Andrea Bianchi a surfé sur le cinéma de genre, nous laissant des images fortes, de zombies ou de starlettes !
mise à jour le 7 janvier 2011
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ANGEL OF DEATH aka Commando Mengele aka L'Ange de la Mort - Andrea Bianchi, 1986 Jess Franco aurait-il signé ici son film le plus étrange ? Peu s'en faut. Parce que sir Jess, après avoir signé le scénario, en a abandonné la réalisation à son confrère trash Andrea Bianchi. Cette histoire obscure de traque juif/nazis regorge de plans de vue inhabituels, de mauvais acteurs et de mauvais kung fu. Howard Vernon y agonise en personnifiant Mengeles, et ça ne doit pas tellement le changer de ses rôles habituels de tortionnaires ou de nazis. Le film se laisse toutefois regarder sans trop de bâillements, mais il faut vraiment être un fan endurci pour tout apprécier. Orloff |
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BURIAL GROUND aka le MANOIR DE LA TERREUR aka Le Notti del terrore - Andrea Bianchi, 1980 Me procurant le DVD allemand, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un transfert sublime de ce classique italiano-crouteux. La différence entre ce dernier et la vieille vidéocassette Sovicom est si marquée que, tout comme le vieux professeur barbu du film, je fis d'étranges découvertes insolites. Premièrement, dans la scène d'ouverture, il est étrange de constater que notre bon vieux chercheur ZZ-Top porte une paire de jeans bleu électrique. De plus, le vieux est franchement lâche, puisqu'il retourne creuser à la caverne zombiesque en plein jour, contrairement à l'obscurité totale que laissait croire la vidéocassette. Deuzio, le gnome Michael (le garçon qui, malgré sa petite taille, semble avoir quarante-cinq ans) est encore plus laid, les scènes de baises sont maintenant ponctuées de cellulite, et certains éléments du si beau décor laisse entrevoir un aspect carton-pâte (dont des dalles de ciment en papier à bricolage). Ma trouvaille ultime revient par contre à l'aspect déplorable des zombies. J'ai en effet appris que les masques n'étaient pas faits de plâtre, mais bien d'un mélange de glaise, d'eau et de poudre à pâte, appliquée à la truelle.Technique ajestueuse désormais oubliée par la civilisation occidentale. La musique abracadabrante est par contre toujours aussi formidable. Un must. Samhain Longtemps, le cinéma populaire italien s'est inspiré de modes internationales ou américaines pour donner lieu à des films exportables qui poursuivaient un certain succès commercial. On connaît bien la vogue de l'espionnage des années 60, par exemple. BURIAL GROUND s'inscrit dans le courant " zombies " lancé par le succès du DAWN OF THE DEAD de George A. Romero. En fait, ce film d'Andrea Bianchi marche plus précisément sur les brisées du ZOMBIE de Lucio Fulci, auquel il pique plusieurs idées (notamment un effet gore qui avait valu le succès de Fulci auprès des amateurs). Évidemment, BURIAL GROUND, comme beaucoup de démarquages, ne s'élève jamais à la hauteur de son modèle. C'est du cinéma alimentaire, réalisé rapidement sans trop d'ambitions. On remplit le cahier des tâches avec une conscience professionnelle minimale, mais néanmoins présente. Le scénario est d'une simplicité désarmante : un vieux prof a libéré une armée de zombies qui s'en prennent à un groupe de personnes qui se rendent dans un vieux château. Autour de cette trame très mince, on retrouve des acteurs peu connus, une bande son qui varie du jazz à la musique planante et beaucoup de zombies. Ces derniers ont la gueule typique de l'époque : un lourd maquillage peut-être cuit au soleil, qui leur valait le surnom de " Oatmeal Zombies " par les Américains. Le film, s'il conserve un sérieux dramatique du début à la fin, ne