CRUEL
JAWS DE BRUNO MATTEI |
1931 - 2007
Le regretté Bruno Mattei, aussi connu sous le pseudonyme Vincent Dawn et reconnu pour des productions fauchées à la remorque des tendances.Il était presque forcément sympathique à nos yeux et nous a offert quelques moments forts singuliers du cinéma bis ! |
mise à jour le 3 mars 2024
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L'AUTRE ENFER aka L'altro inferno aka Le Couvent Infernal - Bruno Mattei & Claudio Fragasso avec Franca Stoppi, Carlo De Mejo, Francesca Carmeno, 1981, Italie, 84m Le père Valerio est appelé à faire enquête dans un couvent ou les meurtres se multiplient. On lui suggère fortement qu'il y a le diable sous cette affaire, mais il jure par la psychologie et les techniques d'enquête moderne. Il découvre un couvent tenu de main de fer par Mère Vicenza qui semble voir le diable partout mais refuse de collaborer. De confessions inusitées en découvertes de pièces cachées renfermant de terribles secrets, les surprises et les morts s'accumulent. Il est difficile de faire la part des choses dans les films coréalisés par Bruno Mattei et Claudio Fragasso, Mattei étant décédé et Fragasso s'attribuant pratiquement la paternité des oeuvres, affirmant que Mattei en est surtout le monteur. Je serai tenté de lui donner raison sur ce coup, le résultat étant une bouillie cinématographique incroyable, un melting pot de succès qui l'ont précédé, une foire aux effets chocs inefficaces. En fait, il est rare qu'une trame sonore soit la meilleure chose que l'on retient d'un film, mais ici la musique du groupe Goblin réussit presque à elle seule à donner un semblant de tension à des scènes mal éclairées, aux acteurs cabotinant en roue libre sur un scénario portnawak. Il y a malgré tout quelques scènes qui valent le détour, surtout celle tournant autour de Boris, le jardinier que l'on soupçonne de tous les maux. La finale aussi, fonctionne presque, mais est embourbée par d'autres chocs qui tombent à plat. Fragasso parle de l'influence de CARRIE de Brian De Palma, on pourra aussi citer tous les films qui ont suivit THE EXORCIST ou DEEP RED de Dario Argento et un soupçon de films de Zombie. Les amateurs de gore auront de quoi se mettre sous la dent et il y a un peu de nudité. Le dvd de l'éditeur NEO Publishing offre un entretien de 26 minutes ou Fragasso raconte le cheminement de sa carrière et ou on devine une partie de ce qui nous amène un tel film. Fragasso a commencé sa carrière de manière prétentieuse. Il a fallut Joe D'Amato pour lui apprendre à relaxer et tourner dans le calme et la bonne humeur, et lui semble avoir retenu que le cinéma ce n'est pas la fin du monde et qu'il faut avoir du plaisir à faire des films. On est d'accord, mais D'Amato avait du métier derrière lui et savait ficeler ses films de commande rapidement mais aussi avec un minimum d'efficacité. J'attends de voir le film de Fragasso qui aura autant de panache. Pour s'amuser ou retrouver la saveur de l'époque, car il ne s'en fait beaucoup des comme ça ! Mario Giguère |
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CANNIBAL WORLD aka MONDO CANNIBALE aka HORROR CANNIBAL 2 (en France) aka CANNIBAL HOLOCAUST 2 (au Japon) - Bruno Mattei avec Helena Wagner, Claudio Morales, Cindy Jelic Matic, 2003, Italie, 91m En back to back avec LAND OF DEATH, Mattei tourne ce croustillant CANNIBAL WORLD qui reprend deux des acteurs du titre précité. Et comme à son habitude, notre bon Bruno n'innove pas mais recycle sans vergogne ses glorieux prédécesseurs. Pour le coup, c'est (encore) CANNIBAL HOLOCAUST qui en fait les frais. On y trouve une équipe de reporters fouiner en pleine jungle amazonienne à la recherche d'une mythique tribu d'anthropophages dans le seul et unique but de pouvoir filmer les images les plus vomitives de l'histoire de la télévision. Nos journalistes (!) filment quelques joyeusetés comme l'exécution d'une femme enceinte atteinte d'une maladie de la peau, qui fini éventrée et dont le bébé est violemment piétiné, et tout ça en vue d'être diffusé en prime time par des commanditaires inspirés. Inspirés, car ce petit programme familial fait littéralement péter l'audimat au-delà de toutes espérances, ce qui fait grandement plaisir aux actionnaires de la chaîne du coup peu regardant sur l'aspect déontologique de la chose. Mais Mattei n'étant pas du genre à faire dans la gratuité, il dénonce fébrilement ces déviances des médias télévisés en transformant ses reporters sans