d'étrangères. Dogville. L'autre visage plus connu pour les américanisés est James Caan efficient aussi avec seulement ses 5 minutes max. très attendues. À revoir nu. Deadmonton |
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FESTEN aka The Celebration - Thomas Vinterberg, 1998, Danemark Un vieux bourgeois fête ses soixante ans et invite toute sa famille pour célébrer dans son hôtel. La nourriture est savoureuse, les vins excellents et les tensions entre les frères et soeurs semblent s'éteindre. Mais un drame plane sur la famille : la fille du fêté s'est récemment suicidée et il se pourrait bien que le père de celle-ci en soit responsable. C'est, du moins, ce que son fils croit et il a bien l'intention de se servir de l'occasion pour dévoiler les vieux secrets de famille. Premier film du Dogme 95 qui suit à la lettre les règles établies par les deux créateurs : pas d'éclairage artificiel, pas d'acteurs professionnels, pas d'action superflue et j'en passe. Nous trouvons-nous face à une oeuvre chiante de prétention ? Bien au contraire, les restrictions techniques permettent de se concentrer sur le récit et sur le développement des personnages. Tout se passe dans un contexte réaliste et le réalisateur réussit à ne jamais tomber dans le mélodrame hollywoodien. On rit, on pleure et on est choqué par le destin tragique de cette famille qui ont bien l'intention de se venger des horreurs que leur père leur a fait subir. Les comédiens sont tous excellents et n'en mettent jamais trop, même dans des scènes très demandantes. À la fin du visionnement, on se retrouve tout ébranlé par cette horrible histoire d'inceste. Mais malgré que ce film soit très bon et que le deuxième Dogme, LES IDIOTS de Von Trier, il reste assez dommage de constater que la majorité des oeuvres produites dans ce genre sont d'un ennui aberrant. On en vient à demander l'utilité réelle de ce Dogme qui veut, au bout du compte, uniquement contester le cinéma avec des contraintes qui existent depuis toujours. Oncle Freak |
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GIFT
aka VENOM - Knud Leif Thomsen, 1966, Danemark Quarante ans plus tard, GIFT paraît forcément bien innocent, même en regard des nudies qui déferlaient déjà sur les écrans depuis dix ans. Dans GIFT, on ne peut voir qu'une paire de seins dévoilée furtivement. Reste ces fameux " X " recouvrant l'écran qui provoquent forcément quelques rires. Mais le discours et la mise en forme sont fascinants, la démonstration du Mal tentant de corrompre le Bien de l'intérieur est réellement captivante, surtout en regard du contexte sociale de l'époque. Mais le plaisir avouable que l'on ressent en regardant le film est bel et bien celui de savoir que les " outils " utilisés pour dénoncer un cinéma déviant se sont retournés contre lui. Et ça, ça n'a pas de prix. Kerozene |
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The GOOD COP aka Den Gode strømer - Lasse Spang Olsen, 2004, Danemark Jen est policier. Ses potes sont tous mal barrés et préparent un vol de ghetto blasters mais tout foire et ils ne savent plus ce qu'ils ont volé. Jens va essayer de réparer les pots, effacer les fichiers de police incriminant, mais la somme des complications augmente au quart de seconde. Entre les noirs, les Chinois, les Russes qui le poursuivent pour récupérer leur butin et les mensonges de plus en plus gros qu'il fait à son patron et son équipe, Jens réussira-t-il à tirer son épingle du jeu ? Du réalisateur de IN CHINA THEY EAT DOGS 1 et 2, une réalisation à l'emporte pièce par un ancien cascadeur qui ne jure que par l'action. Quitte à oublier la logique et étaler une histoire un peu convenue. La galerie de personnages grotesques est très typée, de la blonde enceinte à Muller qui ramène un bras de bronze au lieu d'une "crow bar" en passant par le camion rempli d'immigrés clandestins, on accumule le quota de comédie et d'action recherchée. Dans un final qui jette la logique à l'eau, on a droit au grand bal de cascades attendu et on sort de la projection avec le sourire. Vive le Danemark. Mario Giguère |
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L'ILE AUX SORCIERS aka De fortabte sjæles - Nikolaj Arcel, 2007, Danemark/Suède/Allemagne Lulu, une ado un brin râleuse fascinée par la magie et le paranormal, emménage malgré elle dans une maison d'un petit village sur les côtes danoises. Sa maman ayant décidé de fuir la capitale pour cause de mariage raté, elle et Sylvester, son petit frère, ont été obligé de suivre. D'abord désespérée par la morne animation de la localité, sa vie va très vite prendre un tournant radical après qu'elle ait joué à la planche ouija et ramené l'esprit d'un membre de la Loge du Combat Contre les Forces du Mal qui, sous la forme d'une boule lumineuse, surgit de son placard pour prendre possession de Sylvester. Hermann - car c'est son nom - agit d'abord un peu comme Christian Clavier découvrant le monde moderne dans "Les Visiteurs", puis se montre un peu