peut se regarder sans sourire, tant les effets sont outrés et souvent peu convaincants. Les zombies semblent rivaliser dans le concours des gueules les plus carnavalesques, et la présence de Peter Bark garantit tout un spectacle : cet homme de petite taille, âgé de 25 ans, incarne un garçonnet qui entretient une relation oedipienne avec sa mère. Évidemment, Bark n'a jamais l'air d'un enfant, malgré la voix de fausset dont le doublage anglais l'affuble. La réalisation est désinvolte et effacée, et les attaques des zombies sont souvent approximatives : les acteurs qui incarnent les victimes donnent l'impression de les aider, telle cette bonne qui s'avance de son mieux vers les monstres pour se faire décapiter plus efficacement. Les morts-vivants sont tantôt lents, tantôt rapides. Ils s'arment aussi d'outils et paraissent communiquer entre eux de façon muette, pour des scènes étranges (ils manient un bélier pour entrer dans le vieux château). BURIAL GROUND est un film grand-guignolesque et amusant, mais rien de très sérieux. Le DVD édité par Shriek Show le prouve du reste assez bien : l'une des actrices s'en souvient très mal, puisqu'il s'agissait de l'un des nombreux films tournés à la chaîne, sans distinction particulière. Le producteur, lui, a une meilleure mémoire, argent oblige... Mais il ne semble guère se faire d'illusions... Howard Vernon |
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CONFESSIONS OF A FRUSTRATED HOUSEWIFE aka La Moglie di Mio Padre aka Laura aka My Father's Wife - Andrea Bianchi, 1976, Italie, 1h27 Antonio (Adolfo Celi) aime sa femme Laura (Caroll Baker), mais chaque fois qu'il essaie d'honorer son devoir matrimonial, ça ne lève pas ! Son docteur (Luigi Pistilli) soupçonne le surmenage, et lui prescrit de se "détendre" avec des jeunes femmes. Prescription qui, bien entendu, fonctionne lorsqu'Antonio se trouve avec les jeunes femmes en question, mais n'apporte aucune amélioration à sa relation avec Laura ! Le docteur lui prescrira donc une nouvelle idée, aussi bête que la première : rapatrier recta son fils, qui fait ses études aux États, en Italie - afin que ce dernier puisse lui donner un coup de main à l'usine, et ainsi alléger son stress et sa bite, pourquoi pas ! Andrea Bianchi nous torche ici un drame efficace avec des scènes de lit réalistes, ce qui était plutôt rare à l'époque. Un drame qui n'échappe pas à l'exploitation, certes, mais qui se trouve quelques ligues au-dessus des productions habituelles ! Autant par la mise en image ingénieuse que les interprètes de qualité ! La direction photo impeccable de Franco Delli Colli nous donne souvent droit à des jeux de couleurs fort stylisés qui changent selon l'humeur des personnages, et la trame sonore étonnamment sobre et prenante des frères De Angelis accentue l'atmosphère de chaque scène. Entre autres lors d'une irréelle scène d'échange de couple dans une fête, moment fort du film, alors que les lumières sont tamisées et que chacun, silencieusement, va se choisir une proie et fricote dans l'obscurité. Carroll Baker, une habituée des productions psychédéliques (entre autres aperçue dans KNIFE OF ICE en '72 et SO SWEET... SO PERVERSE en '69, muse des gialli de Lenzi, première époque) s'en tire ici avec les honneurs, interprétant une femme qui a ses "besoins" et ses faiblesses... Elle fait face à un Adolfo Celi en grande forme, qui traîne son impuissance comme une malédiction, et qui préfère la jeune chair à cette femme qu'il a déjà conquise et qui ne représente pour lui aucun défi. Vilain de THUNDERBALL et véritable légende de la série B italienne ayant interprété un nombre incalculable de rôles mémorables, Celi est ici majestueux, interprétant avec finesse un homme plein de nuances et de