frontière en fauteurs de troubles : ils n'hésitent pas à saccager et incendier un village de "sauvages", à tuer, piller et violer ses habitants dans le seul but de mettre en scène un scoop retentissant qui pourrait leur garantir rien de moins que le prix Pullitzer ! Mais la loi de la jungle est celle du plus fort et les plus forts finissent par être les bouffeurs de chaire humaine... . Tourné en DV dans des forêts philippines ne ressemblant que péniblement à la jungle amazonienne, Mattei nous livre une fois encore de quoi nous fendre bien grassement la poire. Avec ses acteurs grimaçants aux motivations troubles qui décident de bafouer tous sens de l'éthique avant de refuser certains excès par morale (ou inversement), ses figurants cannibales peinturlurés à la va-vite de cercle aux couleurs criardes, ses faux-raccords, ses quelques plans nichons, ses scènes gores cra-cras et ses quelques stock-shots en provenance de - entre autre - VIRUS CANNIBALE (!), on a vite fait de mordre à l'hameçon et de se laisser emporter par tant de médiocrité hilare. Les rires commencent d'ailleurs dès la fin de la scène d'ouverture avec ce carton sur lequel nous pouvons lire " Some mouths before " pour " Quelques mois plus tôt ". Bref, Mattei, plus professionnel que jamais. Ombre au tableau, la malheureusement habituelle scène de cruauté animale où un tout jeune caïman (" les crocodiles locaux ", dixit le journaliste en chef) se fait dépecer vivant avant que le caméraman ne morde dans ses tripes à pleines dents ! Kerozene Habituée des sujets sensationnalistes, la présentatrice et reporter de télévision Grace Forsyte apprend avec étonnement que son émission vedette pourrait disparaître à cause d'une rapide baisse des cotes d'écoute. Furieuse, elle décide de se lancer à la poursuite d'authentiques cannibales dans les jungles de l'Amazonie. Les cotes d'écoute vont monter rapidement. Ils vont malheureusement trouver ce qu'ils cherchent. Alors que le cinéma italien de genre a pratiquement disparu depuis des années, Bruno Mattei nos bricole un quasi remake du film Cannibal Holocaust, 24 ans plus tard, S'il enrobe le scénario dans une version plus à jour, dès qu'il se retrouve dans la jungle, il repique sans vergogne le film maudit du regretté Ruggero Deodato. On se doute bien qu'en fabriquant de toutes pièces un massacre d'autochtones, le résultat sera aussi cruel que son modèle. Il fait partie de quelques films montés en collaboration avec Giovanni Paolucci, producteur et co-scénariste. Les deux amis réaliseront aussi In the Land of Cannibals, tourné également aux Philippines la même année. Le scénario connu et les acteurs qui en font trop enlèvent de l'efficacité aux scènes de gore qui sont généreuses en tripaille. Mario Giguère |
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EMANUELLE IN PRISON aka Emanuelle fuga dall'inferno aka Emanuelle Escapes From Hell- Bruno Mattei (pourrait être en réalité Gilbert Roussel...) avec Laura Gemser, Gabriele Tinti, Ursula Flores, Lorraine De Selle, 1983, Italie Étant en position de démasquer la corruption d'un officier de district, Emanuelle se retrouve en prison sous de fausses accusations et se retrouve témoin d'autres injustices en milieu carcéral. La patronne, surprenante Lorraine De Selle, essaie par tous les moyens de l'éliminer, se servant d'Albina, la king des prisonnières, une adversaire de choix, la toute blanche contre la toute noire. Voilà que quatre criminels dangereux se retrouvent temporairement dans cette prison féminine (?). Ils se libèrent et prennent en otage tout l'établissement, demandent argent, véhicule et liberté, violant et brutalisant les femmes en attendant le bon vouloir des autorités, justement l'officier de district qui voudrait bien en profiter pour se débarrasser définitivement d'Emanuelle ! Tout le cahier de charges du film de prison de femmes y passe, mais avec en prime le sadisme des quatre criminels désaxés et cette prise d'otages spectaculaire. Heureusement, car la portion "WIP" est plutôt banale dans son exécution. Laura Gemser est égale à elle-même, toujours gracieuse dans toutes les situations, efficace dans une partie de roulette russe éprouvante. Ursula Flores joue Albina de manière fort correcte. Ce sont les preneurs d'otage, Gabriele Tinti en tête, qui volent le spectacle, limite grand guignol. Parfois incohérent, scènes érotiques habituelles, lame de rasoir en extra. La musique rappelle dans le ton et les instruments Goblin ou John Carpenter et n'est pas désagréable. Mattei tire dans toutes les directions, mais ne nous ennuie jamais longtemps. Mario Giguère |