gêné de la situation dont il n'est finalement pas maître. Heureusement pour lui, il trouve en Lulu une sauveuse providentielle à même de le libérer lui et des centaines d'autres âmes contenues dans des fioles entreposées dans l'antre d'un nécromancien centenaire caché sur l'Ile du Moine située à quelques kilomètres au large du village. Or ce serviteur du Mal est justement sur le point de rassembler les pages d'un grimoire magique qui lui permettra de dominer le monde... Lulu, son voisin peureux, Hermann et un chasseur de fantômes désillusionné, vont alors tout mettre en uvre pour le sauver, le monde. Ce film d'aventure familial produit par Zentropa ("Antichrist") a la particularité d'être le plus gros film à effets spéciaux jamais produit au Danemark au moment de sa sortie. La trame exploite des recettes qui ont fait leurs preuves en empruntant un peu à "The Goonies" pour le côté aventure d'ados et un peu à "Harry Potter" pour le côté magie, et les enfants y trouveront certainement leur compte. Ils frissonneront lors de la visite de l'île habitée par un épouvantail vivant et le nécromancien, lui-même secondé par une Créature de l'ombre, sorte de brume humanoïde brunâtre volante qui disparaît lorsque s'éteignent les sources lumineuses. Ils rigoleront sans doute aussi lorsque les âmes prisonnières possèderont les habitants de la région, provoquant alors des scènes vaguement comiques (l'âme d'un homme du début XIXe se plaint de l'augmentation ahurissante du prix du saucisson...). En revanche, les adultes risquent fort de trouver le temps long... On se rattrape en constatant le bel effort fait au niveau de la photo bénéficiant d'un cinémascope soigné. Kerozene |
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The NEON DEMON - Nicolas Winding Refn avec Elle Fanning, Karl Glusman, Jena Malone, Bella Heathcote, Christina Hendricks et Keanu Reeves, 2016, Danemark, 117m Jesse est une belle jeune fille qui compte bien percer à Los Angeles en tant que mannequin. Rapidement, elle monte les rangs de par sa beauté naturelle et sa naïveté. Une photographe et deux mannequins décide de l'amener dans leur cercle, mais rapidement Jesse se rend compte que les trois jeunes femmes veulent profiter davantage d'elle que d'être son amie. Mais leur obsession pour Jesse prend une tournure de plus en plus inquiétante. Je pense qu'on peut tout à fait trouver plein de défauts pour ce film, peut-être que c'est trop lent, trop contemplatif, trop prétentieux etc. Une chose est certaine par contre, niveau esthétique et montage sonore, THE NEON DEMON est tout simplement un tour de force. À mon avis, NEON DEMON est à voir pour tout ce qu'il fait d'inhabituel, pour son rythme lent, pour son côté contemplatif et oui, par sa prétention de faire un film à l'esthétique aussi effrayante et belle que son personnage principal. Les scènes souvent s'allongent, parfois tombent carrément dans du David Lynch et le mixe sonore avec toute cette étrangeté en fait quelque chose d'assez unique. J'avoue que le film m'a un peu perdu durant son milieu et à mon sens, c'est le genre de métrage qui se mérite un deuxième visionnement pour ne manquer aucun détail. Par contre, j'ai bien aimé le dernier 20 minutes du film, qui change quand même le ton général du métrage. Peut-être que vous trouverez que ça manque de substance ou que ce n'est que du style, mais personnellement, j'adore ce genre de projet. Abba |
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OLD MEN IN NEW CARS : IN CHINA THEY EAT DOGS 2, aka Gamle Maend i Nye Biler, aka I Kina Spiser de Hunde 2, Lasse Spang Olsen, 2002, Danemark, 1h35 Harald est dans la merde. Il sort à peine de prison que déjà une bande de skinheads à qui il doit du fric vient lui collecter trois millions. Son père adoptif, atteint d'une cirrhose du foie, lui fait part de ses dernières volontés : voir au moins une fois son fils abandonné plusieurs années plus tôt. Seul problème : ce fils est enfermé dans une prison à haute sécurité, car il s'avère incapable de rencontrer une femme sans la tuer ensuite. Harald parvient tant bien que mal à libérer le maniaque, mais une fois la famille réunie au grand complet, il reste toujours les skinheads pas contents à rembourser et le foie du papa qui se barre en couilles. Cette "suite" est en fait un "prequel" à IN CHINA THEY EAT DOGS. Je n'ai pas vu ce dernier mais le 2 est complètement insensé ! Olsen dispose d'une ingéniosité et d'un budget tels que l'action n'arrête jamais, et l'humour d'un noir profond qui parsème le film fait grincer des dents. Kim Bodnia (BLEEDER) est purement génial en Harald, brute épaisse et impulsive qui ne digère pas la contradiction et qui ne contrôle pas ses poings. Tous les personnages sont louches mais hilarants, du misogyne homicide (Torkel Petersson, JALLA! JALLA!) au concierge défouloir (Brian Patterson) sans oublier la jolie "love interest" Iben Hjejle (HIGH FIDELITY, MIFUNE). Mélangez des psychopathes, des cuisiniers soumis, un chien volant, quelques poursuites automobiles démentes, un joueur de football électrocuté et une blonde increvable, agitez, et vous obtiendrez un cocktail danois explosif que vous n'oublierez pas de sitôt. Orloff |