contradictions qui ne sait pas quelle attitude adopter pour sauver son couple et qui terminera en bout de ligne complètement dépassé par les événements, et accablé par son destin. Une galerie fort intéressante de personnages "secondaires" vient ici peupler l'oeuvre, entre autres Luigi Pistilli - qui fut de la partie dans le MILAN CALIBRE 9 de Di Leo en '72, la même année où il apparaissait dans GENTLY BEFORE SHE DIES, giallo standard de Sergio Martino - dans le rôle du médecin de famille aux prescriptions douteuses... On y croise aussi Femi Benussi en femme au foyer sexy, elle qui a joué sous les ordres de Mario Bava dans HATCHET FOR THE HONEYMOON en '70 et aux côtés de Tòmas Milian dans SYNDICATE SADISTS de Lenzi, en '75... Et finalement, Cesare Barro, un bellâtre qui interprète avec conviction le fils d'Antonio, qui roule dans une Porsche vraiment classe et qui n'a pas eu une grosse carrière, apparaissant notamment dans le VIOLENCE FOR KICKS de Sergio Grieco en '75. Avec sa finale typiquement surprenante, CONFESSIONS OF A FRUSTRATED HOUSEWIFE est une énorme surprise, un film à la fois mature et trash, qui traite de la fidélité matrimoniale avec un aplomb rarement vu. Bianchi signe là l'un de ses plus beaux films, lui qui n'est pourtant pas reconnu pour donner dans la dentelle - des oeuvres telles que BURIAL GROUND, MALABIMBA THE MALICIOUS WHORE ou encore STRIP NUDE FOR YOUR KILLER en sont la preuve... J'ai visionné le superbe print widescreen de Something Weird Video, qui comporte malheureusement quelques coupures au niveau de l'image et du son, ce qui nous empêche de saisir certaines phrases. Orloff |
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CRY OF A PROSTITUTE aka Quelli che contano aka Guns of the Big Shots aka The Big Shots - Andrea Bianchi et Adelchi Bianchi avec Henry Silva, Barbara Bouchet, Mario Landi. 1974, Italie Une voiture a un accident en passant à la frontière et la police découvre que parmi la famille qui s'y trouvait, le garçon était décédé voici deux jours et que certains de ses organes internes avaient été remplacé par des tubes de cocaïne! Les autorités policières et les différents Boss de la mafia sont choqués. Les boss se rencontrent et en conclu que cette acte a été perpétré par Don Ricuzzo, un boss récemment déporté de Brooklyn. Alors Don Casscemi assigne un tueur du nom de Tony Aniante (Henry Silva) de s'occuper du cas du garçon mort et d'exterminer le clan de Don Ricuzzo. Lorsque Tony Aniante arrive dans le domaine de Don Ricuzzo, ce dernier est en guerre avec un autre boss. Lentement, il se fera passé comme étant un tueur au service des 2 clans pour mieux remplir sa mission. Mais Tony Aniante a aussi une vendetta personnelle... Le film fonctionne un peu comme YOJIMBO ou encore FOR A FISTFUL OF DOLLARS, sauf qu'ici Henry Silva est vraiment un héros misogyne et machiste et non dans une tradition plus noble comme Clint Eastwood. Il faut le voir accepter à la demande de l'une des femmes d'un Don (Barbara Bouchet) en la sodomisant brutalement ou encore, plus tard, en le voyant la frapper avec sa ceinture avant de la prendre à nouveau. Dans la tradition des films d'Andrea Bianchi (BURIAL GROUND, MALABIMBA et STRIP NUDE FOR YOUR KILLER)... Il y a ici des excès. Que se soit dans les explosions ventraux, de certaines tueries de Silva comme d'écraser 2 truands avec un rouleau compresseur après les avoir tué et cela sans aucunes raisons ou encore en voyant Barbara Bouchet (ici dans un rôle de nympho) mimant la fellation à la table avec l'aide d'une banane. Il y a donc forcément des exagérations mais cela comporte une touche originale. Mais par contre, il y a quand même de bonnes scènes comme celles où Silva apparait (invisible pour ses futures victimes) en sifflant un air avant de les tuer. Et de plus, la fin est quand même très inattendue. Un produit très intéressant. Il est à noter que le film avait été distribué en vidéo avec une affiche assez mensongère d'une prostituée battue avec comme slogan: "For a lousy twenty-five bucks, some people think they can do anything". De plus, le réalisateur Mario Landi (PATRICK STILL LIVES) est ici acteur et joue un Don. Black Knight |