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HELL OF THE LIVING DEAD aka VIRUS CANNIBALE aka City of the Living Dead- Bruno Mattei, 1981, Italie/Espagne Dans une méga-usine située en Nouvelle-Guinée, un gaz toxique s'échappe, ressuscitant les morts assoiffés de viande fraîche. Le film suit les mésaventures d'une équipe de la SWAT Team et de deux journalistes qui traversent la jungle, tentant de survivre aux nombreuses attaques des zombies. Ce film a une très mauvais réputation, considéré comme étant un so-bad-it's-good, mais j'avoue l'avoir apprécié. IL comporte évidemment plusieurs éléments idiots, comme la mauvaise utilisation d'images provenant d'un documentaire, suivi de "l'emprunt" selon Bruno Mattei de la trame sonore de DAWN OF THE DEAD et une scène étrange, mais non déplaisante, où une anthropologue se déshabille pour aller piquer une jasette avec des aborigènes. Mais pour ce qui reste du film, on a droit à une entrée solide dans le genre des films de zombies, une histoire linéaire, beaucoup de sang ainsi que des personnages amusants qui sortent des dialogues cocasses. Et évidemment, on a droit à un message sur l'écologie. Bref, le visionnement est bien et on s'amuse. Oncle Freak Un accident dans une centrale nucléaire de la Nouvelle-Guinée (quoiqu'elle fasse aussi dans l'expérimentation biologique) provoque une vague de Zombification majeure chez les papous. Horreur! Mais une brave journaliste nunuche (" Beuglasse ") et son caméraman (" Puky Stache ") s'allieront avec la plus mauvaise bande de mercenaires de l'Univers (" Les casquettes bleues de peintres de l'Apocalypse ") afin de percer le secret de cette vague de mauvais effets spéciaux. Le monde ne sera plus jamais le même. À preuve, la Nouvelle-Guinée ressemblera drôlement à la campagne italo-espagnole... Grand film écologique qui recycle la musique de "Dawn of the Dead" et " Contamination " (Goblin), des séquences de " The Valley " (1972), et une foule de " stock footage " d'un documentaire animalier et anthropologique japonais. D'ailleurs, on notera que les séquences animalières sont intégrées à la méthode " barre à clou " dans le film : pendant un massacre, on a le droit à des insertions nowhere en slooooow-mmmoooo d'oiseaux qui plongent pour attraper des poissons; des singes qui sautent de branche en branche aux moments les moins opportuns; ou enfin - morceaux d'anthologie - la rencontre avec une tribu entièrement constituée de plans de l'actrice qui regarde dans le vide avec de gros yeux (" reaction shots ") et de séquences aléatoires de documentaires. Fait intéressant pour les fana du World Wildlife Fund, ce film comporte les rares images disponibles d'un troupeau d'éléphants de la Nouvelle-Guinée, espèce aujourd'hui éteinte. Pis y courent vite, pis y ont peur. C'est les zombies. Ou la diarrhée... Le duo Mattei-Fragasso se surpasse encore une fois : Mattei mélange Mondo et incompétence, Fragasso prends le crédit pour tout ce qui bouge (ou pas). Plusieurs leçons de vie : "Ne jamais se vêtir d'un tutu vert et d'un haut de forme pour faire un pas de danse quand on est mercenaire et que c'est plein de zombis dans la piaule; "Faut toujours traverser la jungle tout nu, mais bien maquillée, quand il y a danger de cannibales; "La Nouvelle-Guinée manque de zombis noirs et recrute des vieilles espagnoles édentées qui ont du chat au ventre pour faire le travail; "Quand on tombe - tué par une morsure de tit-rat sauvage - faut toujours accrocher le robinet qui libère les gaz toxiques; "Les combinaisons Hazmat de Nouvelle-Guinée sont aussi bien aérées que des muumuus de personnes obèses; "Toujours tenter de trouver des acteurs au jeu vivant pour que le spectateur ne les confonde pas avec les morts-vivants; "Deux heures, c'est relatif : si c'est le temps entre la mort d'une victime et son retour en mort-vivant, ça dure entre 2 secondes et 5 minutes, si c'est la longueur du film, ça dure une éternité et demie. La Comtesse © http://bakethoria.com |
