John Carpenter a marqué le cinéma avec HALLOWEEN et a enchaîné avec une belle collection de réussites cultes. Longue vie ! en ordre chronologique. |
mise à jour le 9 mai 2020
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The WARD - John Carpenter, 2010, États Unis Kristen, une jeune et belle bonde qui vient de mettre le feu à une ferme, est internée en hôpital psychiatrique. Elle y fait la connaissance d'une poignée de filles de son âge souffrant de psychoses plus ou moins différentes... Mais quelque chose ne tourne pas rond dans cet établissement. Certains événements dépassent les limites du rationnel, les patientes et le personnel semblent dissimuler une affreuse vérité, les toubibs pratiquent l'électrochoc de manière abusive et surtout, le spectre d'Alice, une ancienne pensionnaire, hante les lieux... Le retour de John Carpenter neuf ans après son décevant " Ghosts of Mars " s'est fait recevoir par une volée de bois vert : médiocre, décevant, impersonnel, convenu,... les auteurs des qualificatifs balancés ici et là n'ont pas été tendres avec le papa de Michael Myers. Pourtant, " The Ward " n'est de loin pas la purge annoncée. Le maître manie le scope avec toujours autant d'aisance, exploite l'espace confiné de son hôpital de manière efficace, bénéficie d'une interprétation solide menée par une Amber Heard dévouée, et le tout est soutenu par un score qui rappelle étrangement les Argento de la fin des années 1970. Des qualités suffisantes pour susciter l'intérêt et qui permettent de se laisser porter par un script qui est sans doute la grande faiblesse de " The Ward ". Sans être condamnable, il a la mauvaise idée de ne se distinguer en rien de certains scénarios à succès (ou pas) de ces dernières années, et ce n'est clairement pas ce que l'on attend de la part de Big John. Un Big John certes un peu fatigué, qui se laisse aussi aller à quelques effets faciles (on ne compte plus les jump scare qui ne cessent de s'accumuler), mais qui a su se montrer finalement plus inspiré que pour " Vampires " et " Ghosts of Mars ". On est finalement très loin des derniers nanars cosmiques d'Argento ou du " Land of the Dead " mou du bulbe de George Romero... La preuve que Carpenter a finalement bien plus la gniac que ses prestigieux confrères pourtant plus productifs. Kerozene |
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MASTERS OF HORROR saison 2 ep 5- Carpenter's Pro-Life, 2007, TV, États Unis Une jeune femme est poursuivie par des inconnus, presque frappée par une automobile, heureusement conduite par un médecin et son assistante qui l'amènent à leur clinique. Clinique qui pratique les avortements. Justement mademoiselle est enceinte et est poursuivie par son père (Ron Perlman), qui a une ordonnance de la cour et ne doit pas s'approcher à 500 mètres de la clinique. Car il semble violent, et pro-vie, le paternel. Sa fille, enceinte depuis à peine une semaine mais sur le point d'accoucher, veut avorter. Un véritable siège se prépare, rappelant ASSAULT ON PRECINCT 13 du réalisateur fétiche. Les références à CHRISTINE et ASSAUT sont évidentes. La musique de Cody Carpenter, excellente. Le noeud de l'histoire, s'il est devenu commun, abouti sur une ambiguïté intéressante. Mais l'intérêt principal de l'épisode est bien dans le combat auquel se livrent le père et les trois fistons armés jusqu'aux dents pour sortir soeurette de l'enfer. Effets gores dégoûtants, monstre qui fait son effet, j'ai bien apprécié une histoire qui va au bout de ses prémisses. Pas aussi fort que CIGARETTE BURNS, mais qui vaut le détour dans un début de saison très approximatif. Mario Giguère |
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MASTERS OF HORROR saison 1 ep 8: Cigarette Burns - John Carpenter, 2005, TV, États Unis L'expression attisait ma curiosité, en fait les "brûlures de cigarettes" sont le nom donné aux points de changements de bobines, les cercles, parfois imprimés, jadis poinçonnées qui annonçaient au projectioniste le changement de bobine, changement manuel à l'époque. Kirby Sweetman est propriétaire de cinéma acculé à la faillite par son ex beau-père. Il reçoit une offre qu'il ne peut refuser: retrouver la seule copie existante d'un film maudit: LA FIN ABSOLUE DU MONDE. Projeté une seule fois, au festival de Sitges en 1971, provocant une émeute qui a fait blessés et morts chez les spectateurs. La copie a été détruite, mais un collectionneur (le toujours impressionnant Udo Kier) sait qu'il existe encore au moins une copie et met Kirby sur sa piste. Dès que Kirby, perpétuellement