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L'ILE AU TRESOR aka TREASURE ISLAND - John Hough & Andrea Bianchi, 1972, Grande-Bretagne/France/Italie/Allemagne de l'Ouest/Espagne Cette adaptation du Roman de Stevenson dégage un petit quelque chose d'attachant. Tout d'abord, le ton adopté est différent de celui attendu. Malgré la présence d'un gamin héros, la direction empruntée est celle d'un film d'aventure certes familiale, mais non enfantin. Les décors naturels sont joliment mis en valeur, les autres un peu moins, mais surtout nous bénéficions de la présence d'Orson Welles dans le rôle du vil pirate unijambiste Silver qui est paraît-il incompréhensible dans la version anglaise. Plutôt cabotin, Welles donne la réplique à Lionel Stander dans un petit rôle de voyou alcoolique balafré et à un Jean Lefebvre méconnaissable en ermite insulaire hirsute. Si l'ensemble n'est pas franchement excitant pour cause de manque de rythme et de crédibilité (la mutinerie mollassonne, la chasse au trésor qui manque de conviction), cela est probablement dû à une production légèrement chaotique. En effet, Welles, peut-être pas très heureux de son scénario, le signa sous le pseudonyme de O.W. Jeeves. Le film est officiellement signé John Hough dans les pays anglo-saxons, mais il est signé Andrew White, autrement dit Andrea Bianchi en Italie et en France. Enfin, Jésus Franco, en tant que bon assistant d'Orson Welles (il participa aux films CHIMES AT MIDNIGHT et bien sûr à DON QUIXOTE), signa quelques plans également. D'ailleurs, des habitués de Franco se retrouvent au générique du film, à savoir le producteur Harry Alan Towers (EUGENIE, 99 WOMEN, LES NUITS DE DRACULA, ...), l'actrice Maria Rohm (les mêmes films et plus...) dans un tout petit rôle ou encore l'acteur Paul Muller (UNE VIERGE CHEZ LES MORTS VIVANTS, VAMPYROS LESBOS). Kerozene |
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MALABIMBA
aka Posesion de una adolescente aka Possession of a Teenager aka The
Malicious Whore - Andrea Bianchi avec Katell Laennec, Patrizia
Webley, Enzo Fisichella, Giuseppe Maroccu, Elisa Mainardi, Giancarlo
Del Duca, Pupita Lea et Mariangela Giordano, 1979, Italie, 87m Malabimba est un film complètement outrageux et constitue un chef d'oeuvre du trash. Le film se veut un peu comme un THE EXORCIST trash à l'extrême. Andrea Bianchi, reconnu pour avoir fait quelques bijoux du trash comme STRIP NUDE FOR YOUR KILLER, BURIAL GROUND et PATRICK STILL LIVES n'a pas hésité à en mettre plein la vue dans l'excès des comportements des personnages, tellement que le résultat est hilarant. Je me disais à chaque fois, que ce n'était pas possible que les personnages aillent aussi loin et à chaque fois, ils allaient encore plus loin! Tous les personnages à l'exception de la religieuse et de Daniela (Katell Laennec, excellente dans son unique rôle) sont cupides et hypocrites au delà de la rédemption. Dans le rôle d'Anais, la femme d'Adolfo, Patrizia Webley (THE HOT NIGHTS OF CALIGULA et THE HEROIN BUSTERS) démontre une beauté et un désir sexuel effrayant. De plus, elle se dénude à la moindre occasion. Le film comporte pas de gore ou si peu, mais agit tout en atmosphère, en cupidité et en excès sexuel et offre de superbes plans avec une caméra mobile et une excellente musique. Et s'est curieux de voir