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ISLAND OF THE LIVING DEAD aka L'isola dei morti viventi - Bruno Mattei avec Yvette Yzon, Alvin Anson, Gaetano Russo, Ydalia Suarez, 2006, Italie, 91m Prologue en 1688 ou des conquistadors débarqués sur une île vont se voir zombifier par la population pas très vivante. Aujourd'hui des chasseurs de trésor pas trop futés sont surprit par un brouillard suspect et leur bateau subit des avaries. Plantés devant une île qui n'existe pas sur les cartes. Quand on visite l'endroit, la bande découvre des morts vivants ou des fantômes ou des vampires, ou des zombies hallucinants à dents longues, à votre choix. Les morts s'accumulent et on retrace l'histoire plus complète de ce qui s'est passé jadis. Combien survivront dans cet enfer de Mattei ? Le film tourné en vidéo avec générique à rabais, ca annonce mal. Mattei a visiblement un petit budget, des acteurs que l'on peut qualifier de semi-professionnels qui jouent en roue libre, à moins que l'on leur ait demandé de surjouer. Il y a particulièrement Ydalia Suarez, fort jolie, qui en fait des tonnes pour tout et rien, alors que la petite Yvette Yzon est la seule qui semble prendre le tout au sérieux, comme dans la suite qui n'en est pas trop une, ZOMBIES, THE BEGINNING. Mattei mélange tout, malédiction, fantômes, faut voir la peinture de la danseuse de Flamenco qui prend vie ou le fantôme du capitaine des espagnols débarqués il y a plus de trois cent ans. On y va aussi d'hommages sans vergogne, citant NIGHT OF THE LIVING DEAD ou EDGAR ALLAN POE quand on ne repique pas un vieux film monochrome de combats navals. Que les zombies aient parfois des dents de vampire n'étonne plus après un certain temps, le film se regarde comme une compilation d'influences disparates, accumulation de tout ce qu'on peut faire pour faire peur. A ce niveau les maquillages sont dans la catégorie film de zombies des années 80, déformés et sanglants à souhait, mais pas toujours réussit et souvent joués par des amateurs sans direction. Ceci dit les décors sont souvent magnifiques. Alors Bruno Mattei fait un max pour faire revivre une époque lointaine et s.il réussit au détour d'une scène, beaucoup de cinéphiles n'y verront que du nanar, pour être honnête. Sinon ca vaut l'écoute, si on peut passer par-dessus les doublages épouvantables et les dialogues nuls, mais si on aime vraiment les zombies ! Mario Giguère |
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LAND OF DEATH aka HORROR CANNIBAL 1 aka NELLA TERRA DEI CANNIBALI - Bruno Mattei, 2003, Italie Un commando US part en mission de sauvetage dans une jungle infestée de cannibales. Leur but: rapatriée la fille d'un riche industriel et éventuellement les membres survivants du commando précédent désormais porté disparu.... L'intrigue sonne plus que familière et Mattei, toujours fidèle à ses mauvaises habitudes, ne fait que pomper à droite et gauche de quoi alimenter son film. Et comme une fois n'est pas coutume, il se permet de resucer le PREDATOR de McTiernan après l'avoir déjà dépouillé avec son inénarrable ROBOWAR: corps dépecés pendus par les pieds, scorpion éliminé au couteau sur le dos d'un collègue, soldats vidant des chargeurs dans l'enfer vert... A cela, il ajoute plusieurs pompages en provenances de CANNIBAL HOLOCAUST avec mutilation du sexe d'une femme infidèle, tuerie gratuite d'animaux innocents (un marcassin et un serpent) et quelques dégustation de chaire humaine pratiquée par des figurants dévorant de la bidoche de manière hystérique. Mattei s'adapte à son époque et nous torche un petit machin tout fauché tourné à la DV aux Philippines en back to back avec un MONDO CANNIBALE qui reprend deux des acteurs principaux de ce LAND OF DEATH. Toujours aussi maladroit le père Mattei, le résultat fait toujours autant rigoler. Ses commandos sont de vraies chochottes qui dégueulent à la moindre goutte de sang, les effets gores sont parfois complètement bâclés (voir le guide indigène qui se fait amputer une jambe et apparaît dans certains plans avec deux guiboles et un moignon), les dialogues sont inévitablement risibles et la musique - cosignée par Mattei lui-même - est à tomber par terre. Ce gros Z a été baptisé HORROR CANNIBAL 1 en France, CANNIBAL FEROX 3 en Angleterre et CANNIBAL HOLOCAUST 3 au Japon, juste de quoi rendre encore plus simple le merdier déjà existant au sein des titres de pelloches gastronomiques italiennes. Kerozene |