traumatisé par la mort de sa fiancée, se rapproche du film, il commence à avoir des visions qui démarrent par une "cigarette burn". La recherche de l'objet maudit, l'objet qui rend fou et meurtrier ceux qui s'en approchent, voilà des thèmes qui ne sont pas à priori nouveau, que l'on pense à THE NINGHT GATE de Polanski ou RING de Nakata. De plus le scénario avance très rapidement, question temps et espace, vers le visionnement mythique. Et puis on embarque, dans une histoire macabre, violente et sadique, aux effets chocs surprenants. Carpenter fait directement allusion à Dario Argento, le cinéma dans lequel tout commence projetant PROFONDO ROSSO et les dialogues rappellent les visionnements d'Argento et Fulci de la belle époque en évocant la question que l'on se posait en salle: jusqu'ou vont-il aller ? Carpenter va loin et arrive à choquer, Berger et Nicotero offrant des effets saisissants. S'il offre de la nudité féminine obligatoire, il n'y a rien d'érotique dans ces passages. On passera sous silence le noeud de l'intrigue, une trouvaille qui campe l'exercice autant dans l'horreur totale que dans une certaine poésie macabre. On souligne la musique de Cody Carpenter, fils du John qui offre une partition efficace rappelant les bons moments des premières oeuvres du paternel. Il est étonnant qu'avec un budget et un temps de tournage restreint, mais une absence de censure (malgré que de la nudité frontale masculine ait été coupée de l'épisode d'Argento), on réussisse à faire de véritables bonnes histoires d'horreur comme on en voit plus souvent. Cigarette Burns marque le retour en grande forme de John Carpenter et n'est rien de moins qu'un film qu vise en plein la cible. Ca fait du bien ! On peut se promener dans l'univers de Cigarette Burns dans le magnifique site officiel de Carpenter: www.theofficialjohncarpenter.com Mario Giguère |
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GHOST OF MARS - John Carpenter avec Natasha Hendridge et Ice Cube, 2001, États Unis, 98m
Nous
sommes sur Mars, la planète est devenu une colonie servant
à enrichir de minerais. Un groupe de soldats doit aller
à une des installations minières chercher un dangereux
criminel. Arrivé à destination, le groupe se rend
compte rapidement que les travailleurs de la mine n'ont plus toute
leur raison. Ils sont contrôlés par une force les
transformant en monstres sadomasochistes et sanguinaires, ne
cherchant qu'à éliminer tout intrus. |
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VAMPIRE$ - John Carpenter, 1998, États Unis J'ai maté ce petit film de Carpenter il y a de cela presque trois semaines, et je dois le dire d'emblée, je n'ai pas été déçu. On m'en avait dit tellement de mal que je l'ai même trouvé agréable. Certes, quelques détails agacent, comme les longueurs inutiles (la répétition dans les scènes de "tueries de vampires", la façon dont ils explosent) et le côté "biblique" du chef de clan habillé à la dernière mode gothique, mais la musique géniale de Carpenter, la performance de James Woods et la jolie poupée viennent sauver le tout. Un Baldwin bedonnant, des scènes gores qui réjouissent et le soleil du désert, voilà exactement ce à quoi on s'attendait, et il n'y a pas lieu d'être déçu. Mon seul souhait, c'est que le maître ne claque pas trop vite, histoire de nous jeter encore quelques oeuvres en pâture... Orloff |
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VILLAGE OF THE DAMNED - John Carpenter avec Christopher Reeve, Kirstie Alley, Linda Kozlowski, 1995, États Unis Le village de Midwich est le témoin d'un événement aussi étrange qu'inquiétant: tous ses habitants se sont soudainement évanouis pur de bien obscures raisons; à leur réveil, toutes les femmes en âge de procréer ce sont retrouvées enceintes. Naissent de ces grossesses mystérieuses d'étranges enfants aux cheveux platines, à l'intelligence anormalement élevée, au comportement hostile et au manque d'humanité déconcertant. A tel point que chaque individu osant les contrarier sera exécuter d'une bien horrible façon. Car ces enfants, dont la conscience est commune à tous, sont ni plus ni moins que des progénitures extraterrestres. 