Abel FERRARA & CHELSEA ON THE ROCKS 

en avant-première pour les abonnés de FILMOTV

Et encore trois films et un entretien exclusif,

- Du 1er décembre 2010 au 30 janvier 2011 -

www.filmotv.fr
 

Un cinéaste américain majeur est à Paris : pendant deux mois, ABEL FERRARA est l’invité exceptionnel de FILMO TV.                                            

Dans ses bagages&ldots; 

-  En EXCLUSIVITE pour les abonnés et dans le rôle du 51ème film :  CHELSEA ON THE ROCKS,  présenté au Festival de Cannes 2008,

-  Un long ENTRETIEN  (en accès libre) sur le FILMOTUBE, avec Alex Masson,

-  Trois pièces maîtresse, BAD LIEUTENANT, BODY SNATCHERS et MARY.
 

MARY, justement, son dernier film sorti en France, en décembre 2005, avec Juliette Binoche,  Matthew Modine et Forest Whitaker.  Pourtant, depuis, passant entre piano et guitare, Abel Ferrara  aura signé une formidable comédie, GO GO TALES en 2007, avec Willem Dafoe, Matthew Modine et Asia Argento,  deux documentaires en 2009 qui flirtent avec la fiction, MULBERRY STREET et NAPOLI, NAPOLI, NAPOLI, tous en attente des honneurs d’une sortie en salles. Et, CHELSEA ON THE ROCKS (2008), à mi chemin entre le documentaire et la fiction, un hommage, quelques mois avant sa fermeture, au légendaire hôtel new-yorkais et aux artistes - écrivains, cinéastes, interprètes - qui le fréquentèrent. Dans cet esprit, Abel Ferrara réunit notamment Dennis Hopper, Ethan Hawke, Milos Forman, Grace Jones&ldots; A découvrir en exclusivité sur FILMO TV.

En grande conversation avec Alex Masson, concentré et clairvoyant, le King of New-York, désormais romain, revient, sans jamais lâcher son stylo, sur différents moments de sa carrière, les plus connus, mais aussi les plus obscurs, sur l’impossibilité à se faire financer aux Etats-Unis et sur ses difficultés à montrer ses films en Europe. 

Abel Ferrara s’attarde sur ses midnight movies, Driller Killer et L’Ange de la vengeance (« notre but à tous, c’était de marquer notre temps avec un film comme Répulsion&ldots; »). Il revient souvent sur Zoë Tamerlis, disparue en 1997, qui cosigna le scénario de BAD LIEUTENANT (sous le nom de Zoë Lund) et qui marqua le film par son interprétation de dealeuse filiforme et blafarde.  Il évoque un ancien projet sur Pasolini avec elle&ldots; qui aurait pu interpréter Pasolini, « tout comme elle aurait pu jouer le rôle d’Harvey Keitel dans Bad Lieutenant »... 

Ferrara ressemble de plus en plus à un indien qui aurait croisé Marlon Brando, de la trempe d’un grand sage&ldots; jamais assagi lorsqu’il est question de son désir de cinéma.

En attendant son JEKYLL AND HYDE, boire ses paroles, ses anecdotes, ses souvenirs, et, l’entendre caresser ses vieux rêves pelliculaires qui s’agitent sans cesse, c’est encore une occasion passionnante de mesurer l’étendue de toute la complexité et du génie de cette sorte « de Nicholas Ray du 21ème siècle » (Emmanuel Burdeau), fascinant, obsédé et obsédant, ô combien intriguant, toujours.

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