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Les MUTANTS DE LA DEUXIÈME HUMANITÉ aka Rats aka Les Rats de Manhattan aka Night of Terror - Bruno Mattei 1983, Italie, 1h36 Dans un futur post-nucléaire où peu de gens ont survécu et où il est encore hasardeux de s'aventurer à l'air libre, une bande de jeunes "motards" voyage à travers une Amérique dévastée. Ils arrivent dans une ville d'où ils ont capté un signal d'alarme, en bons samaritains, mais ne trouvent sur place que des cadavres. Ils décident de rester là pour la nuit et c'est alors que ça se gâte; ils seront peu à peu décimés l'un après l'autre par des rats complètement dingues. "Un scénario qui aurait pu être écrit par Alfred Hitchcock", clame la jaquette. Le concept de base est intéressant, mais le budget mis à la disposition de Bruno Mattei, réalisateur déjà peu disposé à la réussite puisque ne l'ayant jamais connue, était si minimal qu'il a en quelque sorte grandement contribué à l'insuccès du film. Un rat est à la base un animal pacifique, si bien que pour simuler les "attaques", les rats ont manifestement été projetés sur les pauvres acteurs, qui n'ont pas l'air très motivés par cette improbable scénario. Mattei joue de plus inconsciemment avec l'unité temporelle; le tout se déroule en moins de 24 heures, mais on a l'impression que ça s'éternise. La direction artistique très 80's - cheveux frisés, bandeaux et costumes ridicules - et la musique qui fait "ordinateur dément" n'aident en rien la patience du spectateur... Il faut toutefois donner une note positive au réalisateur pour son courage, et le féliciter de ménager son effet final, bien imaginé, mais qui ne vient malheureusement que clore - enfin ! - le calvaire du spectateur sur une ouverture improbable. Orloff |
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PÉNITENCIER DE FEMMES aka Violenza in un carcere femminile - Bruno Mattei, 1982 Pour les besoins d'un reportage, EMANUELLE (Laura Gemser) se fait incarcérée dans une prison de femmes afin d'écrire un article sur les piètres conditions que les prisonnières doivent supporter. Elle se fait rapidement découvrir. La directrice (Lorraine de Selle) sérieusement contrariée, lui fait subir toutes sortes de tortures et d'humiliations. Réaliser en même temps que EMANUELLE ESCAPES FROM HELL (aka Prison's Women Massacre) avec le même réalisateur et les mêmes comédiennes (Laura Gemser, Lorraine De Selle, Gabriele Tinti, etc.). PÉNITENCIER DE FEMMES comporte tous les éléments du genre: sexe, drogue, tortures, violence, lesbianisme, etc. Laura Gemser ne participe en rien aux scènes de lesbianisme et ne dit qu'une dizaine de mots au cours du film. Mais Lorraine De Selle dans le rôle de la directrice est très convaincante et participe aux orgies allégrements avec les hommes et avec les femmes. À lexception d'une scène où Laura Gemser se fait attaqué par des dizaines de rats au font de sa cellule (une scène vraiment originale pour le genre), les scènes de tortures sont en-dessous de ce que le genre nous offre habituellement. La musique est assez dynamique... Mais elle emprunte outrageusement les 3-4 premières notes du thème de "L'alba dei morti viventi" des Goblins. J'avoue que cette utilisation rend certaines scènes très efficaces. Bruno Mattei qui traîne une réputation de réalisateur archi-nul adepte du Rip-Off, m'a agréablement surpris ici. PÉNITENCIER DE FEMMES se laisse regarder avec plaisir. Black Knight |
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ROBOWAR - Bruno Mattei, 1988, Italie Après avoir repompé RAMBO dans le douloureux STRIKE COMMANDO, Bruno Mattei refait appel au peu expressif Reb Brown pour cette fois plagier PREDATOR avec ce ROBOWAR, remake quasiment parodique du film de McTiernan. Ici, en pleine jungle, un commando dirigé par Reb Brown mène une mission dont ils ignorent le but et se voit petit à petit décimer par une sorte de robot destructeur bavard. En réalité, ce vilain robot au look de motard androgyne destroy s'avère être l'arme de guerre ultime créée par les scientifiques de l'armée américaine. Manque de bol, il n'y a plus moyen de l'arrêter. ROBOWAR est un film qui vaut principalement pour ses aberrations. Mattei a du être tellement impressionné par Schwarzenegger et ses hommes dans PREDATOR que son commando en est la copie conforme, le professionnalisme en moins. Dans ROBOWAR, comme dans PREDATOR, les soldats vident leurs chargeurs en serrant les dents dans l'immensité verdâtre de la jungle. La différence, c'est que si dans PREDATOR ils savent pourquoi ils tirent, dans ROBOWAR ils n'en ont pas la moindre idée. Les dialogues sont eux aussi au ras de pâquerettes, comme cet échange si spirituel entre deux de nos héros : "une fois j'étais dans une jungle... valait mieux pas t'y perdre" dit l'un, "ah ouais ?" répond l'autre. Pas transcendant mais crise de rires