35 ans après le classique de Wolf Rilla, Carpenter se lance pour la première fois dans l'exercice périlleux du remake depuis THE THING en 1982. Malheureusement, si THE THING s'est avéré être une réussite monumentale, on ne peut en dire autant du VILLAGE DES DAMNES. Carpenter, dépeint ici un village à l'image de ses habitants: sans relief ni personnalité et surtout sans véritable intérêt. Les événements sont amenés de manière précipitée, ne laissant guère le temps à une ambiance de se mettre en place, et malgré un casting intéressant (Christopher Reeve, Mark Hamill, Kirstie Alley (oui, m'enfin on se serait passé d'elle)), seuls les enfants parviennent à susciter un minimum d'intérêt. On est bien loin de l'ambiance paranoïaque du film de 1960, mais aussi et surtout des films de Carpenter. Aussi grand soit l'auteur de NEW YORK 1997, LE VILLAGE DES DAMNÉS est sans doute son plus gros ratage. Et pour s'en rendre définitivement compte, il y a un signe qui ne trompe pas. Il suffit de tendre l'oreille: même la musique de big John est ici totalement ratée. Dommage. Kerozene J'ai été amèrement déçu par ce film de Carpenter. J'y ai vu quelques points positifs, la musique hypnotisante et sa mise en scène des enfants. De les voir marcher de manière TELLEMENT semblable, j'y ai presque cru. Malheureusement, on embarque difficilement dans une histoire où les personnages sont aussi fades. Avec une histoire, qui sur papier, était aussi intéressante, une petite critique sur la manière dont les adultes traitent les enfants auraient je crois été génial. Ici, on suit une histoire linéaire et peu développer avec des personnages inutiles ( Je l'aime ben Mark Hamill mais franchement....) Les meurtres ne sauvent pas le bateau, c'est franchement décevant. À écouter comme je l'ai faite, si vous n'avez rien à faire de votre soirée. Abba |
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IN THE MOUTH OF MADNESS aka l'Antre de la folie (France) aka Au Coeur de la démence (Québec) - John Carpenter avec Sam Neil, Julie Carmen et Jurgen Prochnow, 1994, États Unis, 95m Sutter Cane, le meilleur écrivain d'horreur américain disparaît mystérieusement. John Trent, inspecteur pour les assurances a pour mission de le retrouver et les indices mènent Trent vers la ville d'Hobb's End, qui situe toutes les histoires d'horreur de Cane. Arrivé sur les lieux, Trent pense rapidement être victime d'hallucination mais la triste réalité lui fait face. Hobb's End n'existe pas et est la transposition de l'imagination maléfique de Cane. Trent ne doit donc plus que trouver Cane, il doit arrêter cette folie avant qu'elle ne la ronge jusqu'aux os. On en parle assez du IN THE MOUTH OF MADNESS de Carpenter et en fait, il semble qu'on a tenté d'absolument tout oublier de la carrière de Carpenter depuis THEY LIVE et que la grande majorité des gens boudent ces films. C'est dommage car je crois que celui-là vaut vraiment la peine. L'ambiance générale est visiblement très inspirée des récits de Lovecraft, les créatures présentes aussi et comme chez l'auteur d'horreur, le héros se retrouve rapidement dans une situation qui le dépasse complètement et où le fantastique se révèle peu à peu. Ça s'apprécie très bien, très mystérieux mais malheureusement on sent un manque de finition dans l'exécution. Le rythme est un peu saccadé entre une scène hyper flippante pour ensuite tourner vers un dialogue hyper calme comme si rien ne s'était passé et c'est assez déroutant. Par contre, le travail pour l'atmosphère très mystérieuse et qui nous dépasses est remarquable et on a vraiment l'impression de regarder un mauvais rêve. On a droit à une panoplie de scènes fortes, de la gérante de l'hôtel qui se fait pousser des tentacules, à une scène flippante où un personnage se décortique les articulations façon THE GRUDGE et la rencontre dantesque avec l'auteur. Sam Neil est parfait dans le rôle principal, et comme dans EVENT HORIZON, il se montre superbe quand vient le temps de d'entrer dans la folie complète. Julie Carmen, absolument radieuse est assez bonne dans un rôle qui devient de plus en plus inquiétant et c'est sans oublier Jurgen Prochnow dans une courte mais convaincante et intense performance dans le rôle du fameux auteur disparu. Abba |
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STARMAN - John Carpenter avec Jeff Bridges, Karen Allen et Charles Martin Smith, 1984, États Unis, 115m Jenny Haiden n'a jamais pu se remettre de la mort de son mari il y a un an. Quand un extraterrestre arrive chez elle avec la même tronche que son défunt mari et que le voyageur galactique le kidnappe car il doit absolument se rendre à Winslow si il ne veut pas mourir, Jenny reprend peu à peu goût à`la vie. En effet, Starman se révèle complètement inoffensif et d'une gentillesse sans nom. Le gouvernement quant à lui vient mettre des bâtons dans les roues du couple et fait tout en son pouvoir pour attraper Starman avant