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POSSESSED
aka BESAT - Anders Ronnow-Klarlund, avec Ole Lemmeke, Kirsti Eline
Torhaug, Udo Kier, Ole Ernst, Niels Anders Thorn, Jesper Langberg,
Danemark/Norvège, 1999, 1h39 Réalisé en 1999, ce film danois est placé sous le signe de cette foutue époque marquée par les virus et la peur d'autrui. La première moitié de la bande, très réussie, se distingue par son atmosphère glauque et paranoïaque. On croit voir en cette Copenhague humide et poisseuse une caractérisation de l'enfer sur terre ? Il y a encore pire, à Bucarest, où les deux scientifiques danois atterrissent pour mener l'enquête. Une investigation au cours de laquelle ils vont étaler leurs divergences. Autour de cette interrogation : jusqu'où peut-on aller pour éviter la propagation d'une épidémie ? Lorsque l'action revient au Danemark, le film perd beaucoup en tension et l'intérêt se relâche quelque peu, faute aussi à des personnages peu charismatiques. Les apparitions d'Udo Kier, en savant imprécateur, le relancent fort heureusement avec régularité et le film se suit malgré tout jusqu'au bout. Stelvio |
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PUSHER - Nicolas Winding Refn, 1996, Danemark Trois histoires de destins tordus, sans liens apparents l'une de l'autre, mais qui, au final, nous présentent un portrait dur et impitoyable du milieu de la drogue au Danemark. Refn nous fait partager le quotidien des dealers bas de gamme ,une entreprise qui n'est vraiment pas de tout repos...ça joue des bras et ca cogne fort...un portrait qu'il trace avec justesse et avec une caméra a l'épaule qui virevolte dans tout les sens, sans jamais que ce ne soit dérangeant cependant. Tourné sur une période de presque 10 ans, cette trilogie nous permet de découvrir toute une gamme de comédiens de talent avec des looks incroyable. Celui qui ressort du lot est certainement Mads Mikkelson (le chiffre dans Casino Royale) qui dans le deuxième film est vraiment hallucinant avec son skinhead et une tendance élevée a l'impatience. De bons scénarios, des comédiens solides, une caméra qui nous fait pénétrer dans l'histoire et un réalisateur qui crois en son projet, que dire d'autre sinon qu'il faut voir PUSHER. Pierre Beaulieu |
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REPTILICUS - Sidney Pink, 1962, Danemark Lors d'un forage pétrolier dans l'arctique, on remonte à la surface de la chair et du sang. On remonte une partie de Reptilicus, le chaînon manquant entre les dinosaures et les reptiles, qui a la capacité de se régénérer. ALors il reprend sa taille et son corps géant au complet et sème la terreur à Copenhague ! Panique dans la ville ! Heureusement qu'un général, un professeur et ses deux filles cherchent comment le détruire, car une explosion qui le déchiquetterait en 10,000 morceaux nous amènerait 10,000 Reptilicus ! Arrrrghhhh ! Médiocre souvenir pour ce film qui pêchait par monstre trop petit et mal manipulé et grotesque. Une écoute du DVD nous ramène un film différent, avec ses passages touristiques, sa drôle de relation entre le professeur, ses filles et l'armée. Le monstre paraît mieux mais demeure une maquette trop petite, avec un venin rajouté par les producteurs américains. Plaisant à redécouvrir, donc, malgré un reptile ridicule. Mario Giguère |
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STRINGS
aka Le Fil de la Vie - Anders Rønnow Klarlund,
Danemark/Suisse/Norvège/Royaume Uni, 2004, 91m Curieuse expérience que ce film de marionnettes qui n'évite pas les fils, bien au contraire, puisqu'on nous présente des personnages conscients de leur état, avec des moments inédits. Dès le générique la caméra vole su dessus des nuages, transpercés par plein de fils. J'ai particulièrement aimé la naissance d'une marionnette, les pièces de remplacement prises sur les esclaves ou aux jeunes qui détournent l'attention en mélangeant leur fils ! Pour ce qui est de l'histoire, on est en présence d'une tragédie grecque ou shakespearienne assez classique, rien de bien neuf, mais évidemment on pense aux dieux qui manipulent les hommes, ici littéralement. La mise en scène est absolument magnifique et la photographie très soignée confère une dignité à ces figurines très stylisées. Pas de lèvres qui bougent, que les yeux qui peuvent se fermer et les mouvements du corps pour exprimer toute une gamme d'émotions. Une expérience fort originale qui ne saura plaire à tous mais qui ravira ceux qui embarquent dans le jeu. Mario Giguère |
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The
SUBSTITUTE aka Vikaren - Ole Bornedal avec Paprika Steen, Ulrich
Thomsen, Jonas Wandschneider.2007, Danemark, version originale,
sous-titres anglais |
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