garanties ! En ce qui concerne le ROBOWAR, savamment appelé Omega 1, Mattei lorgne encore du côté de McTiernan et offre une vue subjective thermique de sa créature. Sauf que le rendu est d'une laideur incomparable et est surtout irregardable pour cause de pixellisation abusée. Quant aux armes, là encore PREDATOR n'est pas loin, à la différence que les lasers du ROBOWAR font de bien comiques "piou piou" lorsqu'ils s'activent. Et enfin Reb Brown s'avère être un acteur prodigieux, incapable de garder la bouche fermée lorsqu'il appuie sur la gâchette. ROBOWAR est définitivement un film con, mais il est infiniment distrayant. Il est évidemment préférable de le regarder entre potes avec quelques bières et profiter ainsi des actions débilitantes de ses protagonistes. Le film bénéficie également des quelques effets gores réussis et d'une bande son à l'image de sa réalisation : ridicule. Il est à noter que Luciano Pigozzi (Alan Collins) a tourné une scène pour le film mais fut malheureusement coupé au montage... Kerozene |
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SCALPS - Bruno Mattei, 1986, Italie La Guerre de Sécession vient de prendre fin, et la défaite du Sud n'est pas du goût de tous les perdants. Après un monologue rempli de noms d'oiseaux - du genre "enculés" ou "fils de pute" - déblatéré avec véhémence par le colonel Connor à propos de ces salauds de yankees, ce dernier envoie ses hommes dans un village indien afin qu'ils lui ramènent la jolie Yari, fille du chef de la tribu. Armés de bonnes intentions, les soldats tuent, pillent, violent et décapitent tous les peaux-rouges en hurlant comme des damnés et frappent Yari en pleine poire qui manque de devenir borgne. Celle-ci trouve refuge chez Matt, soldat sudiste à la retraite et veuf solitaire, en réalité le gendre du colonel qu'il tient pour responsable de la mort de son épouse. Alors que Matt avait juré de ne plus se battre, il se voit contraint de lutter aux côtés de cette belle squaw qui a tout de même la sale habitude de scalper ses victimes sans aucune délicatesse. Bruno Mattei est un bluffeur. Alors qu'il consacra la majorité de sa carrière à copier tout le monde, il décida de ne justement faire comme personne en signant coup sur coup deux westerns, " Scalps " et " Bianco Apache ", près de quinze ans après l'âge d'or du genre. Sous ses airs de films antiraciste, " Scalps " est bel et bien un film de Bruno Mattei, c'est-à-dire une pelloche avec des dialogues crasseux, des plans nichons gratuits et quelques scènes d'ultra-violence dont le sadisme atteint même des sommet de perversité, notamment lorsque Matt se fait percer les tétons avec un drôle d'instrument réduisant sa poitrine en steak haché. C'est bien évidemment très Z, rempli d'acteurs cabotins et plein de musiques volées aux autres, mais comme souvent chez Mattei, on ne peut s'empêcher d'y trouver un certain plaisir. Kerozene |
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SNUFF KILLER aka SNUFF TRAP - Bruno Mattei, 2003, Italie Ça commence fort avec une scène d'ouverture bien crapuleuse dans laquelle un bourreau masqué de cuir fait des misères à une pauvre fille attachée devant une caméra. On s'attend donc à ce que tortures, viols et sévices en tous genres s'apprêtent à déferler sur l'écran 80 minutes durant, sauf que non, le père Mattei nous force à suivre l'enquête menée par une mère bourgeoise qui tente de remonter une filière de productions "snuff" à la recherche de sa fille. De Paris à Amsterdam, en passant par Hambourg, maman découvre le monde souterrain du sado-masochisme folklorique et du porno craspec, s'encanaille à l'occasion avec un bellâtre pas net, avant de tomber dans l'antre du Dr. Hades, réalisatrice tendance gestapo de bandes sulfureuses. Si on n'attend pas de Mattei de nous offrir une approche sociologique du mythe des snuff movies, on espère tout de même quelques bassesses trashouilles de sa part. Mais le plus trash se limite sans doute au fait d'avoir dénudé l'interprète de la maman bourgeoise, à savoir la blonde Carla Solaro et ses nichons en plastiques, aperçus auparavant chez Tinto Brass ("Paprika" en 1991, "Senso 45" en 2002) et Joe D'Amato ("Top Girl" en 1996). Au final, "Snuff Killer" n'est qu'une pauvre resucée du "8mm" de Joel Schumacher qui a surtout la mauvaise idée de se montrer plus frileuse que son modèle. Kerozene |