qu'il ne puisse se rendre à son rendez-vous. Les films romantiques me font rarement grande impression et STARMAN ne fait pas exception à la règle. Reste qu'on peut quand même passer un agréable moment avec monsieur Carpenter qui a fait ce film avec un enthousiasme visible et un bon plaisir devant le budget mis à sa des disposition. Jeff Bridges est bien sympathique en E.T. naïf ( de là à mériter une nomination aux oscars par contre ) mais c'est surtout Karen Allen, magnifique dans un rôle qui assez convenu, qui impressionne le plus. Le film est bien garni en quétainerie, un peu trop même et il se peut bien que devant certaines scènes dramatiques, les yeux vont tourner vers le haut devant une mélasse amoureuse aussi épaissement lancé au visage du spectateur. N'en reste que STARMAN est un film d'amour sympathique, une curiosité dans la filmographie variée de John Carpenter qui sans être inoubliable ni très marquant, vous permettra d'enfin pouvoir écouter quelque chose avec celle qui occupe une place dans votre coeur. '' T'as aimé ça hein?, Cool, demain on se tape THE THING, tu vas voir l'intrigue est un peu différente. '' Abba |
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THEY LIVE aka Invasion Los Angeles - John Carpenter avec Roddy Piper, Keith David et Meg Foster, 1988, États Unis John Nada est un mec sans travail qui traverse le pays dans le but de se faire un peu d'argent et de peut-être avoir une vie meilleure. Quand finalement il trouve un boulot qui lui convient, des choses étranges se produisent. Des gens habitant des taudis se font arrêter et John découvre une étrange paire de lunettes, lui permettant de découvrir la véritable nature de certaines personnes. John découvre que la société dans laquelle il vit est contrôlée par des extraterrestres aux gueules de squelettes qui contrôlent notre économie et notre pensée. En utilisant des messages subliminaux pour contrôler les terriens, ces créatures profitent de la race humaine à leur avantage. John décide donc de combattre et de se lier à la résistance. Ce qui le poussera vers la base des extraterrestres, et la base de leur signal mensonger. J'aime beaucoup John Carpenter. Un réalisateur de genre qui a toujours quelque chose à pointer du doigt sur notre société et nos habitudes de vies. Par contre et je suis d'accord avec plusieurs des critiques à son sujet, Carpenter a souvent des idées de base géniales pour ces films mais qui sont parfois maladroitement exploités. Je pense que THEY LIVE, un film fort charmant, entre un peu dans cette catégorie. Je considère qu'il manque un petit quelque chose, peut-être que l'attaque contre les structures de la société contre nos dirigeants auraient pu se faire de façon plus habile, peut-être que si le ton avait été plus sérieux le message aurait mieux passé, peut-être que le film est simplement trop court pour son propos. Néanmoins, malgré que THEY LIVE aurait pu être meilleur, il reste quand même un film sacrément amusant et en général une belle petite réussite. Roddy Piper a une gueule du tonnerre dans le rôle principal, libérant ses one liners avec aisance et offrant une des phrases cinématographiques les plus mémorables concernant des bubble gums. On peut considérer le film facilement comme une comédie dans le même style que son assez décevant ESCAPE FROM L.A., c'est à dire installer dans un contexte sérieux mais ponctué de moments rigolos. Ça bouge et ça pète quand même beaucoup, Piper et Keith flingue du Aliens à n'en plus finir vers la fin et on a même droit à un combat interminable mais assez mémorable entre les deux héros dans une ruelle. Mais malgré tout, l'élément le plus intéressant du film de Carpenter reste sa critique très originale de la société. Les messages subliminaux cachés derrière les pubs sont magnifiques et le propos général du film, quoi qu'exploité parfois de façons assez grossières et humoristiques marquent par leur véracité et leur force. J'ai encore en mémoire un billet de banque marqué par le message '' THIS IS YOUR GOD''. Un film à voir si vous ne l'avez pas encore fait, très audacieux, vraiment pas parfait mais très agréable et assurément divertissant. Abba |