une aussi bonne réalisation et des comédiens aussi excellents pour une oeuvre aussi outrageux que celui-ci. Comme si le film, n'allait pas assez loin, ils ont cru bon d'y mettre des inserts pornos ! Et ceux-ci colle littéralement bien au film. Je n'avais même pas remarquer la différence. MALABIMBA: THE MALICIOUS WHORE est vraiment à recommander si vous aimez le genre. Jamais un film n'a jamais été aussi loin dans le trash que celui-ci et GIALLLO A VENEZIA. Il existe un remake moins réussi de ce film (réalisé par Mario Bianchi) et le titre en est SATAN'S BABY DOLL aka LA BIMBA DI SATANA. Black Knight |
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NUDE X LASSASINO aka Strip nude for your Killer Nude per l'assassino - Andrea Bianchi, 1975 Dans une maison de photographes de mode, divers meurtres sont commis à la suite de la mort par arrêt cardiaque d'un mannequin qui se faisait avorter. Un giallo dans le milieu de la mode, cela n'était pas original, mais la confusion dans laquelle le fil de l'histoire se déroule est presque originale. Les personnages féminins sont tous très magnanimes avec leurs copains qui les battent et les étranglent pour le plaisir ou sous une poussée de colère subite. Il faut dire que les femmes ne sont particulièrement pas intelligentes et tous les hommes violents, concupiscents, sans parler de l'immense mari de la patronne. Seule perle du film, Edwige Fenech, cheveux courts, belle à croquer, okay elle aussi crétine et sado maso sur les bords, mais on en gardera de bons souvenirs. Mario Giguère |
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PIÈGE POUR UNE FEMME SEULE aka Trap For a Solitary Woman - Olivier Mathot/Andrea Bianchi as Claude Plaut, 1982, France, 1h33. Barbara (Nathalie Segaud), riche héritière désoeuvrée que son mari trompe à répétition, finit par se lasser de la situation et part, comme chaque fois que ça lui arrive, séjourner sur son île privée, en Italie. En chemin, elle prend avec elle une jeune auto-stoppeuse blonde et innocente, qui se révélera ne pas avoir d'endroit ou aller une fois passer la frontière. Barbara, n'écoutant que son grand coeur de gouine, l'invite donc à venir vivre chez elle quelques temps et c'est là, sous le soleil ardent du bord de la mer, que naîtra un amour interdit qui aura des conséquences inestimées. Présenté comme un thriller érotique, cette production Eurociné un peu boiteuse se complaît tellement dans sa langueur qu'elle en oublie de faire jouer les ressorts dramatiques habituels propres aux suspenses. Il en résulte un film tout de même sympathique malgré ses longueurs, réalisé par nul autre qu'Olivier Mathot, se dissimulant derrière un pseudonyme qui s'avère être son nom de baptême. Il se permet même, dans la finale, de venir jouer les idiots sous les traits d'un commissaire à qui on ne la fait pas; un seul problème s'impose : on a doublé sa voix. Allez savoir pourquoi. Les deux actrices offrent des performances respectables mais un détail apparemment anodin vient jeter l'édifice entier par terre; aucune des deux n'est bien appétissante ! La tension érotique que les maints gros plans essaient de maintenir est donc dès le départ à peu près inexistante. Nathalie Segaud a des airs - et des costumes - particulièrement peu ragoûtants. La technique saccadée de Max Monteillet, le directeur photo aux zooms incertains, finit par agacer. Reste une musique agréablement tropicale et pittoresque tout au long du film, et la bouille bien rigolote d'Olivier qui vient presque sauver la mise. J'aurais envie de dire aux profanes de s'éloigner de ce film, mais il est de notoriété publique que ces mêmes profanes se foutent bien de ce que je peux penser. Orloff |
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