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SS GIRLS aka CASA PRIVATE PER LE SS aka HOTEL DE PLAISIR POUR SS aka PRIVATE HOUSE OF THE SS - Bruno Mattei, Italie, 1976 Au début de la deuxième guerre mondiale, un officier SS est chargé de mettre sur pied un bordel rempli de putes entrainées aux pires déviances sexuelles et destinées à satisfaire les plaisirs les plus dingues des officiers du 3èm Reich durant leur séjour. Mais surtout, ces filles sont entraînées à démasquer les traîtres ! Hans, responsable de cet établissement, dirige les opérations en demandant à un médecin pervers (Allan Collins) de dresser les filles. La première partie de film montre les filles coucher avec plein de gars divers, dont des infirmes, des chiens, etc... Enfin, c'est montré de façon relativement soft, mais c'est là. Ensuite, les filles arrivent au bordel, leurs premiers clients débarquent : des officiers haut placés. Ca boit, bouffe et baise, sous le regard méprisant de Hans qui se réjouit de la future exécution de ces traîtres. Puis arrive un officier fanatique borgne, accompagné d'un japonais (qui n'en a pas vraiment l'air) et d'un chauve balafré. Les trois compères sont des psychopathes en puissance, le borgne a des visions d'une de ses victimes qui revient le hanter et devient fou, le Japonais secoue pitoyablement son nunchaku (les rires !), et le borgne fouette une fille en bavant. Puis, c'est la chute du régime nazi, entre quelques stock-shots de film de guerre montrant la bataille qui fait rage, on observe la fin de Hans, qui perd ainsi sa raison de vivre, et qui vit assez mal son statut d'impuissant. Il se suicide devant les partouzeurs saoûls, qui reprennent leurs activités, trop occupés qu'ils sont à se mettre la tête à l'envers. Attention, nous sommes ici en face d'un très bon Mattei ! Si le film est en lui même assez platement mené, ses scènes anthologiques, sa galerie de faciès patibulaires, sa musique et son humour involontaire en font, comme tout bon Mattei, une délicieuse bisserie qui se regarde avec le sourire malgré le sujet abordé. Kerozene |
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STRIKE COMMANDO - Bruno Mattei, 1987, Italie Reb Brown est Ransom, le meilleur soldat américain sur le territoire viet-namien, un dur de dur avec une grosse paire de couilles, une mâchoire bien serrée et douée d'un sens de l'éthique hors du commun. Alors que son commando est sur le point de terminer une périlleuse mission, le vil colonel Radek (Christopher Connelly) fait tout péter avant l'heure prévue, exterminant ainsi Ransom et ses hommes... Malheureusement pour lui, Ransom survit et est bien décidé à venger ses amis morts pour la patrie. C'est alors qu'il fait la découverte d'un campement russe qui semble avoir une certaine importance dans cette saloperie de guerre. Débile est le premier mot qui vient à l'esprit du spectateur devant cette pâle copie de RAMBO dans laquelle Mattei et Claudio Fragasso au scénario font, une fois de plus, preuve d'une énorme négligence en ce qui concerne la crédibilité des actes de leur protagonistes. Ca en plus de raccords foireux et de dialogues absurdes, ça donne un gros amalgame de n'importe quoi devant lequel on se marre sincèrement pendant une heure avant de trouver ça quelque peu lassant. Les scènes ringardes ne manquent pas, comme celle durant laquelle Ransom, en larme, raconte à un gamin vietnamien mourrant qu'à Disneyland le pop-corn pousse sur les arbres et qu'il y a des montagnes de barbapapa, ou celle durant laquelle il se fait torturer de façon bien mollassonne par un gros molosse moscovite stéroïdé. On retrouve également avec plaisir cette vieille tronche de Luciano Pigozzi (Alan Collins) en vieux missionnaire alcoolique. Pour terminer, Mattei insère quelques stock-shots ici et là histoire de compenser un budget étriqué et ne lésine pas sur le body count qui n'a pas à rougir de ses homologues américains. Ransom reviendra l'année suivante dans STRIKE COMMANDO 2 (MISSION SUICIDE en France), toujours sous les ordres de Mattei, mais sous les traits de Brent Huff. Kerozene |
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TERMINATOR