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PRINCE OF DARKNESS - John Carpenter avec Donald Pleasance, Victor Wong, Jameson Parker et Lisa Blount, 1987, États Unis, 101m Un prêtre met la fin sur un étrange cylindre dans une église désertique. Plusieurs scientifiques et spécialistes le rejoignent pour expliquer l'utilité de ce mystérieux artefact. Après une accumulation d'étranges manifestations, les experts découvrent que le cylindre contient le fils du Démon, une prophétie épouvantable qui annonce que l'ouverture du cylindre annonce la fin des temps. Les chercheurs deviennent peu à peu contrôlés par le pouvoir du démon et deviennent de dangereux meurtriers alors que les survivants, qui doivent en plus sauver leur vie dans l'église, sont assiégés par une armée de SDF meurtriers. Même si le film de John Carpenter a été fait durant sa bonne période, PRINCE OF DARKNESS demeure un film d'horreur relativement obscur et honnêtement, c'est pas surprenant. Étrangement plus cérébral que plusieurs de ses films, le résultat est certainement plus étrange qu'effrayant. Probablement parce que l'histoire est confuse au possible et que certains éléments manquent un peu de clarté. Beaucoup de bonnes idées, un superbe climax , des effets spéciaux superbes, mais ça manque de cohésion et ce, même si ça a le mérite d'être original. On sent qu'on aurait pu mieux exploiter ce scénario durant la grande majorité du film. Je trouve également très dommage que Carpenter, pourtant capable de faire des petits bijoux en termes d'atmosphère, semble plus s'intéresser à des effets visuels horrifiques pas trop efficaces, qu'à vraiment travailler certaines des scènes qui manquent de punch. Pourtant j'aime ce film, car il a une approche beaucoup plus intéressante qu'un simple film d'horreur conventionnel et Carpenter encore une fois à jouer avec les codes pour donner quelque chose d'intéressant, quoique pas très transcendant. Abba |
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The THING - John Carpenter, 1982, États Unis Je regardais encore une fois ce superbe film de Carpenter que tout le monde a vu ici. Non mais quel bon film, tout ce joli monde pris au pôle nord avec une vilaine bébète de l'espace qui clone les gens à la vitesse d' Hollywood faisant des suites aux films... Lorsqu'on voit les effets spéciaux de ce film, on se retrouve avec un léger sentiment de tristesse vis-à-vis les effets par ordinateurs, qui sont parfois excellents, mais qui sont à certains égard, beaucoup moins réussis. Angel Guts
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The FOG aka Le Brouillard - John Carpenter avec Adrienne Barbeau, Jamie Lee Curtis, Janet Leigh, 1980, États Unis Une petite ville fête son anniversaire. Un brouillard arrive et des fantômes en sortent. Comme toujours, la musique chez John Carpenter est géniale. On y trouve des acteurs qui sont habitués à jouer dans les films du réalisateur, comme Charles Cypher, Adrienne Barbeau ou Nancy Loomis. Il y a aussi Janet Leigh, la fille qui se fait tuer dans le film Psychose, et la ville est celle du film Les Oiseaux. Ç'est le maquilleur Rob Bottin qui fais les effets spéciaux de maquillage et John Carpenter fais un cameo comme Alfred Hitchcock. Mes scènes favorites c'est toutes les scènes avec le brouillard. Le dvd est disponible chez Studio Canal +. Master Zombie |
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Les
YEUX DE LAURA MARS aka EYES OF LAURA MARS - Irvin Kershner, 1978,
États Unis Ce thriller fantastique écrit par John Carpenter et solidement mis en scène par Irvin Kershner (qui remplaça Michael HORREUR DANS LA VILLE Miller viré pour " différends artistiques ") s'avère être moins sulfureux que son sujet le laisse penser. Néanmoins, même si on peut regretter le manque de justification du don soudain dont bénéficie le personnage de Laura Mars (pourquoi est-ce que cela lui arrive à cet instant et pas plus tôt - au moment des premiers meurtres par exemple) le film tient en haleine sans trop de difficultés et possède un certain charme rétro fin 70's / début 80's magnifié par les modèles et les mises en scène de la photographe qui impliquent forcément maquillages pastels et choucroutes garnies. Si l'élément fantastique reste le moteur et est ce qui rend l'intrigue original, il n'est que brièvement mis en avant mais permet quelques jolis twists scénaristiques et trouvent des échos dans la réalité des protagonistes - principalement dans les photos exhibées tout au long du film ainsi qu'au niveau de certains jeux de miroir. Il est rassurant de savoir que Faye Dunaway a remplacé Barbra Streisand originellement choisie pour interpréter Laura Mars, ce qui aurait sans doute été une grossière faute de casting. Malheureusement pour nous, Streisand nous laisse profiter de son timbre si précieux pour une chanson de générique de fin mielleuse à souhait. Kerozene |
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