2 aka SHOCKING DARK aka ALIENATORS - Bruno Mattei, 1990, Italie Et ben alors? Pas de voyage dans le temps, ni de cyborg culturiste? Et non, car derrière son titre racoleur, Mattei - plus fort que jamais - nous livre sa version à lui du ALIENS de James Cameron (de là à dire qu'il s'agit d'un hommage appuyé à James Cameron, il n'y a qu'un pas)! Si le cadre de l'action (les sous-sols de Venise (?) après qu'elle ait été dévastée par une pollution immonde puis abandonnée par ses habitants) a au moins le mérite d'être hautement original à défaut d'être crédible, le scénario, lui, suit de manière aussi rigoureuse que poilante celui de la seconde aventure de Ripley tout en remplaçant le gentil androïde par le méchant du premier ALIEN. Rien à voir donc avec les tribulations de Sarah Connor et de son fiston rebelle, à l'exception peut-être de l'improbable scène finale qui étonne autant qu'elle déconcerte. Mais c'est un Mattei en grande forme qui est ici aux commandes, merci sans doute au toujours très inspiré scénariste usurpateur Claudio Fragasso. Aidé par des acteurs gauches hallucinants de non-justesse et d'inexpressivité qui débitent des one-liners complètement débiles (certains sont littéralement à se pisser dessus), eux-mêmes magnifiés par une photo floue aux approximations à peine masquées par d'abondants fumigènes, TERMINATOR II aka SHOCKING DARK et son monstre en caoutchouc visible qu'à travers quelques très (mais alors très) brefs plans éparses, est un pur joyaux du genre, une ode au cinéma-con qui n'a jamais peur de trop en faire, une ahurissante perle de stupidité bienfaitrice qui constitue le complément idéal pour un double programme avec ROBOWAR - tout aussi con mais peut-être plus débile encore et donc plus délectable. Kerozene |
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ZOMBIE 3 aka Zombie Flesh Eaters 2 - Lucio Fulci/Bruno Mattei, 1988 J'ai finalement pu finir ce film que j'avais commencé il y a de ca un méchant bout pour cause de cassette endommagée, ou de copie merdique. Fulci l'a commencé pis Mattei l'a fini. Je me demande a quel moment est-ce que Mattei a pris les choses en main, car cela ressemble pas mal plus a du Mattei qu'a du Fulci. J'ai trouvé que cétait un mix de 3 films de Dawn, Night of the zombie et même de the Crazies par moment. Pas nouveau le fait que ce soit un virus qui contamine et que l'armé a encore d'affaire dans ça. Un bon divertissement mais pas plus, sans oublier quelques scènes assez gorifiques. Et la tête qui sort d'un frigo tout en volant pour aller mordre une innocente victime, assez comique. Cré Lucio...eee Bruno??? Rana |
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ZOMBIES: THE BEGINNING aka Zombi: La creazione - Bruno Mattei alias Vincent Dawn avec Yvette Yzon, Alvin Anson, Paul Holme, 2007, Italie, 92m Rescapée en mer, Sharon a de la difficulté à expliquer qu'elle s'est enfuie d'une île que personne ne connait, qui plus est remplie de morts-vivants. Elle va donc tenter de trouver la paix dans un monastère lorsqu'un représentant de Tyler Inc l'aborde pour mener une opération sauvetage. Il faut tenter de retrouver une équipe partie il y a six mois. Voyage en sous-marin, amerrissage sur l'île avec des Marines qui ont bien rigolé en sachant qu'on allait combattre des zombies "comme dans les films de Romero". Évidemment qu'il y a des zombies, et de drôles, façon Coneheads de Saturday Night Live. Cons comme des baudruches, les soldats meurent rapidement, laissant notre petite Sharon seule contre les méchants zombies, enfants au crâne en dôme, alien arrachant les enfants du ventre de leur mamans. Ca gicle, ca flambe, ca fait rigoler, ca laisse la mâchoire douloureuse. Suite directe de Island of the Living Dead et pompage sans gêne du film de James Cameron ALIENS. Oui, Mattei et son producteur-scénariste-époux de la vedette féminine, ne se gênent pas pour repomper le classique, le mélangeant avec les zombies craspecs façon italienne. Le tournage vidéo et les stock shots d'usine qui explosent n'aident pas à la crédibilité, pas plus que les acteurs pas trop professionnels ou les dialogues ridicules. Yvette Yzon est bien petite pour se la jouer Sigourney Weaver, mais comme c'est la seule qui semble y croire, on ne lui en voudra pas. Mattei accumule les plans au ralenti, ou bien c'est le monteur qui rallonge pour nous faire la bonne durée, qui sait, puisque Mattei n'a pas pu suivre sa dernière "oeuvre" à bon port, ce nanar étant son chant du cygne. N'empêche qu'au détour de quelques zombies, on imagine qu'au meilleur de sa forme, ou avec un autre réalisateur, ces maquillages grotesques, mieux éclairés et mieux mis en scène, auraient pu faire leur effet. Pour les nostalgiques de l'esprit "n'importe quoi" des films italiens des années 80 et pour ceux qui veulent se bidonner en groupe. Mario Giguère |
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